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compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Bertrand Dubedout est un compositeur français né le à Bayonne.
Naissance |
Bayonne, France |
---|---|
Activité principale | Compositeur |
Style | Musique contemporaine |
Activités annexes | Codirecteur artistique d'éOle |
Éditeurs | Éditions Billaudot |
Formation | Conservatoire national supérieur de musique de Paris |
Maîtres | Pierre Schaeffer, Guy Reibel, Marie-Françoise Lacaze, Guy Maneveau |
Enseignement | Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse |
Site internet | Site officiel |
Après sa scolarité et ses études initiales de piano à Bayonne, Bertrand Dubedout suit ses études musicales supérieures à l'université de Pau avec Guy Maneveau et Marie-Françoise Lacaze, puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de composition électroacoustique et recherche musicale de Pierre Schaeffer et Guy Reibel où il obtient un prix de composition en 1981, ainsi qu'à l'université Paris-VIII et au Centre d'études polyphoniques de Paris[1].
Il reçoit en 1997 le prix Claude Arrieu de la Sacem[1], et est compositeur en résidence à la Villa Kujoyama de Kyôto au Japon[2] en 1999, à Montréal en 2014 (Université McGill, Conservatoire de musique de Montréal et Université de Montréal), au Studio für elektroakustische Musik (SeaM) de la Hochschule für Musik Franz Liszt et de l'Université du Bauhaus à Weimar en 2015[3].
Ses œuvres, publiées par Gérard Billaudot Éditeur à Paris[4], sont régulièrement interprétées en France, en Europe[5], aux États-Unis[6], au Canada[7], en Chine[8], en Corée[9] et au Japon[10].
En 1988, Bertrand Dubedout fonde à Toulouse et assure la direction musicale de l'ensemble Pythagore[11] avec lequel il programme et interprète les œuvres de plus de 150 compositeurs en France, en Europe et au Japon, et enregistre pour les labels Musique française d'aujourd'hui-Radio France, L'empreinte digitale[12] et éOle Records[13].
En 1998, il fonde avec Pierre Jodlowski le festival Novelum à Toulouse qui deviendra l'un des principaux festivals de musique d'aujourd'hui en Europe et connaîtra 17 éditions[14]. C'est également avec Pierre Jodlowski qu'est créée éOle, structure de création et de production musicales accueillie en résidence à Odyssud Blagnac dont ils sont codirecteurs artistiques. Outre les créations, les concerts, les festivals, ainsi qu'un nouveau Forum : ByPass, lancé en 2015 par Bertrand Dubedout[15], éOle développe également son propre label discographique, éOle Records, qui a obtenu de prestigieuses récompenses dans la presse et les institutions professionnelles[16].
Bertrand Dubedout est professeur de composition électroacoustique au Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse[17]. Il est par ailleurs amené à donner des conférences et master-class dans des institutions françaises et internationales telles que l'Académie Sibelius d'Helsinki, l'université municipale des Arts de Kyoto, l'université Aïchi des beaux-arts de Nagoya, le Centre culturel de Belém à Lisbonne, l'université Cadi Ayyad de Marrakech, la Hochschule für Musik Carl Maria von Weber de Dresde, la Hochschule für Musik Franz Liszt Weimar et l'université du Bauhaus de Weimar, le Conservatoire Jesus Guridi de Vitoria, l'université de Montréal et l'université McGill.
À partir de 1992, la production musicale de Bertrand Dubedout se structure en grands cycles thématiques.
Ce cycle puise sa source dans la lecture de l'œuvre poétique d'André du Bouchet : le compositeur et le poète ont entretenu une correspondance régulière, rythmée par l'écoute et le commentaire des différents livres du cycle[18]. Il est également imprégné de l'intérêt du compositeur pour la musique traditionnelle du Japon (Gagaku, musique du Nô)[19].
C'est en 1999, au cours d'une résidence de plusieurs mois à la Villa Kujoyama à Kyôto[2] que le compositeur entreprend la composition de NARA – Une fresque électroacoustique inspirée du rituel Shuni-e, ou Omizutori du Temple Todai-ji de Nara. Cette vaste fresque en six parties, ou veilles, déploie sur une durée d'une heure et quarante cinq minutes des matériaux issus de phonographies réalisées au Japon à Nara, Kyôto, Tôkyo, Koyasan, Nagoya au cours de cette résidence, ainsi qu'au cours de deux autres séjours au Japon en 1999 et 2000[20]. Achevée au studio éOle en 2001, cette œuvre a fait l'objet d'une commande de l'État, et d'une commande de l'INA-GRM pour la cinquième partie[21]. La première audition a eu lieu le à Grenoble dans le cadre du Festival 38e Rugissants[22]. Cette œuvre a donné lieu à deux éditions discographiques successives chez L'empreinte digitale puis éOle Records.
Le cycle VOI(yages)X est consacré à la voix chantée et à l'exploration d'autres langues, proches ou lointaines. Il comprend à ce jour deux œuvres :
En 2010 et 2011, Bertand Dubedout, répondant à une suggestion du percussionniste Jean Geoffroy et à une commande du Grame (CNCM Lyon), réunit Christophe Bergon (metteur en scène et scénographe), Christophe Lebreton (développeur informatique), et Frédéric Fachena (metteur en scène) pour la réalisation d'un spectacle multimédia : Endless Eleven — Action musicale, scénique et vidéographique pour un percussionniste et un environnement électronique interactif. Onze séquences musicales intégrant la vidéo, le texte, le jeu scénique, l'électronique, l'interaction en temps réel et la lumière se succèdent pour créer un portrait imaginaire et très improbable d'Emmanuel Kant, à mesure que se déploie une enquête autour du chiffre onze[24]. L’œuvre est créée à Lyon en , lors de la biennale Musiques en scènes[25].
Plusieurs œuvres issues de ce spectacle sont publiées indépendamment :
Les années 2009 à 2013 voient naître trois œuvres d'un cycle inspiré par l'Inde et l'hindouisme, consécutif à un séjour du compositeur à Bénarès et au Rajasthan (Jaisalmer et Jaipur) en 2008.
À partir de 2012, Bertrand Dubedout met en chantier le cycle Zazpiak (sept en basque), fondé sur les typologies de jeu de la tradition immémoriale de Txalaparta au Pays basque.
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