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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ est un homme politique français né le au château de l'Hermitage à Condé-sur-l'Escaut (Nord) où il est mort le .
Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des Pairs | |
– (7 ans, 3 mois et 12 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Cent-Jours |
Successeur | Alfred de Croÿ-Dülmen (n'a pas siégé) |
– (9 mois et 25 jours) Pairie héréditaire |
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Prédécesseur | Pairie créée |
Successeur | Cent-Jours |
Biographie | |
Titre complet | Prince du Saint-Empire, Duc de Croÿ, Comte de Dülmen |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Château de l'Hermitage, Condé-sur-l'Escaut |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Château de l'Hermitage, Condé-sur-l'Escaut |
Nationalité | française |
Parti politique | Droite |
Père | Anne-Emmanuel de Croÿ |
Mère | Auguste de Salm-Kyrbourg |
Conjoints | Anne-Victurnienne de Rochechouart-Mortemart (1) Anne-Marie Dillon (2) |
Enfants | 5 enfants dont : Alfred de Croÿ-Dülmen |
Famille | Famille de Croÿ |
Profession | homme politique, militaire |
Distinctions | Grand d'Espagne Ordre de Saint-Hubert |
Religion | Catholicisme |
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Blason | |
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Fils d'Anne-Emmanuel de Croÿ, Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel émigra avec sa famille en 1791. Le duc de Croÿ avait le grade de major à l'époque où il quitta le service de France[1].
Il obtint, en échange des biens qu'il avait perdus, la seigneurie de Dülmen en Westphalie. Privé en 1806 de ses droits de souveraineté sur le comté de Dülmen (nl), obtenu par le recès de la dernière séance de la Diète d'Empire tenue le à Ratisbonne, il vit son comté placé momentanément dans la souveraineté du duc d'Arenberg (Duché d'Arenberg-Meppen), dont les possessions avec le titre de duc de Croÿ-Dülmen, furent ensuite mis sous la souveraineté du royaume de Prusse par le congrès de Vienne (1815).
Rentré en France en 1814, il fut appelé à la pairie par ordonnance du . Il siégea obscurément dans la Chambre haute : son nom ne figure pas au scrutin pour le procès du maréchal Ney[2].
Écartelé : au 1 et 4, contr’écartelé: d’argent à trois fasces de gueules (Croy) et d’argent à trois doloires de gueules (Renty) ; au 2, d’Albret (écartelé de France et de gueules plein) sur le tout de Bretagne (d’hermine plein) ; au 3 écartelé d’or au lion de sable (Flandres) et losangé d’or et de gueules (Craon). Sur le tout écartelé de Croy et de Renty.[3]
Fils aîné d'Anne-Emmanuel de Croÿ, 9e duc de Croÿ, prince de Solre et d'Auguste-Friederike zu Salm-Kyrburg (1747-1822), Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel de Croÿ a deux frères :
Il épouse le Anne-Victurnienne-Henriette de Rochechouart de Mortemart (Paris, 7 mai 1773 - Dülmen, 10 juillet 1806), fille de Victurnien-Jean-Baptiste de Rochechouart, duc de Mortemart, pair de France, alors brigadier des armées du roi et mestre-de-camp du régiment de Lorraine-infanterie, et d'Anne-Catherine-Gabrielle d'Harcourt de Lillebonne.
Il épouse en secondes noces le à Paris Anne-Marie Maria Dillon (en) (Londres, 28 avril 1795 - Paris, 7 mars 1827), comtesse Dillon de Costello-Gallen, fille du comte Henri Dillon (1759-1837), il a cinq enfants[4] :
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