Bourgeois (entreprise)
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La Société Coopérative de Production Bourgeois est une entreprise savoyarde spécialiste dans le matériel de cuisson professionnel pour la restauration commerciale et collective, basée à Faverges, créée en 1946 et disparue en 2018.
Bourgeois | |
Création | 1946 |
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Dates clés | 4 mars 1982 ; immatriculation de la société coopérative |
Disparition | 2018 |
Fondateurs | Maurice Bourgeois |
Forme juridique | SA coopérative à conseil d'administration |
Slogan | L'Excellence à tous les degrés |
Siège social | Faverges France |
Direction | Guy Babolat |
Actionnaires | Salariés (60 %), COGAC (GDF-SUEZ), SOCODEN, IDES |
Activité | Construction de fours pour la collectivité et la restauration |
Produits | Fours mixtes, fours de remise en température, fours à pizza et solutions cuisson horizontale (feux-vifs, grils, planchas, friteuses...) |
Effectif | 61 salariés en 2014 |
SIREN | 323 649 400 |
Site web | www.bourgeois.coop/fr/ |
Chiffre d'affaires | 5 204 500 € en 2014 - comptes récents non disponibles |
Résultat net | -978 300 € en 2014 (perte) |
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Chronologie
Résumé
Contexte
La société Bourgeois est fondée en 1946[1],[2], par Maurice Bourgeois[3]. Elle produit dans un premier temps « des réchauds et cuisinières traditionnelles, [avant de] passer progressivement à aux fours professionnels et aux cuisinières électriques moderne, encastrables, entre autres dans les éléments Mobalpa, la grande affaire de Thônes toute proche ! », fait remarquer Paul Guichonnet[1].
Historique de l'entreprise sous forme d'une chronologie[4] :
- 1974 : à la suite du départ à la retraite du fondateur, cession de la société au groupe FAR Valeo.
- 1981 : à la suite du dépôt de bilan du groupe FAR par Valeo, reprise par les salariés sous forme coopérative sous l'impulsion du syndicaliste Jean-Charles Violi qui en devient le PDG.
- 1986 : le groupe américain Hobart entre au capital de Bourgeois à hauteur de 35 %, suivi par COGAC (groupe GDF Suez) à hauteur de 10 % et SOCODEN à hauteur de 6 %.
- À partir de 1997, Bourgeois reprend d'autres entreprises (Bonnet, BTRI) et se développe sur le marché des établissements hospitaliers[5].
- 2001 : sortie du capital de Hobart. 20e anniversaire de la coopérative. Bourgeois est à cette date le seul industriel français spécialisé dans la fabrication de fours de cuisson professionnels[6].
- En 2003, l'entreprise connait des difficultés en lien avec un conflit entre le PDG et les organisations syndicales[7].
- 2006 : départ de J.-C. Violi ; Guy Babolat est nommé PDG[8].
- 2007 : lancement d'une démarche d'éco-conception, unique dans la profession, accompagnée par le CETIM (Centre d'Études Techniques des Industries Mécaniques).
- 2008 : présentation au salon Équip'hôtel à Paris du nouveau four mixte « Zénith », premier four éco-conçu.
- 2009 : exposition du four « Zénith » à l'Éco Design Center de Sophia Antipolis
- 2010 : le four « Zénith » est le premier appareil de cuisine professionnel qui fait l'objet d'une certification NF éco-conception (norme NF 01-005 ) ; Bourgeois présente à Équip'hôtel un nouveau four de remise en température baptisé « Hélios ».
Prix « Entreprises et Environnement 2010 » décerné par le Ministère du Développement durable et l'ADEME.
- 2011 : Bourgeois complète sa gamme de fours par un modèle de four de cuisson « basse température » baptisé « Convex 180 »
- 2012 : Bourgeois obtient le label « Origine France Garantie » délivré par la bureau de certification Veritas et lance le premier four « mixte » professionnel à destination du grand public[9],[10].
- 2013 : Bourgeois rachète la société Métal Industrie qui fabrique les marques Solymac Solutions cuisson (appareils de cuisson horizontale et fours à pizzas) et Delaubrac Le piano des chefs (fourneaux traditionnels pour les particuliers).
Bourgeois et Cometto (équipementier de l'Ain) forment France Equipement Grande Cuisine en 2016[2],[11],[12].
Bourgeois ferme définitivement les portes après une liquidation ordonnée par le Tribunal de commerce d’Annecy, le 15 mars 2016[2],[13]. La reconversion des locaux en centre culturel est envisagée[14],[15].
Notes et références
Voir aussi
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