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ingénieur, astronome et mathématicien français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Antoine François Joseph Yvon Villarceau ( à Vendôme - à Paris) est un ingénieur, astronome et mathématicien français.
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Antoine Joseph François Yvon-Villarceau |
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En 1825, il suit des cours de musique donnés par Valette, un ancien professeur du collège de Vendôme qui avait dû en démissionner parce que libre-penseur. Comme il manquait d'un joueur de basson, il en achète un hors d'usage et le répare dans son atelier pour en jouer dans la Société philharmonique. À quinze ans, il demande une dispense d'âge pour passer son baccalauréat à Orléans et il est reçu bachelier. Son père décide de l'émanciper à l'âge de 16 ans et trois mois, le . Libéré de la tutelle de son père (sa mère était morte en 1828), il décide de venir vivre à Paris. Il s'y fait disciple du saint-simonisme. Après avoir tenté de prêcher le saint-simonisme à Vendôme, il revient à Paris. Il se présente au concours d'entrée au Conservatoire de musique et y est admis. À la fin de la première année d'études, en 1834, il obtient le premier prix de basson sur l'instrument qu'il avait réparé et perfectionné à Vendôme. Il demande alors un congé pour aller en Égypte avec son ami Félicien David et la mission Enfantin. Le Père Enfantin obtient de Méhémet Ali qu'Yvon soit nommé professeur de musique à l'école de cavalerie de Gizeh. Puis Félicien David et Yvon rentrent en France, dégoûtés de l'apostolat saint-simonien, mais enrichis de souvenirs.
À 24 ans, en 1837, Antoine Yvon se présente à l'École centrale en ajoutant à son nom « Villarceau », nom d'une terre qu'il a léguée à la ville de Vendôme[1]. Il utilisera son nom sans trait d'union entre Yvon et Villarceau[2]. Il est admis sans aucune préparation. En étudiant les sections d'un tore, il trouve les cercles de Villarceau.
En 1845, il présente un Mémoire sur l'établissement des arches de pont lu à l'Académie des sciences le et approuvé par la commission mise en place par l'Académie dans son rapport du paru dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences, tome XXIII[3]. Ce mémoire a d'abord été publié dans le tome XII du Recueil des Savants étrangers, puis en 1853 par l'Imprimerie impériale. Ce mémoire a été complété dans le tome 43 des Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France.
En Égypte, il avait rencontré Lambert-Bey qui l'avait initié à l'astronomie. Ses premières études sont relatives aux orbites des planètes. Le problème serait insoluble si on ne savait depuis Képler qu'elles parcourent des orbites elliptiques. Pour déterminer une orbite, le nombre d'inconnues se réduit à cinq. Villarceau a travaillé à déterminer ces orbites des comètes à partir des données disponibles. En 1845, il propose dans un mémoire une méthode de correction des éléments approchés des orbites de comètes. En 1846, l'Académie des sciences approuve la publication de son mémoire dans le Recueil des Savants étrangers[4]. Il est alors recruté par François Arago en 1846 à l'Observatoire de Paris en qualité d'astronome. Puis il est nommé en 1855 membre du Bureau des Longitudes et élu en 1867 membre de l'Académie des Sciences.
Villarceau a constitué une collection d’instruments d’astronomie géodésique[5] lors des opérations de vérification de la méridienne de France de Delambre et Méchain, réalisées entre 1861 et 1866. Entre 1869 et 1875, le Bureau des longitudes a envisagé d’obtenir un terrain au Luxembourg, afin d’y placer cette collection, c'est finalement au Parc de Montsouris que cela pourra se faire, sous l'impulsion de l'Amiral Ernest Mouchez et de Villarceau.
Il a publié plus qu'une cinquantaine de mémoires sur des sujets les plus variés.
Une rue Yvon-Villarceau est située dans le 16e arrondissement de Paris[7] dans le quartier de Chaillot qui accueille quelques rues où ont été groupés des noms d'astronomes[8].
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