Auguste Ferron de La Ferronnays
personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pierre-Louis-Auguste[2] Ferron, comte de La Ferronnays, né le à Saint-Malo et mort le à Rome, est un général, diplomate et homme politique français, ministre français des Affaires étrangères du au .
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 64 ans) Rome |
Nationalité |
Française |
Activités |
Diplomate, homme politique, militaire |
Famille | |
Père |
Emmanuel Henri Eugène de La Ferronnays |
Mère |
Marie Anne Perrine Adélaïde Fournier de Bellevue |
Conjoint |
Albertine Louise Marie Charlotte du Bouchet de Sourches de Montsoreau |
Enfants |
Charles Ferron de La Ferronnays Pauline de La Ferronnays Albert Marie Ferron de La Ferronnays (d) Eugénie de La Ferronnays (d) Fernand de La Ferronnays (d) Théobald Burnell |
Propriétaire de | |
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Parti politique | |
Arme | |
Grade militaire | |
Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit Ordre de Saint-André Ordre de Sainte-Anne Ordre de Saint-Alexandre Nevski Ordre de Saint-Ferdinand et du mérite Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre de la Toison d'or Chevalier de l'ordre de Saint-Michel Ordre de la Couronne de Wurtemberg |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 7 YD 1089)[1] |
Pierre-Louis-Auguste Ferron de La Ferronnays est le fils du comte Emmanuel Henri Eugène de La Ferronnays, maréchal de camp de cavalerie, et de Marie Anne Perrine Adélaïde Fournier de Bellevue, et le neveu de Jules-Basile Ferron de La Ferronnays.
Né à Saint-Malo, quelques années après Chateaubriand, il participe, comme lui, à la campagne de l'armée des émigrés (Armée de Condé) en 1792, puis émigre en Angleterre où il entre au service du duc de Berry, comme officier d'ordonnance puis aide de camp.
Il passe ensuite au service de la Suède, avant de revenir à Londres auprès du duc de Berry, avec lequel il débarque à Cherbourg en 1814.
À la Restauration, il est nommé maréchal de camp en 1814, puis pair de France héréditaire par ordonnance du . Une autre ordonnance du 31 août 1817 le fait comte-pair héréditaire[3]. Il devient ensuite diplomate.
Il occupe plusieurs ambassades dont celle du Danemark (1817) puis celle de Saint-Pétersbourg (1819), avant de devenir ministre des Affaires étrangères dans le ministère Martignac le .
Il prend une attitude ferme en faveur de l'indépendance de la Grèce en soutenant l'expédition de Morée[4], mais il doit résigner son poste le en faveur du duc de Montmorency, à la suite d'une attaque d'angine de poitrine.
Durant ces mêmes années, il entretient une correspondance amicale avec Chateaubriand, que ce dernier évoque brièvement dans ses Mémoires d'outre-tombe.
Il est promu lieutenant-général en 1828 et nommé ambassadeur près le Saint-Siège, à Rome en .
Il refuse de prêter serment à Louis-Philippe et se démet de ses fonctions en août 1830.
En 1832, il s'offre comme otage à la duchesse de Berry, enfermée à Blaye.
Auguste de La Ferronnays épouse le à Klagenfurt, Albertine Louise Marie Charlotte du Bouchet de Sourches de Montsoreau (° - Marly-la-Ville † - Baden-Baden), fille de Yves Marie de Bouchet de Sourches, chevalier, comte de Montsoreau, colonel en second du régiment royal des Cravattes et de Marie Charlotte Françoise Lallemant de Nantouillet.
Elle était la petite-fille, du côté paternel, de Louis II du Bouchet de Sourches et, du côté maternel, de Marie Charles François Xavier Lallemant de Nantouillet. il en eut pour enfants :
D'une liaison avec Lady Marie Anne Acton, veuve de John Acton (6e baronnet), il eut un fils : Théobald Burnell (1815-1896), aide de camp de Philippe comte de Flandre, frère du roi des Belges Léopold II[5].
Il acheta en 1835 le château de Boury-en-Vexin.
Il est le parrain de la comtesse d'Issoudun, fille du duc de Berry et d'Amy Brown. Son épouse sera quant à elle la marraine de la comtesse de Vierzon.
Sa dépouille mortelle repose à Rome dans la chapelle de la Sainte-Vierge de l'église de Saint-André.
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