Loading AI tools
musicien britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Simon Green alias Bonobo, né le , est un producteur, compositeur et DJ anglais, sur le label Ninja Tune.
Genre musical | Downtempo, trip hop |
---|---|
Années actives | Depuis 2000 |
Labels |
Tru Thoughts Ninja Tune |
Site officiel | www.bonobomusic.com |
Né le 30 mars 1976, Simon Green grandit dans le Hampshire rural. Son père, un joueur de banjo, organise des soirées folk à la maison. Influencé également par les œuvres de Bernard Herrmann et Ennio Morricone, il apprend la guitare et le piano[1].
Il commence sa carrière de DJ et producteur à Brighton, où il fera ses débuts en 1999[1],[2] avec le single Terrapin. Remarqué premièrement par Robert Luis, créateur du label Tru Thoughts, il sort l'album Animal Magic, non seulement autoproduit mais où il réalise également la majeure partie de l'instrumental. Il devient l'un des pionniers du style de musique downtempo. Sa musique a vite su séduire les grands labels du genre. Il signe un contrat chez Ninja Tune en 2001.
En 2003, il sort son deuxième album ''Dial ‘M’ for Monkey'', suivi trois ans plus tard par son premier grand succès commercial, Days to Come[1].
Il vit à Londres puis déménage à Brooklyn aux États-Unis en 2011. Après trois ans sans domicile fixe, il s'installe à Los Angeles[1].
Ses deux premiers albums Animal Magic (2000) et Dial 'M' for Monkey (2003) sont uniquement instrumentaux. Ils sont composés à l'aide de la technique du sample, très utilisée dans les styles hip-hop et trip hop des années 1990, et rendue possible grâce à l'évolution des échantillonneurs de l'époque tels que la MPC (Akai) ou la SP-1200 (E-MU) qu'il utilise[3]. Ainsi, sa musique est constituée d'une superposition d'échantillons sonores, composés à partir d'instruments réels ou virtuels pour la plupart, ou récupérés à partir de différentes sources musicales telles que des enregistrements sur vinyle[4]. D'ailleurs, la présence de craquements de vinyle dans certaines de ses compositions renforcent l'effet spirituel qu'elles dégagent.
Il ajoute à ses compositions les voix de la chanteuse Bajka et de Fink dans son album intitulé Days to Come (2006). Cet album a connu un grand succès grâce à sa richesse instrumentale et vocale. Il a été élu album de l'année 2006 par les auditeurs de Gilles Peterson[5], et son édition limitée vinyle s'est vendue à prix d'or[6] (le label Ninja Tune a réalisé un nouveau pressage en mars 2011 à cause de cela).
À partir de 2003, il forme un groupe live jouant en Europe et aux États-Unis comprenant entre autres la chanteuse Kathrin Deboer (du groupe Belleruche) et le batteur Jack Baker.
En 2009, il conclut sa longue période de tournée par la sortie du DVD Bonobo Live at Koko présentant une heure de concert live, puis il reprend la production musicale, travaillant cette fois-ci avec la chanteuse Andreya Triana pour produire un nouvel album intitulé Black Sands sorti en mars 2010. Cet album tranche avec les trois précédents, le tempo y est globalement augmenté, les styles sont plus variés, et il exploite de nouveaux sons que l'on retrouve dans la musique électro.
Depuis 2010, Bonobo reprend assidument sa tournée en Europe et aux États-Unis en alternant concerts live, DJ sets, et en accompagnant à la basse les concerts de sa nouvelle chanteuse Andreya Triana, alors proclamée « nouvelle égérie du label Ninja Tune », dont il coproduit avec Fink l'album solo Lost Where I Belong sorti en septembre 2010.
Le succès de son album Days to Come a entraîné une utilisation de certaines pistes dans les médias, à l'exemple de :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.