Auneau
ancienne commune française du département d'Eure-et-Loir De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Auneau est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien. Les habitants d'Auneau sont les Alnélois.
Auneau | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason. |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué | Sylviane Boens (2020-2026)
Romain Sanz |
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Code postal | 28700 | ||||
Code commune | 28015 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Alnélois(e) | ||||
Population | 4 223 hab. (2013) | ||||
Densité | 248 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 45″ nord, 1° 46′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 157 m |
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Superficie | 17,05 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Auneau (bureau centralisateur) | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1er janvier 2016 | ||||
Intégrée à | Auneau-Bleury-Saint-Symphorien | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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La petite ville d'Auneau se situe sur la rive gauche de l'Aunay. Cette rivière, née sur la commune voisine d'Aunay-sous-Auneau, conflue avec la Voise en rive droite, un peu plus au nord-ouest, en limite avec les communes d'Oinville et de Levainville.
Auneau est doté d'une gare SNCF, sur la ligne de Paris-Austerlitz via Brétigny - Tours, Châteaudun et Vendôme.
Auneau disposait autrefois de 2 gares :
La gare d'Auneau-Embranchement dite autrefois d'Auneau-Orléans est toujours en activité.
Auneau est géographiquement très bien située, l’accès à la ville est favorisé par un réseau routier important. Bordée au nord par la RD 910 et l’A11 et à l’est par l’A10, seulement 25 km séparent Auneau de Chartres, de Rambouillet et de Dourdan. En empruntant l’A10, Auneau se situe à 70 km de Paris et 80 km d’Orléans.
La commune est desservie par :
Le nom de la localité est attesté sous les formes Auneellum en 1111[1], Auncellum et Alnetellum en 1118 et 1130[1], Alneolum en 1168[2], Alneelum en 1172[3], Auneel en 1279[4], Aulnel en 1469[5], Aulneau en 1565[6], Saint Remy d’Auneau en 1736[7].
Ce toponyme rappelle l'existence d'une aulnaie de petite taille mais néanmoins remarquable et si caractéristique en ces lieux qu'elle a donné son nom à ces lieux.
Ce nom est ancien et vient des aulnes qui couvraient l'emplacement où la commune a pris naissance.
L'origine de la ville remonte avec certitude au Moyen Âge mais son emplacement pourrait avoir été occupé dès l'époque romaine et gauloise. Le berceau de la ville semble avoir été localisé à Saint-Rémi où s'élève l'église bâtie sur la fontaine sacrée des druides, un peu au nord-ouest du centre actuel.
Le donjon féodal est élevé vers 1090-1100 par Hugues Ier Le Riche de Gallardon (ci-dessous), qui construit le deuxième château d'Auneau juste à côté du premier (un fort carolingien, du VIIIe ou du IXe siècle ?[évasif], à Vieille-Cour ; il ne subsiste du deuxième château que cette tour cylindrique ; Le reste des bâtiments actuels correspond aux châteaux ultérieurs, notamment le troisième, élevé par Bureau de La Rivière dans la deuxième moitié du XIVe siècle, puis transformé par Pierre d'Hariague au XVIIIe siècle ; site : place du Champ de Foire, rive gauche de l'Aunay, près de l'Hôtel de Ville ; voir plus bas des précisions sur l'église et la tour)[8],[9],[10].
En août 1392, en route vers la Bretagne où il doit châtier Jean IV et Pierre de Craon, Charles VI fait étape à Auneau où son bien-aimé et féal le marmouset Charles Bureau l'accueille : ils l'ignorent encore, mais quelques jours après se déclenchera la folie du roi dans la forêt du Mans, prélude à la subite disgrâce de Bureau de La Rivière orchestrée par ses ennemis, les oncles du roi, qui reviennent en force et profitent désormais de l'incapacité de leur royal neveu.
Lors de la bataille d'Auneau, le duc de Guise y fit reculer les protestants le 24 novembre 1587.
Le 20 décembre 1830, le roi Louis-Philippe Ier et sa famille vinrent à Auneau. C'est le député d'Eure-et-Loir, François-André Isambert qui lui présentera une députation de la Garde nationale de la commune, composée notamment de Brunet, maire, Isambert, adjoint, Allain, juge de paix, Barbet, notaire et commandant de la garde nationale, Rot, adjudant-major, Chenevière, capitaine, Pommereau, lieutenant, etc.[24]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1989 | Claude Perrot[Note 1],[26] | Rad. puis MRG | Fils de Louis Perrot, maire de Béville-le-Comte et conseiller général d'Auneau (1958 → 1982) |
1989 | 1995 | Louis Legrand | UDF | Conseiller général d'Auneau (1982 → 1994) |
1995 | 2001 | Jean Choquier | DVG | Conseiller général d'Auneau (1994 → 2001) |
2001 | 2003 | Dominique Viel | DVD | Médecin, suppléant du député UMP Alain Venot (2002-2007) |
2003 | décembre 2015 | Michel Scicluna | DVD | Cadre supérieur Maire d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien (2016 → 2020[27]) Maire-délégué d'Auneau (2016 → 2020) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [29],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 4 223 habitants.
1990 | 1999 | 2007 | 2008 | 2012 | 2013 | - | - | - |
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3 098 | 3 880 | 4 007 | 4 086 | 4 202 | 4 223 | - | - | - |
Outre les activités agricoles traditionnelles de la Beauce, la commune accueille notamment l'entreprise d'entreposage et de services auxiliaires des transports Legendre-Delpierre[34], classée Seveso « seuil haut »[35].
L'église est érigée entre le XIIe et le XIIIe siècle à l'emplacement du sanctuaire que les premiers chrétiens bâtirent près d'une fontaine druidique à l'époque pré-normande.
De cette fontaine ne subsiste aujourd'hui que les traces d'un bassin accolé au mur nord de l'église. La fontaine Saint-Maur de Saint-Rémy d'Auneau était l'une des plus importantes sources chartraines. Très populaire en Beauce jusqu'au début du XXe siècle (de 7 000 à 8 000 personnes la fréquentent au XIXe siècle), elle est le centre d'un important pèlerinage. Elle passait alors pour guérir les paralytiques, les gouteux et les épileptiques qui s'y rendaient la veille de la Saint-Jean.
Le cimetière arbore un noyer d'Amérique entremêlé, d'une hauteur de 22 m et d'une circonférence de 2,90 m[37],[38].
L'édifice, de style néo-gothique, a été bâtie entre 1892 et 1895, afin de suppléer à l'église Saint-Rémy, devenue trop excentrée avec le développement du bourg. Après la Seconde Guerre mondiale, les vitraux des bas-côtés sont réalisés par les ateliers Lorin de Chartres. En 1981, sont mises en place les deux roses au-dessus des portes latérales par le même atelier. En 1986, Michel Petit, verrier à Thivars, réalise les vitraux de Saint-Charles-Borromée et de Saint-François-d’Assise, ainsi que ceux des hautes fenêtres du chœur, représentant sainte Cécile et saint Étienne, saint Rémy et sainte Clotilde[40].
Les armes de la commune d'Auneau se blasonnent ainsi : |
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