Marqué par l'antisémitisme et par la Première Guerre mondiale, Arnold Zweig s'est beaucoup engagé dans le pacifisme et le sionisme. Le roman qui l'a fait connaître est Le Cas du sergent Grischa (Der Streit um den Sergeanten Grischa), un roman antimilitariste[1], qui a aussi suscité l’intérêt de Sigmund Freud. Il a depuis entretenu avec ce dernier un lien d'amitié, à l'instar de celui qui liait Freud à Stefan Zweig. Malgré l’homonymie, Arnold Zweig n'a pas de lien de parenté avec celui-ci. L'abondante correspondance entre Freud et Arnold Zweig s'étend de 1927 à 1939. Zweig a aussi fait l'expérience d'une psychanalyse.
Il vit un temps en exil dans le sud de la France, à Bandol, en 1933[2].
Après avoir séjourné en Palestine (lors de l'occupation britannique) il prend ses distances avec le courant sioniste et s'installe à Berlin-Est où il s'engage politiquement et écrit même si les libertés se restreignent de plus en plus.
Caliban oder Politik und Leidenschaft: Versuch über die menschlichen Gruppenleidenschaften dargetan am Antisemitismus, 1926, Neuausgabe: Berlin: Aufbau-Verlag, 2000, (ISBN3-351-03421-0)
Benoît Pivert, «Arnold Zweig et la terre d’Israël. Itinéraire d’une désillusion», dans Exils, migrations, création, Paris, Indigo, 2008.
Benoît Pivert, «Terre d'exil, terre de renaissance Les écrivains allemands dans la Palestine des années 1930-1940», Études Germaniques, no252, , p.899-908 (lire en ligne).
Norman David Thau. Hors du « Ghetto des certitudes »: Arnold Zweig dans le contexte du roman judéo-allemand de la République de Weimar, Éd.: L’Harmattan (éditions-Harmattan.fr)
Benoît Pivert [à propos du roman « Un meurtre à Jérusalem »: Jacob Israël de Haan ou l’assassinat d’un poète, Lettres vagabondes, 26 janvier 2006] (benoit-pivert.lechasseurabstrait.com)