Il entre en service le , comme sous-lieutenant au régiment de Boulonnais, il devient lieutenant le , sous-aide major le , et il fait les campagnes de Corse jusqu’en 1775.
Il est obtient son brevet de capitaine en second le , et celui de capitaine commandant le . De 1792 à 1793, il sert à l’armée des Alpes, et il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire le , au début du Siège de Lyon. Il est promu général de brigade le , nomination approuvée le . En , il passe avec la division du général Vaubois à l’armée d’Italie, et le il est affecté à la division du général Masséna.
le , alors qu’il a reçu du général Bonaparte l’ordre de défendre jusqu’à la dernière extrémité, le poste de Castiglione, afin de retarder le plus longtemps possible la marche du maréchal Wurmser, il abandonne Castiglione, et se réfugie avec une partie de ses troupes à Montichiari. Accablé de reproche par le général Augereau, il est relevé de ses fonctions par le général en chef qui écrira au Directoire: "J’ai sur-le-champ, et devant sa troupe, suspendu de ses fonctions ce général, qui déjà avait montré très peu de courage à l’attaque de la Corona."[1]Il sera transféré à la suite de l’armée. Le , il se rend à Paris et demande à être traduit devant un conseil de guerre, mais le directoire refuse et le renvoie à l’armée d’Italie le , dans la division du général Vaubois. Il est fait prisonnier de guerre dans un combat près de Rivoli le , et il est remis en liberté en .
De retour en France, il est affecté à l’armée de Rome le , et le , il est mis en congé de réforme. Le , il est remis en activité à l’armée des Alpes, et le , il obtient un poste dans la 9edivision de l’armée d’Italie.
Le , il rejoint la 7edivision militaire, comme commandant du département de la Drôme, et le , il passe dans la 6edivision militaire en tant que commandant des départements de l’Ain et du Doubs. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .
Le , il est chargé du commandement temporaire de la 6edivision militaire, et en , il reprend le commandement du département du Doubs. Lors de la première restauration, il est confirmé dans son emploi par le roi Louis XVIII le , et il est admis à la retraite le suivant.
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640p. (lire en ligne), p.83.
Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414p. (lire en ligne), p.221.
Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français: depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 9, l’Auteur, , 564p. (lire en ligne), p.544.
Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris: Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p.523-524