Auguste Nicolas (architecte)

architecte prolifique en Normandie (1857-1941) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Auguste Nicolas (architecte)

Paul Auguste Célestin Nicolas, dit Auguste Nicolas, né à Lisieux dans le Calvados le et mort à Caen le [1], est un architecte prolifique en Normandie[2].

Faits en bref Naissance, Décès ...
Auguste Nicolas
Biographie
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Caen
Sépulture
Cimetière Saint-Gabriel (d)
Nationalité
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts ( - )
Activité
Autres informations
Maître
Distinctions
Œuvres principales
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Signature
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Biographie

Résumé
Contexte

Né à Lisieux le 19 mai 1857, Paul Auguste Célestin Nicolas est le fils de Pierre Jacques Alexandre Nicolas et Clémence Augustine Gosset[1],[3]. Son père, élève d'Henri Labrouste, est architecte de la ville de Lisieux[4]. Il se marie le avec Louise Thébert, fille d'une notaire de Juvigny-sur-Orne[4].

Après avoir été élève du collège de Lisieux, puis de l'école professionnelle de Rouen, il obtient en 1878 le diplôme d'ingénieur de l'école des arts et métiers d'Angers[4]. Il suit pendant deux ans un stage auprès de Léon Marcotte, architecte départemental du Calvados[A 1]. Il entre en contact avec des architectes caennais, notamment Jacques Baumier[A 1]. Il est reçu le à l'école nationale supérieure des Beaux-Arts où il entre à l'atelier de Jules André[4]. Il reçoit le prix Müller-Soehnée le [2]. Il obtient son certificat de capacité en août 1882 et sort avec un diplôme d'architecte diplômé par le gouvernement le [2].

Resté en contact pendant ses études avec Léon Marcotte, il est officiellement associé aux chantiers de l'école normale d'instituteurs de Caen (actuel rectorat de l'académie de Normandie)[A 1]. Léon Marcotte démissionne de son poste d'architecte du Département du Calvados et appuie fortement la candidature d'Auguste Nicolas[A 1]. Celui qui n'est encore qu'élève aux Beaux-Arts est nommé par le préfet à titre provisoire le et à titre définitif par le conseil général en . Il est en charge de la maison centrale de Beaulieu, de la cour d'appel dans le palais Fontette et de la succursale de la Banque de France[4]. Considéré comme un architecte rigoureux qui construit bien et dans les délais, il dispose d'une importante clientèle[A 2].

Jacques Baumier décède en 1886, laissant son fils René Baumier, alors âgé de 22 ans, à la tête de son cabinet[A 3]. La mère de ce dernier demande à Auguste Nicolas de s'associer avec leur fils, jugé trop jeune pour diriger seul le cabinet[4]. Leur association dure jusqu'au [A 2].

En 1896, il fonde avec ses confrères la Société des architectes de Normandie dont il devient le premier président[A 2]. Il fut aussi vice-président de l'Association provinciale des architectes français et membre du comité de la Société centrale des architectes français et de la Société des architectes diplômés par le gouvernement[4].

Le 12 avril 1911 il est nommé architecte des Monuments historiques pour Caen[3]. Il est également architecte de l'Office des Habitations à bon marché (HBM)[4].

Il cède son cabinet particulier en 1912[4] et prend sa retraite du Département le 31 décembre 1916[3]. Il est alors nommé architecte honoraire du Département[4].

L'architecte s'investit dans le mouvement républicain. Élu au conseil municipal de Caen le 9 mai 1912, il est nommé adjoint au maire le 16 juin[3],[A 2]. En 1914, il se présente aux élections législatives sous la bannière du Parti républicain pour la première circonscription[4], mais il est battu par Camille Blaisot[A 1]. Son mandat de conseiller municipal se termine en 1919[3]. Il est président d'honneur de l'association républicaine radicale et radicale-socialiste de l'arrondissement de Caen[3].

L'architecte est très dévoué aux œuvres laïques. Depuis 1912, il est président du patronage Jules Ferry[3], société d'éducation et de promotion populaire[A 2]. Il préside également le comité des HBM et de la prévoyance sociale du Calvados[A 2]. Il est membre du conseil départemental d'hygiène, de la commission administrative de l'office départemental de la main d’œuvre, du conseil d'administration de la société du crédit immobilier du Calvados, du comité départemental de l'enseignement technique et de l'apprentissage. Il est également directeur du cours professionnel Jules Ferry[3].

Officier de l'instruction publique, il est promu chevalier de la Légion d'honneur le puis officier de la Légion d'honneur le en sa qualité de président du patronage Jules Ferry[3].

Prenant sa retraite des Monuments historiques et des bâtiments civils le 31 décembre 1935[3], il est nommé architecte honoraire des Monuments historiques et enfin, par arrêté ministériel, architecte honoraire des bâtiments civils et des Palais nationaux[4].

Il meurt en 1941 dans sa résidence, au 7 rue du Docteur-Rayer[1], maison qu'il avait construite au début du XXe siècle pour sa belle-mère[A 4]. Il est inhumé au cimetière Saint-Gabriel[A 4].

Hommages

Son monument funéraire au cimetière Saint-Gabriel a été exécuté par le granitier de Vire Hallais, sur les plans de son ami Henri Deglane[4].

La rue Auguste-Nicolas à Caen est nommée d'après lui.

Œuvres

Bâtiments

Monuments

Notes et références

Voir aussi

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