Basilique Santo Spirito
église à Florence, Italie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La basilique Santo Spirito (basilica di Santa Maria del Santo Spirito) ou basilique du Saint-Esprit, est une des principales églises de Florence, en Italie.
Basilique Santo Spirito | |
La façade du XVIIIe siècle | |
Présentation | |
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Nom local | Basilica di Santa Maria del Santo Spirito |
Culte | Catholicisme |
Type | Basilique mineure |
Début de la construction | fin XVe siècle |
Architecte | Filippo Brunelleschi |
Style dominant | Architecture Renaissance |
Site web | www.basilicasantospirito.it |
Géographie | |
Pays | Italie |
Région | Toscane |
Ville | Florence |
Coordonnées | 43° 46′ 03,5″ nord, 11° 14′ 54,37″ est |
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Habituellement nommée simplement Santo Spirito, elle est située au sud de l'Arno, dans le quartier Oltrarno. Elle est de style architecture Renaissance.
L'église a été construite sur les ruines d'un couvent augustin du XIIIe siècle détruit par un incendie en 1371. Ce couvent était un important centre intellectuel, comprenant écoles, hospices, réfectoires pour les pauvres, ainsi qu'une bibliothèque qui fut enrichie par le legs de Boccace.
Filippo Brunelleschi en dessina les plans vers 1444 deux ans avant sa mort en 1446. Les plans furent remaniés et les travaux entrepris par Antonio Manetti, Giovanni di Domenico da Gaiole et Salvi d'Andrea, lequel fut aussi responsable de la construction de la coupole (1479-1482) avec Il Cronaca. Le campanile est de Baccio d'Agnolo (1503).
En 1470, Francesco Botticini, membre de la Compagnie de l'archange Raphaël (Il Raffa), réalisa pour leur autel le tableau des Trois Archanges avec Tobie, aujourd'hui conservé au musée des Offices[1].
L'aspect actuel de la façade est dû à un enduit du XVIIIe siècle qui a recouvert les peintures des pilastres et des corniches.
Tout d'abord, Brunelleschi souhaitait orienter l'église la façade au nord, vers l'Arno, pour permettre une vue spectaculaire depuis le fleuve par la création d'une nouvelle place. L'idée fut cependant immédiatement abandonnée en raison de la présence d'importantes demeures nobles entre l'église et la rivière, qui existent encore aujourd'hui.
En conservant l'ancienne orientation, Brunelleschi avait carte blanche, au moins dans la phase de conception, pour réaliser un bâtiment extrêmement rationnel, où, comme le montre clairement le plan, la forme d'une croix latine est bordée, sur tout le périmètre, d'une loggia régulière, avec des structures architecturales clairement marquées par les murs par le contraste du gris pietra serena et de la blancheur du plâtre.
Les trois nefs sont séparées par des colonnes en pietra serena, avec des chapiteaux corinthiens et des pulvini qui soutiennent des arcs en plein cintre et des voûtes d'ogives. Ils s'étendent dans les bras du transept et la tête de croix, créant un chemin de ronde continu sur tout le périmètre, à l'exception de la contre-façade, qui avait pour précédents la cathédrale de Pise et celle de Sienne.
Au centre se trouve le maître-autel, point d'appui de toute l'architecture, surmonté d'un dôme. On peut saisir l'extrême dynamisme de la variation continue du point de vue à travers la séquence rythmique des arcs et des colonnes, qui créent des rangées de perspective également transversalement, vers les niches et les portails.
La lumière souligne le rythme aérien et élégant des espaces, entrant progressivement par les différentes ouvertures, plus grandes dans la claire-voie de la nef centrale et depuis les oculi de la coupole. Les nefs latérales se retrouvent ainsi plus sombres, dirigeant inévitablement le regard vers le nœud lumineux de l'autel central.
Le corps de l'église comporte 3 nefs et 36 chapelles latérales et le baldaquin baroque à marbres polychromes a été rajouté par Giovanni Battista Caccini et Gherardo Silvani sur le maître-autel en 1601.
L'église est restée sans décoration jusqu'au XVIIIe siècle avec des murs blanchis.
L'envers de la façade est de Salvi d'Andrea et elle comporte un vitrail représentant la Pentecôte de Pietro Perugino.
La sacristie à plan octogonal est de Simone del Pollaiolo (1489). Elle renferme une œuvre de jeunesse de Michel-Ange, un crucifix à la représentation inhabituelle, où le corps du Christ est sculpté d'après l'anatomie d'un corps d'adolescent et nu.
Le couvent comporte également deux cloîtres, le cloître des Morts et le Grand Cloître (Chiostro dei Morti et Chiostro Grande), le premier construit en 1600 par Alfonso Parigi, le second plus ancien, en 1564-1569, par Bartolomeo Ammannati.
Le Cenacolo di Santo Spirito comporte une grande fresque de la Crucifixion et un fragment de la dernière Cène, les deux d'Andrea Orcagna (1360-1365).
De l'entrée vers le transept :
De l'entrée vers le transept :
Du côté droit, huit chapelles, deux sur les petits côtés et quatre du côté droit, dans le sens horaire :
Dans le sens horaire :
Dans le sens horaire :
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