Il commence sa carrière en 1880 comme maître de conférences en syriaque à l'École des lettres d'Alger. Il se consacre de plus en plus à l'assyrien et revient en 1881 à Paris, comme maître de conférences d'assyriologie à l'École pratique des hautes études[4]. Il est le premier à occuper ce poste[5]. Il y enseigne la grammaire assyrienne et y étudie des inscriptions, dont l'Épopée de Gilgamesh[6]. Il est promu directeur adjoint de l'École pratique des hautes études en 1888[4]. En sus de ses livres, ses travaux sont publiés dans différentes revues françaises et étrangères, la Zeitschrift für Assyriologie, la Revue critique, la Revue d'assyriologie et d'archéologie orientale, le Babylonian and Oriental Record[7].
Arthur Amiaud meurt à Paris le [8]. Selon Émile Chatelain, «il mit fin à ses jours par un coup de folie»[5]. Il est enterré à Villefagnan[8].
Malgré la brieveté de son enseignement, Arthur Amiaud joue un rôle important dans les débuts de l'assyriologie française. Parmi ses élèves à l'École pratique des hautes études figurent notamment Alfred Loisy, Lucien Méchineau et Jean-Vincent Scheil. Sa chaire d'assyriologie à l'École pratique des hautes études reste vacante quelques années avant la nomination de Jean-Vincent Scheil en 1895[4].
Livres publiés par Arthur Amiaud
Tableau comparé des écritures babylonienne et assyrienne, 1887
La légende syriaque de saint Alexis, 1889
Les inscriptions de Salmanasar II roi d'Assyrie (860-824), 1890
Arthur Amiaud, Matériaux pour le dictionnaire assyrien, [4].
Arthur Amiaud et Lucien Méchineau, Tableau comparé des écritures babylonienne et assyrienne, archaïques et modernes: avec classement des signes d'après leur forme archaïque, Paris, Ernest Leroux, (réimpr.1902), 148p. (lire en ligne)[9].
Arthur Amiaud, Les nombres ordinaux en assyrien, [4].
Arthur Amiaud, La légende syriaque de saint Alexis, l'homme de Dieu, Paris, Emille Bouillon, coll.«Bibliothèque de l'Ecole des Hautes Etudes / Sciences philologiques et historiques» (no79), , 188p. (lire en ligne)[8],[10].
Arthur Amiaud et Vincent Scheil, Les inscriptions de Salmanasar II roi d'Assyrie (860-824 av. J.-C.), transcrites, coordonnées, traduites et commentées, Paris, H. Welter, , 120p. (lire en ligne)[11].
«Sources de l'histoire de la Section des sciences historiques et philologiques de l'École Pratique des Hautes Études», Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol.137, no20, , p.61–111 (lire en ligne, consulté le ).
«M. Arthur Amiaud», Bulletins de la Société archéologique et historique de la Charente, Société archéologique et historique de la Charente, 5e série, t.XI, , p.398-399 (lire en ligne, consulté le ).
Dominique Charpin, En quête de Ninive: Des savants français à la découverte de la Mésopotamie (1842-1975), Paris, Les Belles Lettres - Collège de France, coll.«Docet omnia» (no8), , 461p. (ISBN9782251453583, lire en ligne), p.162-164.
Émile Chatelain, «Le cinquantenaire de l’École pratique des Hautes-Études», Revue internationale de l'enseignement, vol.76, no1, , p.65–76 (lire en ligne, consulté le ).
(en) Morris Jastrow, Jr., «General Notes and Notices [Arthur Amiaud: Obituary]», The Old and New Testament Student, vol.9, no3, , p.188–188 (ISSN0190-5937, lire en ligne, consulté le ).
(de) Th. Nöldeke, «Arthur Amiaud La légende syriaque de Saint Alexis, l'Homme de Dieu, Paris 1889», Wiener Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes, vol.4, , p.251–254 (ISSN0084-0076, lire en ligne, consulté le ).
(en) Robert Francis Harper, «Amiaud and Scheil's Les Inscriptions de Salmanasar II», Hebraica, vol.7, no4, , p.303–305 (ISSN0160-2810, lire en ligne, consulté le ).
«M. Arthur Amiaud», Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, Société archéologique et historique de la Charente, 5e série, vol.11, , p.398-399 (lire en ligne, consulté le ) (traduction de la notice de Carl Bezold ci-dessus).