Henry Balfour Gardiner, né le à Londres – mort le à Salisbury, est un enseignant et compositeur britannique.
Nom de naissance | Henry Balfour Gardiner |
---|---|
Naissance |
Londres Royaume-Uni |
Décès |
(à 72 ans) Salisbury Royaume-Uni |
Activité principale | Compositeur, enseignant |
Descendants | John Eliot Gardiner (petit-neveu) |
Famille | Alan Henderson Gardiner (frère) |
Il était le grand-oncle du chef d'orchestre John Eliot Gardiner et le frère aîné de l’égyptologue Alan Henderson Gardiner.
Biographie
Balfour Gardiner commence l’étude du piano à cinq ans et compose dès l’âge de neuf ans[1]. En 1891, il bénéficie d’une bourse pour entrer à la Charterhouse[1], puis étudie au Conservatoire Hoch à Francfort-sur-le-Main (1894–1896) la composition avec Iwan Knorr et le piano avec Lazaro Uzielli – un élève de Clara Schumann. Il y est profondément influencé par Wagner et Tchaïkovski[1]. Il entre ensuite au New College d'Oxford (1896), mais lors de ses congés retourne à Francfort pour des cours privés avec Knorr[1]. Ses espoirs de devenir soliste sont réduits à néant en raison d'une paralysie partielle : il se consacre alors entièrement à la composition[1]. En 1901, il se rend à Sondershausen pour y étudier la direction d'orchestre. Deux œuvres de jeunesses y sont données (une symphonie et une ouverture). En 1903, aux Broadwood Concert de Londres, son quintette à cordes est donné en première audition[1].
Au début du siècle, il remporte un certain succès en tant que membre de l'école de chant traditionnel anglais[2], les réunissant en recueil[3] (1905–1907). Il enseigne le chant à Winshester pendant une brève période[3] (1909).
En 1911 il remporte un succès immédiat avec Shepherd Fennel’s Dance donné aux Proms[1], et lors d'une série de concerts qu'il finance, donné au Queen's Hall en 1912 et 1913, dévolus à Arnold Bax, Gustav Holst et Vaughan Williams et aux étudiants de Francfort dont il fait partie, dits « groupe de Francfort », avec Percy Grainger, Frederic Austin (en), Cyril Scott, Roger Quilter et Norman O'Neill. Gardiner utilise sa fortune pour aider directement ses amis musiciens : il offre notamment à Holst la première représentation privée des Planètes en 1918 et soulage Frederick Delius de ses soucis financiers, en achetant sa maison de Grez-sur-Loing, avec location gratuite à vie[1].
Il se retire de la vie musicale pour cultiver sa terre dans le Whilshire[2], à Ashampstead et en 1927 dans le Dorset, où il se consacre à la mise en valeur de la forêt[1].
Œuvres
Sa production en tant que compositeur est assez limitée. Sa nature auto-critique, presque pathologique, l'amène à détruire nombre de ses œuvres[1].
Elle comprend une symphonie en ré, une Phantasy pour orchestre, Shepperd Fernnell's Danse (1911) une pièce symphonique d'après Hardy qui est son plus grand succès[3], de la musique chorale et de la musique de chambre[2], dont un quintette à cordes. Il écrit aussi des mélodies et pour le piano[3].
- Quintette à cordes (1903)
- English Dance, pour orchestre (1904)
- Quatuor à cordes en si-bémol majeur (1905)
- Symphonie en ré majeur (1908)
- Phantasy, pour orchestre (1908) création 1914
- Evening Hymn pour chœur (1908)
- Te lucis ante terminum pour chœur
- Shepperd Fernnell's Danse, pour orchestre (1911) création au Proms
- A Berkshire Idyll, pour orchestre (1913) création 1955
- Overture to a Comedy
- News from Wydah, pour solistes chœur et orchestre
- April
- Philomela
- A Sailor’s Piece, pour piano (1922)
- Fantasia for Left Hand, pour piano (1925)
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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