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commune française du département de la Seine-Maritime De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cailly est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Cailly | |||||
Carte postale de la Place du Marché vers 1910. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Julien Cordier 2022-2026 |
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Code postal | 76690 | ||||
Code commune | 76152 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caillais, Caillaises | ||||
Population municipale |
742 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 136 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 34′ 49″ nord, 1° 13′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 111 m Max. 176 m |
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Superficie | 5,44 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard | ||||
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Commune du Rouennais ou pays de Rouen.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Cailly est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), prairies (17,2 %), forêts (12,8 %), zones urbanisées (4,7 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 349, alors qu'il était de 313 en 2013 et de 298 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,8 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cailly en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,6 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Calliacus, fin du IXe siècle, Callei entre 1050 et 1066[12], de Calleio en 1147 et 1148, de Cailleio entre 1146 et 1150, de Cailli en 1163, de Calli et de Cailli entre 1140 et 1157, Ecc. de Cailleio en 1175, Ecc. Sancti Martini de Calleio en 1180, Ecc. de Cailliaco fin du XIIe siècle (Arch. S.-M., 14 H), Ecc. de Cailliaco xiie. siècle (Arch. S.-M., 16 H cart. f. 320), de Caillie en 1195, Kailly en 1319 (Arch. S.-M., G 3267), de Cailly en 1399 (Arch. S.-M., II B 499), Cailly sur Fontaine-le-Bourg en 1554 (Arch. S.-M., tab. Rouen), Saint Martin de Cailly en 1714 (Arch. S.-M., G 738)[13], Cailly en 1793[14].
Variante normanno-picarde du nom de lieu en français central Chailly et en occitan Caillac (Calhac).
Il semble s'agir d'une formation celtique d'époque gallo-romaine en -ACU, formé sur le gaulois calio « pierre » (cf. breton kell, gallois caill « testicule » par emploi métaphorique)[15]. On peut donc interpréter Chailly comme « le domaine de la pierre » ou « le domaine de Callius », nom de personne. Pour Albert Dauzat, certains Chailly, pourraient comme Cadillac venir de Catiliacum : « la propriété de Catillios », nom d'homme gaulois[16].
Pour Xavier Delamarre[17], les types Caliacum peuvent sous-tendre le nom du « coq » (*caliācos en gaulois) et les types Calliacum, avec [l] géminé (ce qui est le cas pour Cailly) remonter à *Calliācon, un dérivé en -āko (> -ACU) de callio- « sabot ».
Le village de Cailly après s'être constitué comme un établissement gallo-romain modeste devient ultérieurement un des villages importants du canton. Disposant en effet de plusieurs fours à pain, Cailly était un lieu de vie prépondérant du canton au Moyen Âge[réf. nécessaire].
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la vallée du Cailly était occupée par de nombreuses filatures au point d'être surnommée la petite Manchester[réf. nécessaire].
La baronnie de Cailly est érigée en marquisat en septembre 1661 pour Jacques Le Fèvre de Caumartin (fils du chancelier), maître des requêtes, ambassadeur en Suisse[18] (+ 1667). Son fils Louis-François et son petit-fils Henri-Louis furent marquis de Cailly, mais ce dernier, capitaine de cavalerie, meurt au siège de Turin en 1706, sans alliance. Sa sœur Marie-Elizabeth épouse Pierre Delpech, avocat général à la Cour des aides, en 1710[19].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Clères[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton du Mesnil-Esnard
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Cailly était membre de la communauté de communes du Moulin d'Écalles, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Inter-Caux-Vexin, dont est désormais membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Pierre Chaussade[20] | Haut fonctionnaire et dirigeant d'entreprise Président-directeur général de la Lyonnaise des eaux de 1970 à 1980 Commandeur de la Légion d'honneur | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2008 | Gérard Daras | ||
mai 2008 | mai 2020 | Léon Levasseur | LR puis RN[21] | Agriculteur retraité |
mai 2020[22] | fin 2021 | Christophe Cordier | Profession libérale | |
janvier 2022[23] | En cours (au 16 décembre 2022) |
Julien Cordier | DVD | Cadre administratif ou commercial |
La commune relève de l'académie de Normandie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 742 habitants[Note 2], en évolution de −4,63 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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778 | 749 | 742 | - | - | - | - | - | - |
L'église de Cailly est dédiée à saint Martin, premier patron d'une confrérie de charité à Cailly, dont les statuts ont été approuvés le 3 juillet 1482[27]. Cet édifice du XIIIe siècle garde des traces de l'époque romane. Dalles tumulaires du XVIe siècle ; retables et bas-reliefs du XVIIe siècle. Le caveau seigneurial contenant seize cercueils de plomb est violé à la Révolution[28], qui laisse l'église dans un grand désordre. D'importants travaux de restauration débutent à partir de 1896 sous la direction de l'architecte René Martin pour s'achever en 1901[27].
Nibelung II cède Cailly à l'abbaye de La Croix-Saint-Leufroy.[réf. nécessaire]
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