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Écrivain, bouquiniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Auguste Brepson , né à Saint-Ouen le 5 juin 1884 dans un milieu pauvre, et mort le 8 avril 1927 à Paris est un écrivain et bouquiniste français. Il laisse derrière lui des nouvelles et des contes publiés dans les journaux littéraires de l’époque, et un livre, Un gosse, qui a fait l’objet de nombreux articles dans les revues littéraires, dans des publications scientifiques en histoire sociale et dans des ouvrages récents. Le manuscrit de son second livre n’a pas pu être retrouvé. Un gosse avait fait partie de la vingtaine de livres sélectionnés pour le Goncourt sur plus de deux cents. Sa non-attribution a été justifiée par le fait qu'il s'agissait d'un ouvrage posthume.
Naissance |
Saint-Ouen |
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Décès |
(à 42 ans) 15e arrondissement de Paris |
Activité principale |
Genres |
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Œuvres principales
L'amour de la littérature lui a permis de transcender des conditions sociales cruelles et dramatiques, et de parvenir malgré elles à nous atteindre aujourd'hui. Sans doute visionnaire, il pensait que son livre avait son propre destin. 90 ans exactement après sa mort, son livre a été réédité en 2017 par Plein Chant.
La famille maternelle d’Auguste Brepson est originaire de Villersexel. Adèle Eugénie Mange (-1915), sa grand-mère se marie avec Marie Antoine Ferdinand Brepson (fils de Pierre Brepson, aubergiste et Hyacinthe Noirot) en 1859, avec lequel elle aura 3 enfants : Dephin (1859-1915), Auguste Théophile (1861-) et Marie-Louise (1864-1935). Cette dernière est la mère d’Auguste Brepson. À la suite du décès de son mari en 1867 à 35 ans, Adèle Mange/Brepson quitte la région avec ses enfants pour s’installer à Paris vers 1870. Adèle Mange décède en 1915 dans le 20ème alors qu’Auguste Brepson avait 31 ans.
Auguste Brepson naît au 78 rue des Rosiers à Saint-Ouen le 5 juin 1884. Vers 1910, il se marie avec Rosalie Marie Joséphine Miesch (1887-1943) dont il aura deux enfants : Roland (1917-1960) et Simone (1918-2016). Successivement ouvrier, employé, Auguste Brepson ouvre une bouquinerie à l’angle de la rue Lecourbe et de la rue de la Convention. Autodidacte, passionné par la littérature, il écrit un premier roman, Un gosse, qui sera finalement publié peu de temps après sa mort en 1928. Pour les besoins alimentaires, outre son activité de bouquiniste, il publie également des contes et nouvelles dans des journaux littéraires. Il aimait également la musique et jouait de la mandoline.
Auguste Brepson avait rédigé un deuxième livre, la suite d’Un gosse et un troisième sur sa vie en tant que bouquiniste, mais il meurt victime de la tuberculose (maladie de Pott) le 8 avril 1927 à son domicile, 11 rue Magisson dans le XVème, avant même que son premier roman soit publié. Sa fille n’avait pas 10 ans et son fils 11 ans.
A la mort d’Auguste Brepson, Rosalie Brepson-Miesch reprend la librairie, mais il n’y avait pas assez de revenus pour que ses enfants fassent des études. Elle va s’employer toute sa vie à obtenir des bourses[1].
Auguste Brepson est inhumé au cimetière de Bagneux, ainsi que sa femme Rosalie Miesch décédée le 13 mars 1943 dans le 15e, et son fils Roland, décédé dans un accident de voiture le 31 décembre 1960.
Les critiques littéraires de l’époque ont considéré l’ouvrage Un gosse comme une autobiographie, ce qui a toujours été réfuté par sa fille Simone Brepson-Boucheix (1918-2016). A la suite de sa réédition en 2017, les recherches de Dominique Cottel mandaté par Plein Chant, notamment sur l’état civil, ont pu établir que l’ouvrage n’est pas un roman autobiographique. À l’appui de ses recherches, il s’avère que le roman ne décrit pas la vie d’Auguste Brepson. La mère d’A. Brepson, Marie-Louise Brepson, loin de succomber d’une hémorragie une heure après sa naissance comme décrit dans Un gosse, mourut en avril 1936 (soit 9 ans après la mort d’A. Brepson) dans le 14e et est inhumée au cimetière de Thiais.
Pour ce qui est de la grand-mère d’Auguste Brepson, rien ne prouve, ni n’infirme qu’elle ait élevé l’enfant. On a toutefois la certitude qu’elle habita en 1898 tout près de la sinistre Cité Jeanne d’Arc, au 55 rue Clisson, comme indiqué dans Un gosse, mais elle y demeurait avec ses deux fils, Delphin et Auguste (Théodule) Brepson, comme cela apparaît sur l'acte de mariage de Delphin la même année. Auguste Brepson avait alors quatorze ans. Elle habitera ensuite au 4 impasse Montferrat dans le XIXème où elle mourra en 1915, la même année que son fils Delphin. A. Brepson avait 31 ans.
Dans cet ouvrage, considéré comme un témoignage rare de terrain en histoire sociale, l'auteur se nourrit de son vécu, de ses expériences et de celles de sa famille pour décrire l’enfance misérable d’un gamin dans le Paris de la fin du XIXe/début XXe siècle.
Mme Veuve Brepson a obtenu le Prix Lambert de l'Académie Française en 1929 (Gallica[7] : Journal des Débats Politiques et Littéraires du 20 décembre 1929). Le Prix Lambert est "attribué à des hommes de lettres ou à leurs veuves, auxquels il serait juste de donner une marque d'intérêt public" (source : site de l'Académie Française) ; le prix se montait à 800 F en 1883, à 1600 en 1934 (pas de chiffre pour 1929).
Auguste Brepson a été admis adhérent de la Société des Gens de Lettres le 19/5/1924. Il a reçu la médaille du souvenir de la Société des Gens de Lettres (SDGL) en 1928 à titre posthume.
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