Boëtius Adams Bolswert ou Boëtius Adamsz. à Bolswert ou Bodius (vers 1580, Bolsward - , Anvers)[1] est un graveur néerlandais du siècle d'or.

Faits en bref Naissance, Décès ...
Boëtius Adams Bolswert
Thumb
Boëtius Adams Bolswert, Portrait du jésuite Jean Berchmans
Naissance
Décès
Activités
Lieux de travail
Fratrie
Fermer

Biographie

Boëtius Adams Bolswert est né vers 1580 à Bolsward aux Pays-Bas.

Avec son frère Schelte Adams Bolswert né vers 1586, il s'installe à Amsterdam en 1611. Comme graveurs, les deux frères sont actifs à Amsterdam de 1611 à 1616. En 1620, ils s'installent à Anvers. Boëtius devient membre de la Guilde de Saint-Luc d'Anvers en 1620. En 1624, les deux frères Bolswert entrent dans l'atelier de Pierre Paul Rubens. Boëtius grave de nombreuses œuvres telles que les peintures d'après Michiel Jansz van Mierevelt, David Vinckboons, Abraham Bloemaert, Abraham van Diepenbeeck, Gerard Seghers, Francesco Mazzola dit Le Parmesan.

Il meurt le à Anvers.

Œuvres

  • Les horreurs de la guerre d'Espagne, quatre gravures d'après les dessins de David Vinckboons, 1610.
  • Scènes pastorales, gravures de Boëtius Adams Bolswert d'après Abraham Bloemaert, 1611.
  • Paysages, gravures d'après David Vinckboons et Gillis van Coninxloo, vers 1612-1614.
  • Portraits de Michiel Jansz van Mierevelt, d'Élisabeth et Frédéric de Bohême.
  • Le lit d'état de Philippe Guillaume, prince d'Orange, 1618, Rijksmuseum, Amsterdam.
  • Hendrick Aertssens (auteur des légendes des gravures), Sylva anachoretica Ægypti et Palæstinæ, cinquante gravures de portraits par Boëtius Adams Bolswert d'après Abraham Bloemaert, 1619.
  • Portrait du jésuite Jean Berchmans, vers 1621[2].
  • Joannem Bourghesium, Vitae, passionis et mortis Jesus Christi, Domini Nostri, mysteria, soixante-seize gravures par Boëtius Adams Bolswert, édité par Henri Aertssens, Anvers, 1622.
  • Père Antoine Sucquet, Via vitae aeternae, trente-trois gravures par Boëtius Adams Bolswert, 1623.
  • Boëcius Adams Bolswert, Le pèlerinage des sœurs Colombelle et Volontairette vers leur bien-aimé dans Jérusalem ; leurs aventures, empêchements et fins, texte et vingt-huit gravures par Boëtius Adams Bolswert, édité par Henri Aertssens à Anvers en 1626 pour le texte en flamant, en 1636 pour le texte en français[3].
  • Herman Hugo, Pia Desideria, quarante-huit gravures par Boëtius Adams Bolswert, 1628.
  • Abraham Bloemaert et Boetius Adams Bolwert, Ad sacrum speculum recurris? Hare fixus atque stupe intimoque ocello sanctorum legito parentum eremum, Abr. Bloemaert Invet. ; Boetius A. Bolvert Sculp, 1612[4].

Galeries

Sylva anachoretica Ægypti et Palæstinæ, 1619

Via Vitæ æternaæ, 1623

Pia Desiderada, 1628

Expositions

Réception critique

  • « Ces images, même si elles ne sont pas dénuées de tout caractère moralisateur, illustrent une grande partie des événements du récit. À la manière de Montano, d'Otto van Veen ou de Herman Hugo, mais dans un style plus ingénu et plus divertissant, l'artiste retrace l'odyssée de l'âme chrétienne sur le chemin, semé d'embûches, qui doit la ramener à Dieu. Le couple mis en scène n'est toutefois pas celui de l'âme et de l'amour de Dieu, mais celui du vice et de la vertu, incarnés par deux sœurs qui rappellent la polarité entre les Vierges folles et les Vierges sages. » - Ralph Dekoninck, sur Le Pèlerinage des sœurs Colombelle et Volontairette vers leur bien-aimé dans Jérusalem[7]

Musée et collections publiques

Collections privées

Notes et références

Annexes

Wikiwand in your browser!

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.

Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.