Boitel

Unité de mesure des grains et des farines

Au XIV^e siècle, à Beauvais, on disait un boitel (cas régime pluriel : boisseaus ou plutôt boitiaus en picard) pour désigner une unité de mesure d'environ douze litres métriques. Pour deux mines de blé, la redevance (taxe sur la valeur ajoutée) des communiers (gens du commun) et des bourgeois à l'évêque était d'un boitel de blé et d'un boitel de farine à raison de deux mines de blé qu'ils faisaient moudre (1 litre de farine correspond à 500 g et 1 litre de blé dur à 750 g). Il y avait huit boitels dans une mine de Beauvais. Une pinte de vin de Paris avait la contenance d'un quart de boitel de Beauvais^[1].

Voir aussi boisseau.

Patronyme

Boitel est un nom de famille notamment porté par :

• Claire Boitel (née en 1972), écrivaine française ;
• Guillaume Boitel (seconde moitié du XIV^e siècle), chevalier français au service de Charles V de France ;
• Jeanne Boitel (1904-1987), comédienne française, sociétaire de la Comédie-Française ;
• Léon Boitel (1806-1855), typographe et littérateur français ;
• Maurice Boitel (1919-2007), peintre français ;
• Pedro Luis Boitel (1931-1972), poète cubain et martyr chrétien ;
• Pierre Boitel, sieur de Gaubertin, écrivain français du commencement du XVII^e siècle.

Référence

1. Doyen et Lafontaine, Histoire de la ville de Beauvais depuis le XIV^e siècle, éd. Moisans, 1842, p. 27