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Le centre d'entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB) est le principal centre de formation au combat urbain des unités de l'Armée de terre française. Les premières rotations d'entraînement ont lieu à partir de 2006 sur le camp de Sissonne, dans le département de l'Aisne, dans le village de combat de Beauséjour. Il reprend, à compter du 1er juillet 2005, les traditions du 94e régiment d'infanterie[1].
Créé en 2004, le CENZUB – 94e RI a pour mission d’entrainer les sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) aux fondamentaux du combat interarmes en zone urbaine et espaces confinés afin de leur permettre d’atteindre un niveau opérationnel adapté aux combats contemporains. C'est l'un des plus importants centres d'entraînement au combat urbain d'Europe.
Les unités entraînées sont équipées de moyens de simulation (émetteurs et récepteurs laser sur le personnel à pied et les véhicules) afin d'accroître le réalisme de l'entraînement. Le centre d'entraînement est armé par le 94e régiment d'infanterie et se situe sur le camp de Sissonne[2] d'une superficie de 6 000 hectares.
Cellule placée sous les ordres du Lieutenant-Colonel Yves Duigou.
Lancement des études sous l’autorité du Bureau de Préparation Opérationnelle de l’Etat-Major de l’Armée de Terre. Etudes sur la valorisation du site de Beauséjour (MASTTAC) et du projet d’implantation du site urbain à Joffrécourt.
Le 94e régiment d'infanterie est l'unité permanente qui est chargée de concevoir, de conduire l'entraînement et d'évaluer les unités de l'armée de terre qui viennent par rotation sur le camp de Sissonne. Le 94e régiment d'infanterie compte environ 450 civils et militaires et est composé de quatre compagnies :
Le CENZUB est composé de 4 principaux sites d'instructions:
Le village de combat de Beauséjour est constitué de 63 maisons, toutes différentes, d'obstacles (barrières, barricades ou gravats), avec des rues au tracé varié (larges, étroites, en S) afin de préparer les unités entraînées à tous les types de situation qu'elles pourraient rencontrer en opération. Il se compose de différents quartiers[2] :
La ville de combat de Jeoffrécourt, d'une superficie d'1 km² et d'une capacité de 5 000 habitants[3], est composée de quatre quartiers :
« Sa configuration permet d'engager simultanément des moyens humains, de la cavalerie, de l'artillerie, des savoir-faire du génie et des moyens aériens » explique un officier du 126e régiment d'infanterie[2]. Il a un objectif principal d'entraînement et de restitution. Il reprend le nom d'un ensemble de fermes qui se trouvait à cet endroit et fut détruit lors de la construction du camp en 1900[6].
Le CT ZUB (complexe de tir en zone urbaine) est un champ de tir permettant la pratique du tir à balles réelles à pied ou depuis des véhicules dans un environnement urbain. Le complexe compte neuf champs de tirs qui permettent de mettre la section entraînée dans diverses situations telles que des parcours de tir à l'intérieur d'un bâtiment ou dans une rue, des tirs en site positif, négatif, depuis une échelle, depuis une canalisation ou depuis un véhicule en mouvement afin de se rapprocher au maximum de la réalité du combat en milieu urbain[4].
Le CECEC (Complexe d'Entraînement au Combat en Espace Clos) est un réseau de 400 mètres canalisations réparties sur deux niveaux. Le but est de reconstituer les sous-sols d’une ville afin de préparer les militaires à ce type d'environnement[7].
Une rotation AZUR et accueille deux « S-GTIA » (sous-groupement tactique interarmes) pendant une durée de deux à trois semaines. Les SGTIAs entraînées sont en général composés d'une compagnie d'infanterie renforcée d'un peloton de chars, d'une section du génie ainsi que d'autres éléments, le cas échéant (maîtres-chiens, patrouille d'hélicoptères). La première semaine est consacrée à l'instruction. Durant les semaines suivantes, les troupes entraînées réalisent un exercice de synthèse d'une durée de 96 heures. Les commandants d'unité et les chefs de sections entraînés sont conseillés, contrôlés et évalués par les instructeurs de la 2e compagnie. Environ 10 % des 22 000 militaires qui s'y forment chaque année sont étrangers (Belges, Britanniques, etc.)[2]
Une rotation au CT ZUB dure une semaine et accueille une section de combat. Les instructions sont dispensées par les instructeurs de la 2e compagnie du niveau individuel au niveau section.
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