flûtiste et compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Antoine Hugot, dit le Jeune, est un flûtiste, compositeur et pédagogue français né en à Paris et mort dans la même ville le .
Naissance |
Paris |
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Décès |
Ancien 1er arrondissement de Paris |
Activité principale | Flûtiste, compositeur |
Activités annexes | Professeur de flûte au Conservatoire |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Antoine Hugot naît en à Paris[1],[2].
Élève en flûte d'Atys (ou Atis[3]), il joue fréquemment au Concert Spirituel dans les années 1780[2],[4].
Il entre avec son frère à l'orchestre du Théâtre-Italien en 1788[3], où il est première flûte et est surnommé « le Jeune » afin de le distinguer de son aîné[4],[2].
Pendant la Révolution française, il fait partie de la musique de la Garde nationale, puis devient professeur de flûte au Conservatoire de Paris à la création de l'institution, en 1795[3].
En 1796 et 1797, Antoine Hugot fait jouer des œuvres de sa composition au théâtre Feydeau et se produit régulièrement en soliste, notamment dans des symphonies concertantes de Devienne[3],[4].
Réputé pour sa « belle qualité de son, une grande justesse d'intonation et un coup de langue brillant »[4], il est l'un des grands virtuoses de la flûte de la fin du XVIIIe siècle[3].
Il meurt à Paris le [1],[3], en se poignardant et défenestrant depuis un quatrième étage, dans un accès de « fièvre nerveuse »[4].
Son collègue Wunderlich achève la Méthode de flûte du Conservatoire[5] qu'Hugot avait commencée à rédiger, qui est publiée à titre posthume en 1804 sous le nom des deux artistes[2],[4].
D'Antoine Hugot ont été publiées plusieurs œuvres pour flûte[2] :
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