Armand-Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu et de Fronsac, est un officier de marine français, né le au Havre de Grâce et mort le à Paris.
du Plessis
Nom de naissance | Armand-Jean de Vignerot |
---|---|
Naissance |
Le Havre de Grâce, Royaume de France |
Décès |
(à 85 ans) Paris, Royaume de France |
Nationalité | Royaume de France |
Pays de résidence | France |
Profession | |
Autres activités |
Gouverneur du Havre Chevalier d'honneur de Madame la Dauphine |
Distinctions | |
Ascendants |
François de Vignerot, marquis du Pontcourlay Marie-Françoise de Guémadeuc |
Conjoint | |
Descendants |
Marie-Catherine-Armande Élisabeth-Marguerite-Armande Marie-Gabrielle-Élisabeth Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu |
Famille |
Il est pair de France, prince de Mortagne, marquis du Pontcourlay, comte de Cosnac, de Barbezieux, de Cozes et Saujon[1], seigneur propriétaire de la juridiction et vicomté du Faou, Irvillac, Logonna et Villeneuve[2], baron du Pont[3].
Biographie
Il naît au Havre de Grâce le . Il est le fils de François de Vignerot, marquis de Pontcourlay, gouverneur du Havre, et de Marie-Françoise de Guémadeuc, baronne du Pont et de Rostrenen. Il est le frère de Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis et de Emmanuel-Joseph de Vignerot du Plessis. Ils sont les petits-neveux du cardinal de Richelieu par leur père, fils de Françoise du Plessis de Richelieu, sœur du cardinal[4]. À la mort de son père, en 1646, il devient gouverneur des ville et citadelle du Havre et dépendances[1].
En 1642, il devient général des galères de France, charge qu'il conserve jusqu'en 1661.
En 1647, il est envoyé à Naples, qui s'est soulevée contre les Espagnols et a proclamé la République napolitaine. Fin décembre il remporte au large de Capri, face à l'escadre de don Juan d'Autriche, une victoire glorieuse mais non décisive. Par deux fois, le et le , don Juan évite un nouveau contact[Où ?]. Le 5 janvier, faute de port ou de mouillage, Armand Jean se trouve contraint de quitter la baie de Naples sans avoir atteint l'objectif de la campagne : débarquer[Où ?] la batterie et les 1 800 hommes offerts par la France aux insurgés[5].
Durant la Fronde des princes, en 1651, il se range dans le parti de Condé[6].
Quinze ans après la mort de son grand-oncle le cardinal-duc, il reprend le titre de duc de Richelieu, par substitution de nom et d'armes[1],[7] : le , il prête serment au Parlement en qualité de duc et pair[1].
Héritier d'un bien considérable, il joue, affiche des maîtresses, dépense tout, et se retrouve bientôt criblé de dettes[8]. En 1661, il vend pour 200 000 livres sa charge de général des galères. Il abandonne aussi son titre de gouverneur du Havre[9]. En 1665, sur une partie de paume contre Louis XIV, il perd 25 tableaux de sa collection, dont treize Poussin[10].
En 1675, durant la révolte des Bonnets rouges, son château de Pont-l'Abbé est pillé, puis incendié[11].
En 1679, il devient chevalier d'honneur de Madame la Dauphine. Mais, toujours dans la nécessité, il se démet de cette charge en 1684 contre 300 000 livres[9]. En 1685, il vend sa baronnie du Pont[12]. En 1688, il est fait chevalier de l'ordre du Saint-Esprit[13].
À la fin de sa vie, cherchant à s'introduire auprès de madame de Maintenon [14], il devient aussi dévot qu'il a été libertin. Il a dilapidé la fortune des Richelieu. Tous ses biens sont finalement saisis[15]. Il meurt le , à Paris.
Famille et descendance
Le , il épouse la veuve de François-Alexandre d'Albret, sire de Pons[16], Anne Poussard de Fors (1622-1684), dont il n'a pas d'enfant.
Le , il épouse à Rueil, Anne-Marguerite d'Acigné, fille de Jean Léonard d'Acigné, comte de Grandbois, et de Marie Anne d'Acigné. Elle meurt à Paris, paroisse Saint Paul, le 20 août 1698. Ils ont quatre enfants :
- Marie-Catherine-Armande, dite mademoiselle de Richelieu, née[Où ?] le , mariée[Où ?] le à François-Bernardin du Châtelet (1689-1754), comte de Clermont, gouverneur du château de Vincennes ; morte[Où ?] en 1760 ;
- Élisabeth-Marguerite-Armande, dite mademoiselle de Fronsac, née[Où ?] le , religieuse à l'abbaye Saint-Rémy des Landes[17], puis prieure perpétuelle des bénédictines de la Présentation[18] ; morte[Où ?] le ;
- Marie-Gabrielle-Élisabeth, née[Où ?] le , religieuse à l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis coadjutrice de l'abbaye Sainte-Périne de La Villette ; abbesse du Trésor Notre-Dame en 1724 ; morte abbesse de l'Abbaye-aux-Bois, le [19] ;
- Louis-François-Armand, duc de Richelieu (1696-1788).
Le à Paris, paroisse Saint-Sulpice, Armand-Jean épouse en troisièmes noces Marguerite-Thérèse Rouillé, veuve de Jean-François de Noailles[20]. Elle meurt à Paris, paroisse Saint-Sulpice, le 27 octobre 1729. Tous deux n'auront pas d'enfant[21].
Iconographie
- Armand-Jean de Vignerot au siège de Castellammare en 1647 de Charles de La Fosse, musée des beaux-arts de Tours.
Notes et références
Liens externes
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