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service de transport urbain de voyageurs opérant à Luxembourg et sur tout ou partie des communes de sa proche région De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Autobus de la ville de Luxembourg (ou AVL en abrégé) est un service de transport urbain de voyageurs opérant à Luxembourg et sur tout ou partie des communes de Bertrange, Hesperange, Leudelange, Niederanven, Sandweiler, Steinsel, Strassen et Walferdange.
Autobus de la ville de Luxembourg | ||
Logo de la ville, les AVL ne disposent pas d'un logo spécifique. | ||
Un Volvo 7700A arborant la livrée Multiplicity. | ||
Situation | Luxembourg-ville | |
---|---|---|
Type | Autobus | |
Entrée en service | 1926 : TVL (en parallèle de l'ancien tramway) 1964 : AVL |
|
Longueur du réseau | 167 km | |
Lignes | 40 | |
Arrêts | 777 (dont 306 équipés d'aubettes) | |
Véhicules | 173 bus | |
Fréquentation | 40,300 millions (2018) | |
Propriétaire | Ville de Luxembourg | |
Exploitant | Service des autobus de la ville de Luxembourg (et sous-traitance à des transporteurs privés) | |
Site Internet | www.vdl.lu | |
Lignes du réseau | Lignes de bus | |
Réseaux connexes | TC au Luxembourg : CFL Funiculaire Tramway Autobus : RGTR - AVL - TICE City-Bus (Navettes) Nightbus (Bus de nuit) Transport à la demande |
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Les autobus font leur apparition en 1926, en complément du réseau de tramway municipal mis en service en 1908, en remplacement d'une ligne exploitée par une compagnie privée depuis 1875. Progressivement, les autobus se développent et supplantent les tramways qui disparaissent en 1964 ; ces derniers font leur retour dans la capitale grand-ducale en 2017, mais sont désormais exploités par une compagnie de droit privé, Luxtram.
Le réseau AVL est exploité en régie directe par le service municipal des autobus de la capitale et fonctionne à l'aide de 32 lignes de bus régulières, d'une navette spécifique en centre-ville et de sept lignes de bus nocturnes. Il est complémentaire du tramway de Luxembourg, exploité par Luxtram.
L'histoire des transports en commun de la capitale grand-ducale commence le avec la mise en service d'un tramway à traction hippomobile entre la gare centrale et la rue Notre-Dame (lb). Il fut remplacé en 1908 par un tramway à traction électrique puis fut supprimé le , dernier jour de circulation de l'ancien tramway, sur la ligne no 10[1].
À partir de cette date, le réseau est exclusivement desservi par des autobus, apparus pour la première fois en 1926.
Les autobus ont commencé à remplacer les tramways dès 1926 et cela continue tout au long des quarante années qui suivent, jusqu'à la suppression du dernier tramway en 1964. Les lignes de bus n'ont été numérotées qu'à partir des années 1960, seules les lignes de tramway l'étaient jusqu'à alors.
Date | Ligne | Numérotation |
---|---|---|
1 avril 1926 | Rollingergrund-Hamm | Ligne 15 (au 1 octobre 1962) |
1 avril 1927 | Gasperich-Cessange | Lignes 13 et 14 (au 1 octobre 1962) |
15 février 1929 | Val Sainte-Croix | Ligne 7 (au 1 octobre 1962) |
8 juin 1931 | Grund-Pfaffenthal | Ligne 16 (au 1 octobre 1962) |
1 janvier 1936 | Bonnevoie-Rue E.-Welter | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) ? |
1 avril 1938 | Bonnevoie-Rue A.-France | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) ? |
15 mars 1946 | Kirchberg | Ligne 17 (au 1 octobre 1962) |
4 juin 1952 | Pulvermühl-Cents | Ligne 18 (au 1 août 1966) |
19 juin 1952 | Cents-Hamm | Ligne 15 (au 1 octobre 1962) ? |
1 novembre 1952 | Neudorf | Ligne 9 (au 1 octobre 1962) |
10 mai 1955 | Rollingergrund | Ligne 12 (au 1 octobre 1962) |
13 septembre 1955 | Hollerich | Ligne 8 (au 1 octobre 1962) |
8 septembre 1959 | Bonnevoie-Rue du cimetière | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) |
23 mai 1960 | (Circulaire) Gare-Ville-Haute-Limpertsberg | Ligne 1 (dès sa création) |
23 mai 1960 | (Circulaire) Gare-Ville-Haute-Limpertsberg | Ligne 2 (dès sa création) |
23 mai 1960 | Gare-Limpertsberg-Gare | Ligne 4 (dès sa création) |
11 juillet 1960 | Gare-Limpertsberg-Gare | Ligne 3 (dès sa création) |
17 août 1960 | Gare-Limpertsberg-Faïencerie-Gare | Ligne 5 (dès sa création) |
2 mai 1961 | Gare-Merl | Remplacement du tramway 11, sous le même numéro |
5 septembre 1964 | Gare-Eich-Beggen | Remplacement du tramway 10, sous le même numéro |
En une convention est signée entre les AVL et le RGTR concernant la mise en place du service coordonné permettant l'intégration de lignes RGTR au sein du réseau municipal ; elle est remplacée par une autre en 2012[2].
Le voit le lancement du service Rollibus, destiné au transport de personnes à mobilité réduite, directement du domicile de l'utilisateur au point de descente qu'il a désigné[3].
Entre 1990 et 1992, le réseau a été intégralement revu en application du « plan Brändli », du nom de l'expert suisse des transports Heinrich Brändli (de) qui a étudié cette restructuration[4],[5], afin d'améliorer le réseau et de tenter de désaturer la ville, confrontée à une augmentation croissante de la circulation automobile.
En se basant sur les propositions émises par Heinrich Brändli entre 1985 et 1987, la restructuration a consisté à la mise en place d'un axe nord-sud, précédé en 1989 par la création de parc relais (Bouillon, Lux-Sud, Stade et Kirchberg), entre la gare et le centre Hamilius pourvu de voies réservées aux bus[6],[7].
En 2002, le réseau s'équipe de ses premiers bus « hybrides », les Mercedes-Benz Cito, en réalité équipés d'une transmission Diesel-électrique[8]. En 2003, ce sont trois bus à hydrogène de type Mercedes-Benz Citaro qui sont testés[9]. Ces bus à hydrogène rouleront jusqu'en 2007[10],[11],[12].
Une refonte du réseau a eu lieu le , à la suite d'une étude commandée par la ville en 2006[13].
Une dizaine d'années après les Cito, le réseau se dote de bus hybrides en 2012[14]. Il s'agit de Volvo 7700 utilisant un système « hybride-série »[14].
La fermeture définitive de la gare routière Hamilius le a entraîné une refonte coordonnée du réseau avec le RGTR afin de prendre en compte le déplacement des terminus du centre-ville[15]. Elle s'est accompagnée d'un nouveau plan qui s'est vu qualifié de « pire carte du monde » ou de « monstre spaghetti du Luxembourg » par le média américain Vox[16],[17]. Elle est remplacée dès le mois de septembre par une adaptation du plan proposé par l'architecte parisien Jug Cerović[18].
Le , les lignes 9, 13 et 14 sont équipées, en partie tout du moins de bus Volvo 7900 dits « Hybrides électriques » qui permettent de rouler en mode électrique pendant près de 7 km, le moteur Diesel n'étant sollicité que dans le cas où un surplus de puissance est nécessaire, comme dans une montée par exemple, au contraire d'un hybride-série classique où l'électrique n'est utilisé qu'au démarrage[14]. La recharge s'effectue soit par récupération d'énergie au freinage, soit par un système de recharge aux arrêts qui prend la forme d'un pantographe posé sur le toit du bus qui se lève pour se recharger depuis la « potence », la charge dure six minutes[14]. D'ici 7 ans, la ville ne devrait posséder plus aucun bus Diesel[19].
Le , le réseau est modifié en lien avec la mise en service du nouveau tramway (exploité par Luxtram), de la gare de Pfaffenthal-Kirchberg, de son funiculaire et de la gare de Howald avec notamment la déviation des lignes 1 et 16 afin de ne pas doublonner le tramway et la création de la ligne 26 entre la gare de Howald et le nouveau quartier du ban de Gasperich[20].
Le , une ligne expérimentale, le City Shuttle, est mise en service dans le quartier du Pfaffenthal ; elle présente la particularité d'être exploitée à l'aide d'une navette autonome sans conducteur[21]. Cette ligne a été suspendue le à cause de la pandémie de Covid-19 et n'a pas été remise en service depuis[22].
Le , le réseau est restructuré dans le cadre de l'extension de la ligne de tramway à la gare de Luxembourg, avec notamment la suppression des terminus à cette dernière ; et la fin du service coordonné AVL/RGTR[2].
En 2023 le réseau se compose de 32 lignes en journée et huit lignes nocturnes. Ce réseau comptait, en 2016, 167 km de lignes et 24,6 km de couloirs réservés aux autobus[23]. Au les bus ont parcouru, sous-traitance et service coordonné inclus, 13,591 millions de kilomètres[23].
Avec la fin du « service coordonné AVL/RGTR », la ville de Luxembourg est devenue la seule autorité responsable du réseau AVL[24].
Le réseau est composé des 32 lignes régulières, numérotées de 2 à 33 et d'un réseau nocturne « City Night Bus » composé de huit lignes indicées CN1 à CN8[24].
Le réseau bien qu'étant sous la responsabilité de la ville de Luxembourg, dessert aussi tout ou partie de plusieurs communes voisines (Bertrange, Hesperange, Niederanven, Sandweiler, Steinsel, Strassen et Walferdange)[24].
Un code couleur identifie les lignes[25] :
La navette « City Shopping Bus » est suspendue depuis le [26].
Si la plupart des lignes circulent tous les jours, il existe des exceptions[27] : les lignes 7, 17, 19, 22, 25 et 31 ne fonctionnent pas les dimanches et jours fériés et les lignes 20, 27 et 32 ne fonctionnent qu'en semaine. En soirée, les lignes 17, 19, 20, 27, 31, 32 et 33 ne fonctionnent pas.
No | Parcours | Matériel roulant | Exploitants |
---|---|---|---|
2 | Lycée Michel-Lucius (en) ↔ Lycée Bouneweg / Pôle d'échanges | — | AVL, Émile Weber, Demy Schandeler |
3 | Henri-Dunant ↔ Howald — Waassertuerm | — | AVL, Autocars Altmann, Voyages Bollig, Voyages Ecker, Erny Wewer |
4 | Parc de l'Europe ↔ Leudelange — Gemeng | — | AVL, Demy Schandeler |
5 | Bertrange — Gemeng ↔ P+R Stade de Luxembourg | — | AVL, Émile Weber, Demy Schandeler |
6 | Bertrange — Gemeng ↔ Aéroport (limitée à Hamilius en soirée) | — | AVL, Émile Weber, Demy Schandeler |
7 | Baden-Powell ↔ Poutty Stein | — | AVL, Altmann, Voyages Vandivinit |
8 | Lycée Michel-Lucius (en) ↔ Bertrange — Waassertuerm | — | AVL, Demy Schandeler, Voyages Ecker, Émile Frisch |
9 | Rue de Bitbourg ↔ Cents — Waassertuerm | — | AVL, Sales-Lentz |
10 | Steinsel — Buergaas ↔ Bertrange — Belle Étoile | — | AVL, Demy Schandeler, Voyages Ecker |
11 | Bertrange — École européenne II (en) (limitée à Hamilius en soirée et les dimanches et fêtes) ↔ Steinsel — Kennedy | — | AVL, Demy Schandeler, Sales-Lentz |
12 | Chambre des Métiers ↔ Celtes | — | AVL, Erny Wewer |
13 | Centre hospitalier ↔ Boy Konen | — | AVL, Sales-Lentz |
14 | Cents — Waassertuerm ↔ Boy Konen (limitée à Gare centrale en soirée et les dimanches et fêtes) | — | AVL, Sales-Lentz |
15 | P+R Bouillon (limitée à Celtes à certains services) ↔ Ierzkaulen (limitée à Hamilius en soirée et les dimanches et fêtes) | — | AVL, Erny Wewer, Josy Clément |
16 | Bertrange — École européenne II (en) ↔ Aéroport | — | AVL, Émile Weber, Sales-Lentz |
17 | P+R Bouillon ↔ Monterey (lb) | — | AVL, Émile Weber |
18 | Kockelscheuer — Patinoire ↔ Luxexpo Entrée Sud | — | AVL, Demy Schandeler, Émile Weber, Sales-Lentz |
19 | (Circulaire) Neumans Park (lb) via plateau Bourbon | — | AVL, Émile Weber |
20 | Gare centrale ↔ Kockelscheuer - Parc Luxite | — | AVL, Émile Frisch, Voyages Simon, Sales-Lentz |
21 | Eich — Centre Culturel ↔ Luxexpo Entrée Sud (limitée à Monterey en soirée) | — | AVL, Voyages Ecker, Émile Weber, Josy Clément |
22 | Strassen — Primeurs (limitée à Gare centrale en soirée) ↔ P+R Bouillon | — | AVL, Émile Weber, Sales-Lentz |
23 | Eich — Centre Culturel ↔ Demy Schlechter (lb) (limitée à Gare Centrale {en heures creuses, en soirée et les dimanche et fêtes) | — | AVL, Émile Frisch |
24 | Centre hospitalier ↔ Howald — Peternelchen (limitée à P+R Bouillon en soirée, les weekends et jours fériés) | — | AVL |
25 | Dommeldange — Gare ↔ Rue de Bitbourg (limitée à Poutty Stein pour un bus sur deux en semaine et le samedi) | — | AVL, Émile Frisch, Émile Weber, Voyages Vandivinit |
26 | Steinsel — Kennedy ↔ Rehazenter | — | AVL, Voyages Ecker |
27 | Rue de Bitbourg ↔ Kockelscheuer — Patinoire | — | AVL, Autocars Altmann, Émile Frisch, Émile Weber, Voyages Vandivinit |
29 | Hesperange — Cité Um Schlass ↔ Senningerberg — Charlys Statioun | — | AVL, Émile Frisch |
30 | Lycée Michel-Lucius (en) ↔ Réimerwee | — | AVL, Autocars Altmann, Voyages Bollig, Ecker, Erny Wewer, Voyages Vandivinit |
31 | Strassen — Oricher-Hoehl ↔ Ville-Haute — Badanstalt | — | AVL |
32 | Parc de l'Europe ↔ Mischekopp | — | AVL, Demy Schandeler |
33 | Bambësch - Centre sportif ↔ Howald — Waassertuerm | — | AVL, Autocars Altmann, Voyages Vandivinit |
Ces lignes fonctionnent uniquement les nuits de vendredi et de samedi entre minuit et 4 h[27].
No | Parcours | Matériel roulant | Exploitants |
---|---|---|---|
CN1 | P+R Bouillon ↔ Cents — Waassertuerm | — | AVL |
CN2 | (Circulaire) Hamilius via Gasperich et Cessange | — | AVL, Émile Weber |
CN3 | (Circulaire) Hamilius via Bonnevoie, Hamm et Pulvermühl | — | AVL, Émile Weber |
CN4 | (Circulaire) Hamilius via Centre, Kirchberg et Weimershof | — | AVL, Émile Weber |
CN5 | (Circulaire) Hamilius via Centre, Kirchberg, Weimerskirch et Rollingergrund | — | AVL |
CN6 | (Circulaire) Hamilius via Centre, Eich, Beggen et Dommeldange | — | AVL |
CN7 | (Circulaire) Hamilius via Centre, Limpertsberg, Belair et Merl | — | AVL |
CN8 | (Circulaire) Hamilius via Gasperich et Bonnevoie | — | AVL |
Les AVL assurent des lignes scolaires pour les établissements scolaires d'enseignement secondaire de la ville[28] : Limpertsberg, Geesseknäppchen, École Sainte-Sophie et École Européenne I au Kirchberg (l'École européenne II à Bertrange assurant en partie elle-même le transport de ses élèves[29] et pour le reste est desservie par les lignes scolaires du RGTR ainsi que d'autres services pour le site du Kirchberg, en complément de celui des AVL[30]).
No | Parcours |
---|---|
71 | Beggen → Eich → Limpertsberg → Val Sainte-Croix → Geesseknäppchen-Sud |
72 | Kirchberg ↔ Kiem ↔ Weimershof ↔ Glacis ↔ Belair / Val Sainte-Croix ↔ Geesseknäppchen-Sud |
73 | Cents ↔ Fetschenhof ↔ Pulvermühl ↔ Geesseknäppchen-Sud |
74 | Bonnevoie ↔ Kaltreis ↔ Geesseknäppchen-Sud |
75 | Aller : Kohlenberg → Cessange → Geesseknäppchen-Sud ; Retour : Geesseknäppchen-Sud → Cessange → Gasperich → Hollerich-Gare |
76 | Hollerich-Gare → Gasperich → Geesseknäppchen-Sud |
78 | Dommeldange → Eich → Glacis → Belair → Geesseknäppchen-Sud |
81 | Eich ↔ Beggen ↔ Dommeldange ↔ Weimerskirch ↔ École Européenne I |
83 | Neudorf ↔ Clausen ↔ Cents ↔ Neudorf ↔ Weimershof ↔ École Européenne I |
86 | Merl ↔ Belair ↔ École Européenne I |
88 | Limpertsberg ↔ École Européenne I |
90 | École Sainte-Sophie → Rout Bréck-Pafendal → Gare |
91 | Pfaffenthal-Halte CFL → Sportslycée |
92 | Bonnevoie → Hamm → Neudorf → Clausen → Limpertsberg-Theater (desserte du Campus Limpertsberg en faisant une correspondance) |
93 | Pulvermühl ↔ Cents ↔ Campus Limpertsberg |
94 | Cessange → Gare → Campus Limpertsberg |
95 | Gasperich → Gare → Campus Limpertsberg |
96 | Helfenterbruck → Merl → Centre → Campus Limpertsberg |
97 | Bonnevoie-Lycée Bouneweg → Ville-Haute → Fondation Pescatore (desserte du Campus Limpertsberg en faisant une correspondance) |
Le trafic annuel est en hausse constante d'année en année[23] :
Ce service de transport à la demande fonctionne en porte-à-porte pour deux types d'utilisateurs[31] :
En 2019, le réseau compte 777 arrêts de bus dont 309 sont équipés d'une aubette possédant un plan du réseau, le nom de l'arrêt, les horaires et la liste des lignes le desservant[23]. Entre 2013 et 2016, les arrêts de bus situés sur le territoire de la capitale sont équipés d'abris du modèle « Foster » de JCDecaux, avec des aménagements spécifiques comme un totem supportant les horaires qui est disposé aux arrêts les plus importants et d'un écran annexe informant les voyageurs des prochains bus[32]. Depuis 2017, un écran est intégré dans l'abri permettant d'annoncer les perturbations et modifications du réseau. Les arrêts les plus importants disposaient aussi de distributeurs de titres de transports, retirés avec la gratuité nationale des transports en 2020.
Les arrêts non équipés d'abribus disposent d'un poteau indiquant le nom de l'arrêt, les lignes le desservant et les horaires[33].
Autrefois implanté dans le quartier de Limpertsberg, le dépôt des autobus du réseau se situe à Hollerich depuis sa mise en service le .
Le siège social des AVL se trouve sur le site même du dépôt, l'entretien des véhicules du parc (maintenance et lavage...) ainsi que leur remisage en fin de service y sont effectués.
C'est en 1991 que le musée des tramways et de bus complète les lieux afin de faire connaître l'histoire des transports urbains de la ville au travers une collection de véhicules et motrices anciens, de matériels et habillages divers ainsi que de brochures d'informations éditées au fil du temps.
Au les AVL emploient 535 personnes, dont 379 conducteurs, 27 contrôleurs et 53 personnes rattachées aux ateliers (mécaniciens, etc.). Le reste des employés se répartit entre les différents services administratifs[23].
En 2023, la ville exige que ses conducteurs parlent au moins deux des trois langues officielles du pays et comprennent au moins le luxembourgeois ce qui, selon la fédération luxembourgeoise des exploitants d'autobus et d'autocars (FLEAA), est exagéré et pénalise les conducteurs francophones tandis que le réseau de la capitale manque de personnel ; la fédération ajoute que selon elle les conducteurs multilingues ont tendant à partir vers d'autres opérateurs proposant de meilleures conditions de travail[34].
La flotte des autobus municipaux est constituée en 2019 d'autobus en grande partie diesel, mais les dernières commandes ont porté sur l'achat d'autobus hybrides[35]. La flotte est majoritairement commandée auprès des constructeurs Mercedes-Benz et Volvo, mais d'autres marques sont présentes comme Irisbus et Heuliez Bus[35].
Le réseau compte 139 véhicules appartenant au service municipal des autobus en 2021[35]. À ce chiffre s'ajoutent les 121 bus appartenant à l'un des sous-traitants, et listés ici sous forme de tableaux séparés de ceux des AVL, y compris dans le cas de modèles identiques[36].
Une commande de 25 bus standards électriques est lancé en 2019[37].
Modèle | Constructeur | Nombre[35] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Citaro G C2 Hybrid | Mercedes-Benz | 14 | 31-44 | 2021 | |
7700 A | Volvo | 3 | 46-47, 49 | 2011 | |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 24 | 50-52, 54-74 | 2011 et 2013 | |
Citaro G C2 | Mercedes-Benz | 10 | 75-84 | 2015 | |
7900 A Hybrid | Volvo | 8 | 85-92 | 2017 | Véhicules hybrides. |
Citaro G C2 | Mercedes-Benz | 27 |
|
2012-2018, 2021 | Le 735 est un véhicule hybride. |
Citaro GÜ C2 | Mercedes-Benz | 8 |
|
2015-2016 | Les 768 et 769 sont des véhicules hybrides. |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 2 |
|
2008 et 2009 | |
Conecto LF G | Mercedes-Benz | 2 |
|
2013-2014 | Véhicules venant de Pologne, arrivés en 2019 et 2020. |
Lion's City G | MAN Truck & Bus | 12 |
|
2015, 2017, 2019 | |
Lion's City GL | MAN Truck & Bus | 1 |
|
2017 | |
7900 A Hybrid | Volvo | 12 |
|
2014-2017 | Véhicules hybrides. |
S18 | Sileo | 1 |
|
2019 | Véhicule électrique. |
Modèle | Constructeur | Nombre[35] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
7900 Hybrid-Electric | Volvo | 28 | 101-128 | 2017, 2020-2021 | Véhicules hybrides-électriques à recharge des batteries aux terminus. |
Citaro Ü C2 Hybrid | Mercedes-Benz | 10 | 201-210 | 2021 | Véhicules hybride. |
Citelis 12 | Irisbus | 6 | 236, 241, 244, 248-250 | 2007-2010 | Série en cours de réforme. |
Citaro C1 Facelift | Mercedes-Benz | 29 | 263-287, 289-292 | 2012-2013 | |
Lion's City | MAN Truck & Bus | 4 |
|
2015 | |
Citaro C1 Facelift | Mercedes-Benz | 2 |
|
2008-2010 | |
Citaro C2 | Mercedes-Benz | 8 |
|
2014-2016 | |
Citaro Ü C2 | Mercedes-Benz | 21 |
|
2013-2016, 2019-2021 | Les 629, 633, 641, 671, 688, 689, 701, 731, 732, 756 et 770 à 774 sont des véhicules hybride. |
eCitaro | Mercedes-Benz | 7 |
|
2020-2021 | Véhicules électriques. |
7900 Hybrid-Electric | Volvo | 3 |
|
2018 | Véhicules hybrides-électriques à recharge des batteries aux terminus. |
7900 Electric | Volvo | 7 |
|
2018-2019 | Véhicules électriques. |
i2e | Irizar | 1 |
|
2018 | Véhicules électriques. |
Citea SLF-120 | VDL | 4 |
|
2012-2015, 2021 | |
S 415 NF | Setra | 1 |
|
2011 |
Modèle | Constructeur | Nombre[35] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Sprinter | Flex-i-Trans/Mercedes-Benz | 3 | 329-331 | 2014 | Véhicules utilisés exclusivement pour les services Call-a-bus et Rollibus. |
Sprinter Mobility 23 | Mercedes-Benz | 4 | 332-335 | 2021 | Véhiculeq utilisés exclusivement pour les services Call-a-bus et Rollibus. |
Depuis sa création, le réseau a connu divers matériels dont des véhicules de la marque anglaise Optare, très rares en Europe continentale[35].
Modèle | Constructeur | Nombre[35] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
SG 240 H | MAN | 3 | 28-30 | 1993 | 1997 | |
O 305 G | Mercedes-Benz | 21 | 31-55 | 1979, 1981-1983, 1985 | 1993-1994, 1996, 1998-2000, 2003-2004 | |
N4021 | Neoplan | 1 | 56 | 1992 | 1999 | Ancien bus de démonstration. |
SG 292 | MAN | 1 | 57 | 1992 | 2010 | |
NG 272 | MAN | 1 | 59 | 1995 | 2010 ? | |
NG 312 | MAN | 19 | 58, 60-63, 70-83 | 1995, 1998-1999 | 2010-2012, 2014 | |
O 405 GN2 | Mercedes-Benz | 6 | 64-69 | 1997 | 2010-2012, 2014 | |
NG 313 | MAN | 14 | 84-97 | 2000, 2002, 2004 | 2011, 2014-2015, 2017 | |
Citelis 18 | Irisbus | 15 | 31-45 | 2009-2010 | 2015, 2021 | no 42 détruit par un incendie en 2015. |
7700 A | Volvo | 1 | 48 | 2011 | 2023 | |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 1 | 53 | 2011 | 2023 |
Illustration | Modèle (carrosserie) | Nombre[35] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
AEC Regal IV/Jonckheere | 3 | 8-9, 11 | 1952 | |||
AEC Regal IV/Jonckheere | 9 | 38-46 | 1958-1959 | années 1970 (1965 pour le 41, 1974 pour les 45 et 46) | ||
AEC-ReliancePas de nom connu | 16 | 101-116 | 1960 | 1970-1972 et 1974 | ||
Brossel A65 DLA/TVL[Note 1] | 1 | 7 | 1950 | 1964 | ||
Brossel A70 DA/Stroesser | 1 | 20 | 1938 | 1957 | ||
Brossel A75 DARC/TVL[Note 1] | 2 | 1-2 | 1954 | 1967-1969 | ||
Brossel A76 DLA/TVL[Note 1] | 1 | 5 | 1949 | 1960 | ||
Brossel A80 DARC/Comes | 1 | 3 | 1958-1959 | 1972-1977 | ||
Brossel A80 DARC/TVL[Note 1] | 1 | 4 | ||||
Brossel A92 DLHS/Conrady | 2 | 13-14 | 1953 et 1955 | 1969-1971 | ||
Brossel A92 DLHS/TVL[Note 1] | 2 | 24-25 | ||||
Brossel A92 DARMS/Jonckheere | 4 | 52-55 | 1962-1963 | 1974 | ||
Brossel A99 DARL/Jonckheere | 16 | 80-95 | 1964-1966 | Années 1970/1980 ? | ||
Brossel BL51S/Jonckheere type Standard | 3 | 56-58 | 1968 | années 1970/1980 ? | ||
Büssing T6500 | 7 | 10-11, 16-17, 47-49 | 1953-1954, 1960 | 1969, 1972, 1974 | ||
Büssing T6500 | 2 | 32-33 | 1956 | 1974 | Carrosserie Van Hool. | |
Büssing T6500 | 3 | 35-37 | 1956 | 1974 ? | Carrosserie Jonckheere. | |
Büssing T6500 | 1 | 19-21 | 1957-1958 | 1977 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). Le 19 a été reconstruit par Comes en 1968 après un incendie. | |
Büssing TU 10 / Comes | 2 | 50-51 | 1960 | 1975 | ||
Büssing-NAG (de) Pas de nom connu | 1 | 12 | 1945 | 1952 | Carrosserie Trutz. | |
Büssing-NAG (de) Pas de nom connu | 1 | 12 | 1931 | 1944 | ||
Chausson AP3 | 1 | 17 | 1945 | 1953 | ||
Ford Pas de nom connu | 1 | 3 | 1942 | 1956 | Carrosserie Harmening | |
Irisbus Citelis 12 | 34 | 213-235, 237-240, 242-243, 245-247, 251-252 | 2006-2007, 2009-2010 | 2011, 2015, 2017-2018, 2020-2023 | Le no 217 a été détruit par un incendie en 2011. | |
Jonckheere Pas de nom connu | 10 | 70-79 | 1960-1961 | 1975-1977 ? | Châssis Guy-Victory MUFH/Leyland | |
Latil Pas de nom connu | 2 | 4 et 19 | 1948 | 1957 | Carrossés par les tramways municipaux (TVL). | |
Magirus-Deutz 200 SH 110 | 4 | 195-198 | 1977 | 1995 | ||
Magirus-Deutz 260 SH 110 | 19 | 209-218, 221-229 | 1979, 1981 | 1993, 1995, 1998 | ||
MAN NL 202 | 25 | 142-165 | 1992-1993 | 2003-2004, 2006, 2010-2011 | Plus un démonstrateur entre 1994 et 1996 (no 299). | |
MAN NL 262 | 8 | 175-182 | 1998-1999 | 2006, 2012-2015 | ||
MAN-MKN Pas de nom connu | 1 | 6 | 1950 | 1960 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). | |
MAN-NOB Pas de nom connu | 1 | 16 | 1934 | 1952 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). | |
MAN Z1 | 1 | 19 | 1937 | 1944 | Carrosserie Conrardy. | |
Mercedes-Benz Citaro Fuel Cell | 3 | 451-453 | 2003 | 2007 | Prototypes de bus à hydrogène dans le cadre du projet européen Clean urban transport for Europe (CUTE). | |
Mercedes-Benz Citaro C1 Facelift | 1 | 288 | 2013 | 2020 | ||
Mercedes-Benz O 302 | 2 | 5-6 | 1968 | ? | Carrosserie Jonckheere. | |
Mercedes-Benz O 305 | 91 | 120-194, 199-233 | 1969-1975, 1977-1979, 1983 | 1980-1983, 1985, 1988-1989, 1993-1997, 1999 | Les nos 148 et 160 furent transformés en containers servant d'agences mobiles en 1983 et 1985. Ils servirent ainsi jusqu'en 2007[38]. | |
Mercedes-Benz O 321H | 1 | 34 | 1956 | 1974 | ||
Mercedes-Benz O 405 | 38 | 101-138 | 1989-1992 | 1993-1994, 2001, 2004, 2006-2007, 2009-2010 | ||
Mercedes-Benz O 405 N | 3 | 139-141 | 1992 | 2006-2007 | Les O 405 N se différencient des O 405 par la présence d'un plancher bas. | |
Mercedes-Benz O 405 N2 | 9 | 166-174 | 1995 | 2010, 2012, 2014 | Les O 405 N2 se différencient des O 405 N par le vitrage descendant plus bas. | |
Scania OmniCity | 30 | 183-212 | 2001-2004 | 2010, 2013-2014 | ||
Scemia-Renault Pas de nom connu | 3 | 10, 11 et 17 | 1931 et 1934 | 1944 et 1952 | Carrosserie parisienne. | |
SOMUA MA4 | 5 | 1-5 | 1926 | 1948-1949, 1953-1954 | Carrosserie Breteau. | |
Volvo 7700 Hybrid | 6 | 253-257 | 2011 | 2019 | Véhicules hybride. | |
Volvo 7900 Hybrid | 10 | 258-262, 293-297 | 2013 | 2021, 2022 | Véhicules hybride. |
Modèle | Constructeur(s) | Nombre[35] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
StarRider | Optare | 3 | 401-403 | 1990 | 2001 | |
Cito | Mercedes-Benz | 3 | 404-406 | 2002 | 2011 | Bus hybrides diesel-électriques. |
11-0920S | DAB (da) | 3 | 411-413 | 1996 | 2010 ? | Midibus hybrides. |
11-0860S | DAB (da) | 5 | 414-418 | 2001 | 2010-2011 | |
GX 127 | Heuliez Bus | 7 | 407-413 | 2011-2013 | 2023 |
Modèle | Constructeur | Nombre[35] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
O 319 | Mercedes-Benz | 1 | 301 | 1964 | 1978 | |
O 309D | Mercedes-Benz | 4 | 302-305 | 1970, 1973, 1978 | 1989, 1992 | |
SC6 F65 | Steyr | 2 | 306-307 | 1981 | 1993, 1999 | |
C35 | Durisotti/Citroën | 2 | 308-309 | 1982 | 1992, 1994 | |
SC6 F 72 | Steyr | 4 | 310-313 | 1984, 1988 | 2001, 2004-2005 | |
SC6 F 58 | Steyr | 4 | 314-317 | 1993-1994 | 2004-2005, 2010 | Le 317 a fini sa carrière en tant qu'Infobus. |
City I | Kutsenits (de) | 3 | 319, 320, 322 | 2005, 2007 | 2011, 2015 | Châssis de Volkswagen Transporter T5. |
City II | Kutsenits (de) | 3 | 318, 321, 323 | 2003, 2007, 2008 | 2007, 2011, 2015 | Châssis de Volkswagen Transporter T5. |
Caravelle T5 | Volkswagen | 2 | 324-325 | 2009 | 2014 | |
Sprinter | Flex-i-Trans/Mercedes-Benz | 3 | 326-328 | 2011 | 2022 |
Le réseau a connu trois livrées différentes tout au long de son histoire. Ces livrées ont été appliquées aux autobus appartenant à la ville et aux sous-traitants, sauf à ceux issus de l'ancien service coordonné. De plus, des livrées promotionnelles peuvent être appliquées sur les bus.
Échantillon des livrées des transporteurs privés :
Depuis le , le réseau AVL, bien qu'en principe non concerné à l'époque par la gratuité nationale car non financé par l'État — en revanche, les lignes du service coordonné AVL/RGTR le sont —, devient lui aussi gratuit sauf le service Call-a-Bus de par la volonté de la ville de Luxembourg[39]. La gratuité créera un manque à gagner de 16,5 millions d'euros pour la capitale grand-ducale, soit un tiers du coût de fonctionnement du réseau[40].
Avant cette date, la tarification des lignes était identique sur les cinq réseaux de transport en commun du pays depuis le [7] : CFL, Luxtram, RGTR, AVL et TICE.
Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la ville et ses sous-traitants. Le manque à gagner induit initialement par le faible coût des titres de transport puis par la gratuité instaurée en mars 2020 est compensé par l'autorité organisatrice, l'État luxembourgeois. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services sur proposition de l'administration des transports publics du ministère de la Mobilité et des Travaux publics[41].
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