L’avenue se termine place du Château (place du Général-Gouraud) après une inclinaison de son orientation vers le nord-ouest à partir de la rue de l’Église.
Deux parcs de stationnement souterrains ont été construits:
le premier (Roule 1) dans la partie centrale (aujourd’hui Achille-Peretti) mis en service en 1967;
le second (Roule 2) dans la partie est a été mis en service en avril 2010.
L’avenue était parcourue jusqu’en 1937 par une double voie de tramway dont les rails ont été démantelés lors de la construction du parc de stationnement souterrain au milieu des années 1960 après avoir été simplement recouverts d’asphalte.
Rue aboutissant dans l'avenue du Roule ou la traversant
Le village du Roule, devenu faubourg en 1722, était une petite localité appelée Romiliacum par Frédégaire, Crioilum par saint Éloi, puis Rolus au XIIesiècle.
La partie située entre la rue d’Orléans et la place du Général-Gouraud (anciennement place du Château) porte depuis 1983 le nom d’avenue Achille Peretti, en mémoire de l'ancien maire de Neuilly Achille Peretti, mais les habitants ont le loisir d’utiliser l’ancienne appellation. Les cartes électorales sont délivrées à l’adresse «avenue Achille-Peretti - avenue du Roule».
No30: institution Notre-Dame de Sainte-Croix (collège-lycée), bâtiment construit en 1875 acquis par les prêtres de la congrégation de Notre-Dame de Sainte-Croix pour agrandir leur école dont le bâtiment historique a été terminé en 1896[1].
No37 bis: hôtel Le 37 Bis[2] (4 étoiles) depuis 2021 (anciennement hôtel du Roule).
Nos44-46: vitrail extérieur de l’Association Notre-Dame - Maison d’accueil spécialisée Princesse-Mathilde (asile Mathilde fondé en 1868)[3].
Nos62-66-70: hospice de retraite Sainte-Anne [7]. Il est construit de 1862 à 1864 par les sœurs de la Charité après qu’elles ont été expulsées de Paris où elles s'étaient installées en 1848. La chapelle est inaugurée en 1865 et un nouveau bâtiment en façade construit en 1870[8]. En 1993, la maison de retraite est désaffectée puis abandonnée. Une partie des bâtiments est inscrite aux monuments historiques en 1994[9]. La commune rachète les bâtiments et réalise d’importants travaux à la fin des années 2000. Le bâtiment de gauche en façade est démoli puis reconstruit à l’identique; de même seule la façade du bâtiment principal est conservée, l’arrière du bâtiment étant aussi démoli puis reconstruit. L’ensemble abrite depuis 2012-2013 le centre culturel (école de musique, salle d’exposition…) et théâtre des Sablons (auditorium dans la chapelle, etc.).
No82: immeuble remarquable construit par l’architecte Alfred Bitner en 1901[10].
No83: façade de style chinois du restaurant Villa de Chine (détruite au profit d’une supérette alimentaire ouverte en août 2011).
No86: monument aux morts de la police de France et d’outre-mer (place Winston-Churchill), édifié en 1951 par l'architecte Louis Lefort[11].
Nos92-94: groupe scolaire Peretti (anciennement groupe scolaire du Roule ou Saint-Pierre). En 1875, la municipalité de Neuilly achète plusieurs terrains pour construire un nouvel hôtel de ville. À côté du bâtiment, elle fait édifier en 1882-1885, par l'architecte Édouard Guiard, une école maternelle et une école primaire de filles. En face, au no125, est construite une école primaire de garçons. Durant la Première Guerre mondiale, les nos92-94 accueillent un hôpital auxiliaire géré par l'Association des dames françaises[13].
No96: hôtel de ville (1882-1885 - architectes: Victor Dutocq, Charles Simonet)[14]. Sur le parvis se trouvait une statue de Parmentier, réalisée par Adrien Étienne Gaudez. Son inauguration a lieu en 1888, en présence de l'agronome Pierre-Paul Dehérain, suivie par un banquet fastueux lors duquel la pomme de terre est mise à l'honneur; il s'agit de la plus ancienne statue publique de la ville. Initialement située sur la place de la mairie, elle est déplacée derrière l’hôtel de ville en 1897 (actuel square Jean-Mermoz, où se trouve aussi la Décollation de Saint-Jean Baptiste de Maurice Ferrary) puis place Parmentier en 1937 pour célébrer le bicentenaire de sa naissance. Tout comme la statue de Perronet, située rond-point d’Inkermann, elle est fondue en 1942 sous le régime de Vichy, afin de réutiliser le bronze pour l'effort de guerre. En 1981, la municipalité charge André Lavaysse de reconstituer la statue d'après une réduction existante de l'œuvre originale, chose faite l'année suivante. Pour l'occasion, elle retrouve son emplacement initial, sur la place de la mairie[15],[16]. En 2023, elle est de nouveau déplacée place Parmentier[17], remplacée sur le parvis municipal par une autre statue de Perronet, jusque là installée sur l'île du Pont[18].
No113: atelier d’imprimerie en activité depuis le XIXesiècle (1891) - au fond du jardin[19].
No119: ancien commissariat de la police nationale - au fond de l’allée: bâtiment doté d’une tourelle originale occupé actuellement par la police municipale.
No121: collège catholique Saint-Pierre - Saint-Jean, rebaptisé en 2019 «Groupe scolaire La Trinité»[20] (ancienne école primaire Saint-Joseph) - au fond de l'allée: Espace Saint-Pierre (maison paroissiale) construite en 1935 par les architectes Jacques et Lucien Decaux sous le nom de Salle Saint-Pierre, dénommée également Théâtre Saint-Pierre[21].
Nos124-128: grand garage du Parc ou Métivier et Cie, jusqu'au milieu des années 2010 garage Citroën - construit vers 1920 par les architectes P. Vasseur et R. Mondar[22].
No125: école maternelle (ancienne école primaire de garçons du Roule) au fond de l’allée - une école primaire avait été construite à cette adresse à la fin du XIXesiècle sur les plans d’Édouard Guiard, mais elle n’a pas été conservée.
No130: ancien magasin Bazar du Roule Printania, devenu Prisunic (aujourd’hui Franprix) construit en 1936 par l’architecte Maurice Mantout (d)[23].
Nos137-141: résidence-club de Neuilly: une des premières résidences-services pour personnes âgées économiquement aisées, construite dans les années 1970 à l’emplacement de l'ancienne usine des parfums Houbigant, fondée en 1775 par Jean-François Houbigant[24].
No149: ancien siège parisien de la société viticole Taittinger - porte monumentale ouvragée.
No153: école primaire des Huissiers (ancienne école de garçons).
No159: anciens grands magasins Félix Potin (1910-1914 - architecte: Charles Lemaresquier), fermés vers 1945; immeuble rénové vers 1950 pour le Laboratoire pharmaceutique Roger Bellon (architectes: Lionel de Gramont et François Croué)[25],[26] et occupé depuis 2018 par la mutuelle CARAC, après une rénovation dirigée par l'architecte Raf Listowski[27].
Georges d'Heylli, «Variétés - Fragments de mémoires inédits: Un projet de mariage de Sainte-Beuve», Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, vol.14, no2, 31 janvier 1889 (7 mars 1866), p.59-64 (lire en ligne)