Ils parlent le benga, une langue bantoue. Le nombre total de locuteurs a été estimé à 4 100, dont 3 000 en Guinée équatoriale (1995) et 1 100 au Gabon (2004). L'espagnol et le français sont également utilisés[8].
Majoritairement catholiques, beaucoup restent attachés à leurs croyances traditionnelles[9] et vénèrent un Être suprême (Ndjambé[10]).
Robert Hamill Nassau, missionnaire presbytérien américain, médecin et linguiste, vécut en pays benga entre 1861 et 1871 et élabora la première traduction de la Bible en benga[11].
Aujourd'hui la plupart des Bengas vivent de la pêche[1].
(es) Carlos Gonzalez Echegaray, « Rutas y Etapas de los Pueblos Playeros de la Guinea Continental Española », in Conferencia Internacional de Africansitas Occidentales, vol. 2, 1954, p.327-351
Hubert Deschamps, «Shaké et Danbomo», dans Traditions orales et archives au Gabon. Contribution à l'ethno-histoire, Paris, Berger-Levrault, (lire en ligne[PDF]), p.124-125
(es) Ibía Dy'Ikèngue et Práxedes Rabat Makambo (introduction, traduction et notes), Costumbre bengas y de los pueblos vecinos, Madrid, SIAL, , 181p. (ISBN84-95498-89-8)
(en) David E. Gardinier, Historical dictionary of Gabon, vol.XXXVII, Metuchen (N.J.) - Londres, Scarecrow press, , 466p. (ISBN0-8108-2768-9)
Max Liniger-Goumaz, Connaître la Guinée équatoriale, Rouen, Éd. des peuples noirs, , p.23-28
(es) Fernando Muakuku Rondo Igambo, Conflictos étnicos y gobernabilidad: Guinea Ecuatorial, Barcelone, Ediciones Carena, , 195p. (ISBN978-84-96357-26-6, présentation en ligne)
Anges Ratanga-Atoz, Les peuples du Gabon occidental: Ng'omyènè, Shekiani, Bakèlè, Benga, Ngubi, Gisire, Varama, Lumbu, Vili et Fang pendant la première période coloniale (1839-1914), t.I: Le cadre institutionnel, Libreville, Éditions Raponda Walker, , 359p. (ISBN2-912776-17-1)
(es) Diego Saavedra y Magdalena, España en el África Occidental: Río de Oro y Guinea, Madrid, F. Fé, , 210p.