Branlette espagnole
variante de la masturbation De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La branlette espagnole ou cravate de notaire est un acte sexuel humain consistant à stimuler le pénis d'un des partenaires en le plaçant dans le sillon intermammaire de l'autre partenaire, c'est-à-dire entre ses seins.


Positions
Plusieurs positions sont possibles pour réaliser une branlette espagnole : soit la femme est allongée, et son partenaire s'assoit sur elle en plaçant son pénis entre ses seins et en effectuant lui-même des va-et-vient, soit la femme se met à califourchon au-dessus de l'homme et le masturbe avec sa poitrine, soit la femme peut être assise et l'homme avec le pénis contre sa poitrine[1]. La stimulation du pénis peut mener jusqu'à l'éjaculation[1].
Santé
Le coït intermammaire est une pratique sexuelle sans risque puisqu'il n'y a pas de contact entre les muqueuses génitales des deux partenaires, contrairement à une pénétration vaginale. La branlette espagnole est ainsi utilisée par certaines travailleuses du sexe comme pratique alternative à la pénétration lorsque leur client refuse d'utiliser un préservatif[2],[3].
Terminologie
Résumé
Contexte
En français, la branlette espagnole est également appelée « cravate de notaire », car autrefois, seuls certains notables, dont les notaires, portaient une cravate au quotidien[4],[5],[6]. Par ailleurs, cette pratique porte le nom savant de « mazophallation »[7] ou plus rarement de « cinépimastie »[8],[9]. Elle peut également être nommée « coït intermammaire »[1]. En québécois on peut aussi trouver « crosse-tette »[10].
En anglais, l'une des expressions argotiques pour désigner cette pratique est « French fuck » (littéralement « baise à la française »), et remonte aux années [11],[12]. Elle est également appelée tittie fuck[11] ou tit fuck (littéralement « baise des seins »), tant comme nom que comme verbe[13].
En russe, la pratique s'appelle également « branlette espagnole ». En néerlandais, c'est « cravate espagnole » (spaanse plastron) et en polonais « amour espagnol » (miłość hiszpańska)[14].
En Espagne, la pratique est appelée « Cubana » en référence à Cuba. En Colombie, au Costa Rica et au Venezuela, elle porte le nom de « branlette russe » (paja rusa), tandis qu'en Argentine, elle est appelée « faire une turque » (hacer una turca). En Suède, son nom « le florentin » (ett florentinskt) s'inspire de la ville italienne de Florence[14].
Notes et références
Voir aussi
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