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La bataille de Benghazi du se déroule lors de la seconde guerre civile libyenne. Elle oppose les partisans du général Khalifa Haftar à des brigades islamistes.
Date | |
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Lieu | Benghazi |
Issue | disputée |
Armée nationale libyenne | Ansar al-Charia Brigade des martyrs du 17 février |
• Khalifa Haftar | • Muhammad al-Zahawi |
6 morts au moins[1] (selon le général Haftar) |
60 morts au moins[1] (selon le général Haftar) |
Deuxième guerre civile libyenne
Batailles
Coordonnées | 32° 07′ 00″ nord, 20° 04′ 00″ est |
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Le , des affrontements éclatent à Benghazi, entre d'anciens rebelles de la guerre civile de 2011. Les affrontements opposent d'un côté les partisans du général à la retraite Khalifa Belqasim Haftar, regroupés sous le nom d'« Armée nationale libyenne », et de l'autre la Brigade des martyrs du 17 février et les salafistes d'Ansar al-Charia[3],[4].
Le général Haftar déclare que son objectif est de rétablir la légitimité de l'État libyen. Cependant, cette offensive n'est par approuvée par le gouvernement libyen, qui donne l'ordre à l'armée régulière de contrôler tous les groupes armés opérant dans Benghazi[3]. Le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, appelle « l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe armé qui tente de contrôler Benghazi par la force des armes »[4].
Le , des miliciens du général Haftar, soutenus par des hélicoptères, attaquent des positions d'Ansar al-Charia[3]. Des unités de l'aviation libyenne rallient également les forces du général Haftar; des avions bombardent alors des positions d'Ansar al-Charia et de la Brigade des martyrs du 17 février. Ces derniers ripostent par des tirs de canons anti-aériens[5].
Les affrontements ont lieu à Benghazi, mais aussi dans la région de Sidi Fradj, au sud de la ville[4].
La situation se calme le 17 mai dans l'après-midi, mais le général Haftar déclare que « l'opération va continuer jusqu’à purger Benghazi des terroristes ». Un de ses porte-paroles, le colonel Mohamed Hijazi, publie un communiqué dans lequel il demande aux habitants des quartiers de Guewercha à l'ouest et de Sidi Fradj au sud d'évacuer les lieux. Ces déclarations font craindre l'imminence d'une offensive dans ces quartiers, où les groupes islamistes sont bien implantés[6].
Mais le gouvernement libyen qualifie le général Haftar de « hors-la-loi » et l'accuse de vouloir effectuer un coup d’État. Le président du Congrès général national, Nouri Abou Sahmein, prévient que « tous ceux qui ont participé à cette tentative de coup d’État vont être poursuivis par la justice ». Le général Haftar dément ces accusations et déclare à la presse : « Notre opération n’est pas un coup d'État et notre objectif n’est pas de prendre le pouvoir. [...] Cette opération vise un objectif précis qui est d’éradiquer le terrorisme »[6].
Le , des groupes armés islamistes dont Ansar al-Sharia s'emparent d'une base militaire à Benghazi qui servait comme quartier général de la brigade de forces spéciales Al-Saiqa loyale au général Haftar[7].
Le , les violences ont fait 43 morts et plus de 100 blessés selon le ministère de la Santé[1]. Le soir du , le ministère de la Santé annonce que le bilan est de 79 morts et 141 blessés[2].
Le , le général Haftar affirme de son côté que 6 de ses hommes et 60 islamistes ont été tués[1].
Les combats ont continué aux mois de juin, juillet et et se sont par ailleurs étendus à Tripoli près de l'aéroport. Le , les États-Unis font évacuer leur ambassade à Tripoli vers la Tunisie[8].
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