Argot baille
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L’argot baille est le vocabulaire développé par l'École navale[1].
Origine
Résumé
Contexte
L'École navale est traditionnellement appelée la Baille (et non pas la "navale" qui était le surnom de l'Ecole de Santé navale de Bordeaux). Son argot est riche et développé principalement à partir de l'argot de marine.
Quelques exemples : le commandant en second est la « veuve ». Les « éléphants » ou « pékins » sont les civils. Le « bordache » (anciennement « type-baille ») est l'élève. Le « chaf(f)ustard » est le mécanicien. Les « bichons » ou « bichous » sont les godillots. Les « (mo)losses » sont les officiers mariniers responsables de la discipline). La « carlingue » est l'architecture navale qu'il faut « ramorder » (bûcher à fond). Enfin, on trouve aussi les « chansons-baille », dont aucune n'est paillarde[2], et les « farces du bord », dont la plus connue consistait à passer sous le hamac d'un camarade et à le (faire cha)virer en faisant le gros dos[3].
L'ancienne référence en matière d'argot-Baille[4] est l'ouvrage éponyme du capitaine de frégate Roger Coindreau[5], illustré par Luc-Marie Bayle, 1957.
Depuis septembre 2017, le dictionnaire de l'argot-Baille, JeuMeu, préface de l'amiral Pierre-François Forissier (anc. Chef d'état-major de la Marine), avant-propos du professeur émérite Jean Pruvost, 1780 entrées,132 illustrations de Max Moulin (EN), Éric Vicaire (EN) et Pierre-Antoine Rousseaux (EN), plus 13 xylographies de Paul Jazet extraites de Histoire de l'École navale [et des institutions qui l'on précédée] par "un ancien officier", en fait : Géraud(-)Bastet, pseudo de Flavien Pech de Cadel (ESM 1870) ; Quantin, 1889 ; Turriers : Naturalia publications, est devenu la référence.
Notes et références
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