Loading AI tools
philosophe allemand d'origine sud-coréen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Byung-Chul Han, aussi orthographié Pyŏng-ch'ŏl Han, est un essayiste et philosophe sud-coréen vivant en Allemagne, né en 1959 à Séoul. Théoricien de la culture, il est actuellement professeur de philosophie à l'université des arts de Berlin.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Principaux intérêts | |
Influencé par | |
Distinction |
Prix du Land de Salzbourg pour la recherche du futur (d) () |
Byung-Chul Han a étudié la métallurgie en Corée du Sud à l'université de Corée avant d'émigrer en Allemagne dans les années 1980 pour étudier la philosophie, la littérature allemande et la théologie catholique à Fribourg en Brisgau et Munich. Il obtient son doctorat à l'université de Fribourg en Brisgau avec une thèse sur Martin Heidegger en 1994.
En 2000, il rejoint le département de philosophie de l'université de Bâle, où il obtient son habilitation universitaire. En 2010, il devient un membre du corps professoral à la Staatliche Hochschule für Gestaltung Karlsruhe[1], où ses domaines d'intérêt sont la philosophie du XVIIIe au XXe siècle, l'éthique, la philosophie sociale, la phénoménologie, la théorie culturelle, l'esthétique, la religion, la théorie des médias et la philosophie interculturelle. Depuis 2012, il enseigne la philosophie et les études culturelles à l'université des arts de Berlin, où il dirige le programme d'études générales nouvellement créé[2].
Han est l'auteur de nombreux livres, parmi lesquels on trouve des traités sur ce qu'il appelle La Société de la fatigue (« Müdigkeitsgesellschaft »), une « société de la transparence » (« Transparenzgesellschaft »), et sur son concept néologique de shanzai, qui vise à identifier les modes de déconstruction dans les pratiques contemporaines du capitalisme chinois.
Ses travaux de Han se concentrent aussi sur la transparence en tant que norme culturelle. Selon Han, les exigences de transparence au service de l'économie, illustrées par les actions du Parti des pirates, se font au profit du système capitaliste, renforcent le système politico-économique actuel et ouvrent la voie à un système totalitaire, en opposition avec une société basée sur la confiance. S'il est légitime dans une démocratie que les décisions politiques se fassent dans la transparence, il n'en va pas autant de données personnelles telles que le nom des contacts de chacun, les maladies et autres informations concernant la vie privée. La démocratie ne nécessite pas plus de transparence, mais un examen de l'impact des technologies de l'information sur le processus politique[3].
Dans un entretien publié en 2011, Byung-Chul Han déclare qu'il préfère se tenir à l'écart des interviews à la radio et à la télévision, et qu'il divulgue rarement des détails biographiques ou personnels, y compris sa date de naissance, au public[4]. Le journaliste qui l'interroge note[4] que, « [n]on seulement il m'a gentiment mais fermement demandé d'éteindre le magnétophone et de ne me fier qu'à mes notes manuscrites, mais il a aussi refusé catégoriquement de répondre à la question sur son âge. En Asie, explique-t-il, (...) la date de naissance d'une personne joue un rôle beaucoup moins important qu'en Occident. Une culture qui voit le monde comme un processus cyclique de retour ne considère pas la naissance ou la mort avec le pathos que leur accorde la pensée occidentale. »
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.