Bande des quatre, dans le langage du Front national, l'ensemble formé par le PCF, le PS, l'UDF et le RPR[1] (les deux derniers remplacés depuis par le MoDem/UDI et l'UMP/LR); cette expression a ensuite été remplacée par les néologismes UMPS puis RPS[2],[3],[4]
La Bande des quatre, l'auteur de bande dessinée Jijé et trois de ses disciples, qui sont les piliers du journal Spirou après la Seconde Guerre mondiale: André Franquin (avec la série-vedette du magazine), Morris (avec Lucky Luke) et Will (avec la reprise de Tif et Tondu)
En radio
La Bande des quatre, les quatre stations émettant sur les grandes ondes autrefois: France Inter (162kHz), Europe 1 (183kHz), RMC (216kHz) et RTL (234kHz) (France Inter n'émet plus en grandes ondes depuis le 1/01/2017 et Europe 1 n'émet plus en grandes ondes depuis le 1/01/2020)
«Le ras-le-bol populaire surtout, cette culture protestataire française mêlée de colère sociale, qui produit une volonté devenue explicite "d'essayer autre chose", le FN arrivant ainsi à approcher son rêve, qui remonte loin: "ni gauche, ni droite" comme dit la fille Le Pen, celle de la banalisation, et apparaître comme "l'alternative nationale" (et au passage régionale), alternative face à "la bande des quatre" disait son père (à propos du PS-PC, du RPR-UDF d'il y a 20 ans), face à "l'UMPS" martèle encore à plaisir l'héritière, avec une délectation vorace.» dans
Jean-Philippe Moinet, «FN: les boussoles citoyennes ont-elles perdu le Nord?», Le Huffington Post, 6 novembre 2015