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roman d'Anna Sewell De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Prince noir ou Black Beauty (titre intégral : Black Beauty : The Autobiography of a Horse) est l'unique roman d'Anna Sewell, qui l'écrivit de 1871 à 1877, alors qu'elle était souvent malade[1].
Prince noir / Black Beauty | |
La première édition anglaise de 1877 (Londres) | |
Auteur | Anna Sewell |
---|---|
Pays | Royaume-Uni |
Genre | Roman pour la jeunesse Aventure animalière |
Version originale | |
Langue | Anglais britannique |
Titre | Black Beauty |
Éditeur | Jarrolds and Sons |
Lieu de parution | Royaume-Uni |
Date de parution | |
Version française | |
Éditeur | Georges Bridel et Cie (Suisse) Éditions Deux coqs d'or (France) |
Lieu de parution | Lausanne (Suisse) Paris (France) |
Date de parution | 1912 (Suisse) 1965 (France) |
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Le roman a été publié en Angleterre le .
En Suisse, il paraît en 1912 sous le titre : Prince Noir : souvenirs d'un cheval[2].
En France, il est publié pour la première fois en 1965[3] sous le titre : Les Aventures de Prince noir. La dernière édition en France (2012) porte le titre : Prince noir[4].
L'histoire est l'autobiographie fictive d'un cheval nommé Black Beauty, confronté à la cruauté ou bien à la sympathie des hommes dans l'Angleterre du XIXe siècle. Chaque chapitre du roman raconte un incident de la vie de Black Beauty et contient une leçon ou une morale en rapport avec le traitement des chevaux à l'époque. Le roman d'Anna Sewell a d'ailleurs contribué à l'amélioration du sort des chevaux au Royaume-Uni.
L'histoire, racontée à la première personne, est l'autobiographie d'un cheval nommé Black Beauty, qui commence sa vie de poulain dans une ferme anglaise. Le roman raconte les mésaventures de ce cheval, vendu par ses premiers propriétaires, jusqu'à devenir cheval de fiacre dans les rues de Londres. Tout au long de l'histoire, Black Beauty est confronté à la cruauté ou la sympathie des hommes, et continue à faire le travail qu'on lui demande avec courage.
Chaque chapitre du roman raconte un incident de la vie de Black Beauty et contient une leçon ou une morale en rapport avec le traitement des chevaux à l'époque.
Black Beauty consacre également deux pages à l'utilisation de la fausse rêne et des œillères chez les chevaux, concluant que l'utilisation de ces objets est responsable d'un grand nombre d'accidents chez les chevaux d'attelage de nuit, le cheval voyant beaucoup mieux dans le noir que n'importe quel humain.
« Il n'y a pas de religion sans amour, et les gens pourront parler autant qu'ils le voudront de leur religion, s'ils n'apprennent pas à être aussi bons avec les animaux qu'avec les humains, c'est une imposture »
— Black Beauty, Chapitre 13, dernier paragraphe.
Étant dans l'impossibilité de marcher à cause d'un accident lorsqu'elle était jeune, Anna Sewell commence à s'intéresser aux chevaux très tôt dans sa vie en passant de longues heures à conduire à se déplacer en calèche, de la gare à son travail. Elle est introduite dans le monde de l'écriture par sa mère, Mary Wright Sewell (1798-1884), Quaker de religion et auteur populaire de romans pour la jeunesse.
À l'origine, Black Beauty n'est pas conçu pour être un roman pour la jeunesse mais pour ceux qui travaillent quotidiennement avec les chevaux. Il est influencé par un essai sur les animaux, Essay on Animals, d'Horace Bushnell (1802-1876) qu'Anna Sewell a lu[5].
En racontant l'histoire d'un cheval sous la forme d'une autobiographie, Anna Sewell donne naissance à un nouveau genre littéraire[6]. Ce roman se montre très en avance sur son temps en matière de protection animale, en prenant parti contre l'enrênement en attelage, les œillères et la caudectomie. D'après Amélie Tsaag Valren, il « préfigure d’une certaine manière la disparition du cheval en ville. Anna Sewell montre que cet animal de chair et de sang, qui ressent la douleur et la tristesse, n’a pas sa place dans l’environnement urbain et la société industrielle de Londres »[7].
Lorsque le roman sort, il provoque la controverse en Angleterre puisque l'auteur y dénonce les mauvais traitements infligés aux chevaux. Ce n'est que plus tard que le livre devient un best-seller, mais Anna Sewell décède cinq mois après sa publication. Elle affirma que la visée de ce roman était d'améliorer le sort des chevaux d'Angleterre[1].
Chevaux
Propriétaires de Black Beauty
Le roman est devenu très vite un succès populaire auprès de la jeunesse et un classique du genre pour des générations d'enfants scolarisés, surtout en Grande-Bretagne. Au-delà du message en faveur de la protection des animaux, Black Beauty incite au respect, à la gentillesse et au courage. Sa description des traitements infligés aux chevaux de travail contribue à l'abandon de la fausse rêne (ou enrênement), utilisé à l'époque victorienne comme instrument de mode pour relever la tête des chevaux d'attelage, endommageant ainsi parfois gravement leur encolure[6].
Le roman a été adapté plusieurs fois à la télévision et au cinéma :
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