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style de danse caractérisé par son aspect acrobatique et ses figures au sol De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La breakdance[1], aussi appelé breaking[2], break, b-boying, b-girling est un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. Un danseur de breaking est appelé Bboy ou b-boy (pour un homme), Bgirl ou b-girl (pour une femme).
Sport olympique depuis | 2024 |
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Autres appellations | Bboying |
Bien qu’on pense qu'il est né aux États-Unis, des archives montrent qu'une forme de breaking était dansée en Afrique, plus exactement à Kaduna, au Nigéria, dans les années 1950[3].
Il y a souvent un amalgame entre le breaking et d'autres danses. Quand la presse s'y intéresse, au début des années 1980, elle ignore qu'une véritable culture de la danse a toujours été omniprésente aux États-Unis ; elle y voit un phénomène spontané et labellise toutes les nouvelles danses sous le terme unique de « breakdance ». Parmi ces danses assimilées au breaking, il y a : le good foot, le popcorn, le funky chicken, le locking, le hustler, le popping (avec le smurf[a] ou l'electric boogaloo, créé par les Electric Boogaloos), le hip-hop « new style » (dit « new school » aux États-Unis[réf. nécessaire]) et encore par exemple le krump, créé par Tight Eyez et Big Mijo. Ces danses étaient très populaires à l'époque des débuts du break et certains b-boys l'incluent dans leur programme.
Voici des nom de groupe demouvement : les systèmes, les backwork, les huperwork, les backwork, les powermouve(ect : le 24), les killermouve, etc.[incompréhensible]
Il est difficile de dater précisément une genèse du breaking.
Dans le documentaire Freshests Kids, Trac2 de Starchild La rock explique que d’aussi loin qu’il le sache (il appuie sur le fait que c’est SON point de vue), les fondations du break ne sont pas arrivées avant 1970. Il y avait des breakers qui avaient l’habitude de breaker principalement debout. (Le terme break vient de DJ Kool Herc qui utilisait les breaks de ses disques pour chauffer la piste en les faisant tourner en boucle, par une technique de DJ qu'il appelait « Merry Go Round »). Kool Herc expliquait que sa technique rendait les danseurs fous, au point qu'ils atteignaient un point de non-retour (point-break)
Melle Mel (MC des Grandmaster Flash and the Furious Five) : « C’était comme un nouveau mouvement, gigantesque, quelque chose de spontané qui est arrivé dans les parcs. » Melle Mel explique que l’un des frères Nigga Twins avait l’habitude de descendre au sol pendant les soirées de DJ Kool Herc et que l'un des mouvements qu'il pratiquait ainsi consistait à tourner sur lui-même. Le MC ajoute que c’est la première fois qu’il voyait quelqu’un descendre au sol.
Le DJ d'origine jamaïcaine Kool Herc se rend compte que l'énergie des gens sur la piste de danse atteint son paroxysme à certains passages d'une chanson où ne sont présentes que la ligne de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise deux tourne-disques et met le même disque sur les deux platines. Il passe ainsi d'un disque à l'autre, répétant un même passage, qui s'appelle un break, ou breakbeat. Comme les premiers breakers fréquentaient beaucoup les soirées de Kool Herc, celui-ci les a surnommés les breakers ou B-Boys (B pour Break).
Par ailleurs, dans les années 1970, Afrika Bambaataa, d'abord membre des Bronx River Projects puis créateur de l'Universal Zulu Nation, va vouloir canaliser l'énergie des jeunes gens de son quartier dans des activités artistiques pour éviter qu'ils ne finissent dans des gangs. Avec DJ Kool Herc et Grandmaster Flash, ils vont faire naitre un nouveau mouvement : le hip-hop, dont les quatre piliers sont le MCing, le writing, le deejaying et le b-boying. Afrika Bambaataa créera également l'un des premiers groupes de Bboys, les Zulu Kings.
En 1979, avec des groupes comme Zulu Kings ou bien Nigger Twins, on peut enfin parler de breaking. Les figures de sol basiques sont alors le six-pas (six-temps ou six steps), le trois-pas (trois temps, ou three steps), les freezes (baby freeze, ou le tracks — freeze exécuté à la fin d'une phase comme coupole —), le back-spin phase (rotation sur le dos), le windmill (moulin, ou coupole).
Le break va alors connaître une période d'effervescence et de créativité qui ne sera plus jamais égalée avec des groupes comme Rock Steady Crew, New York City Breakers et Dynamic Rockers. De nouveaux mouvements, plus acrobatiques, font leur apparition : le hand glide, la couronne (halos), le thomas[b].
En France, la première apparition officielle du breaking remonte à la tournée New York City Rap organisée par Europe 1 en 1982, où est présent le Rock Steady Crew. En 1984, l'émission télévisée de Sydney, H.I.P. H.O.P. popularise la culture hip-hop en France ; le jury de l'émission était les P.C.B. (Paris City Breakers). L'intérêt pour le break et le hip-hop s'essouffle assez rapidement, pour connaitre un renouveau au début des années 1990.
En 1990, en Belgique il est organisé un championnat de breaking : les breakers profitent des faveurs que s'attirent des nouvelles danses venues des États-Unis telles que la hype (cf. les clips de Bobby Brown ou MC Hammer). Le championnat organisé à Bruxelles devra cependant être annulé en raison d'affrontements entre certaines bandes rivales ; une version underground de ce tournoi s'organise alors de façon spontanée, et sa qualité convaincra les participants de formaliser les institutions au breaking pour concrétiser le potentiel artistique européen. Un an après, le Battle of the Year est créé en Allemagne.
À partir de 1986, le hip-hop, et le breaking surtout, deviennent démodés à New York, et, du coup, subissent le même sort partout en Europe.[réf. souhaitée]
Des compétitions internationales et nationales sont régulièrement organisées depuis les années 1990. Ces compétitions prennent la forme de battles dont l'issue est votée par un jury. D'abord organisés par des amateurs et des passionnés, ceux-ci ont rapidement été médiatisés favorisant la professionnalisation des meilleurs bboys/bgirls, par les récompenses financières et le sponsoring de marques, pour la plupart de boissons énergisantes (Red bull avec le Red Bull BC One, Monster Energy avec le battle SilverBack, etc.). Ces dernières années, les deux circuits professionnels internationaux majeurs étaient le Red Bull BC One pour la compétition en solo et le Battle of the year pour la compétition en équipe[4].
En France, entre 2000 et 2020, plusieurs battles se sont auto-proclamés « championnat de France » en l'absence de compétitions officielles, avec entre-autres le Bboyfrance qui a su s'imposer au fur et à mesure des années[5].
En 2020, le break français a rejoint la Fédération française de danse qui lancera les premières compétitions reconnues par une fédération et permettant l'accès au statut de sportif de haut niveau en vue de l'intégration de cette discipline aux Jeux olympiques et facilitant encore la professionnalisation de la pratique[6].
Pour les Jeux olympiques d'été de 2024, la discipline du breaking sera retenue.
Le breaking se pratique en solo ou en équipe, en général au milieu d'un cercle de personnes. Les danseurs dansent chacun à leur tour en faisant un « passage » qui se déroule de la manière suivante :
En général, chaque danseur fait partie d'un crew, avec un nom d'équipe approprié. Issue des quartiers difficiles du Bronx, cette danse en a conservé un certain esprit de gangs : ainsi, les crews se défient souvent les uns des autres (battle) ; les deux crews se font face et effectuent des passages successifs. Le vainqueur est choisi par le public ou à l'applaudimètre, ce qui a engendré des discussions interminables en raison de la partialité de cette méthode. Très vite des défis officiels jugés par des danseurs-arbitres ont été organisés, comme la compétition internationale Battle of the Year, qui se déroule dans différentes villes du monde tous les ans, ou le Red Bull BC One qui réunit chaque année dans un pays différent des danseurs de différents groupes.
Une phase (power move) est un mouvement des plus difficiles à exécuter. Toutes les phases comportent une rotation (spin), qui fournit l'énergie nécessaire à l'exécution de la figure. Le Thomas (flare) est une phase difficile : il s'agit d'utiliser la rotation des jambes avec le bassin (en écart qui tourne autour du buste / bras) pour se porter facilement deux changements de main d'appui par tour.
La couronne (halo) consiste à partir en départ trax. Ensuite, grâce à l’impulsion des bras et des jambes, le corps monte sur la tête et le danseur enchaine immédiatement une rotation sur la tête (le corps à environ 45 degrés), puis retombe en position de trax tout continuant de tourner et ainsi de suite.
La coupole windmill (ou moulin) est la première coupole à avoir été créée, donc la plus simple. Il s'agit de faire une rotation sur le dos et ensuite de revenir en trax (tout en gardant la rotation) et repartir sur le dos et revenir en trax et ainsi de suite, avec la rotation. Les jambes sont tendues et écartées.
D'autres coupoles ont ensuite été inventées.
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