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prélat catholique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet, né le à Grenoble et mort le à Nantes, est un homme d' Église français, évêque de Nantes de à .
Antoine-Mathieu-Alexandre Jaquemet | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Grenoble |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 66 ans) Nantes |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Nantes | |||||||
Évêque de Nantes | ||||||||
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« Bonus pastor animan suam dat pro ovibus suis » | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Il est notamment à l'origine de l'Externat des Enfants-Nantais, établissement scolaire toujours existant.
Antoine Mathieu Alexandre est le fils de Jacques Jaquemet, négociant et directeur des contributions indirectes, et de Marie Anne Christine Guillermoz-Rolland, originaire de Ravel (Puy-de-Dôme).
Il est ordonné prêtre en et affecté dans le diocèse de La Rochelle, où il devient chanoine en ,
Il est nommé vicaire général du diocèse d'Aix-en-Provence en .
En , il est affecté à Paris en tant que vicaire général de l'archevêque Denys Affre.
Nommé évêque de Nantes en novembre 1848, il reçoit la consécration le .
En , il fonde l'externat des Enfants-Nantais dans le cadre juridique de la loi Falloux conjointement avec l'abbé Jules Pergeline (-), qui en est le premier supérieur[1] (les « Enfants nantais » sont saint Donatien et saint Rogatien, patrons de la ville et du diocèse de Nantes).
L'année suivante, il approuve les nouveaux plans de l'église Saint-Jacques de Pirmil.
Il fait venir à Nantes les Ursulines de Jésus (« Dames de Chavagnes ») afin de créer dans la ville une « maison d'éducation » destinée aux jeunes filles, devenue aujourd'hui le lycée Françoise-d'Amboise.
En , souhaitant établir le culte de saint Émilien de Nantes dans son diocèse, il s'adresse à Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye, évêque d'Autun, et reçoit des reliques du saint qui sont prélevées dans le trésor de l'église de Saint-Émiland (d'où l'on retire le « une côte entière, deux autres côtes non entières, une vertèbre lombaire presque entière, une phalange entière, une partie notable d'un des os tibiaux nommé péroné, un fragment de chair de la tête, un fragment de chair de la rotule droite[2] » ; il demande également à Rome que son nom soit inscrit au calendrier de l'église de Nantes et sa fête célébrée dans le diocèse. Une paroisse venait d'être fondée ; elle a l'honneur de recevoir son nom et d'être placée sous son patronage : il s'agit de Saint-Émilien-de-Blain.
Le , il s'inquiète du projet de la fontaine de la place Royale qui contiendrait « un monument en opposition avec les sentiments religieux de la population ou avec les règles de la morale publique ». C'est le maire en personne, Ferdinand Favre, qui le rassure, certifiant qu'il a lui-même obtenu de Daniel Ducommun du Locle que sa statue représente une femme vêtue[3].
Il est à l'origine de l'élévation du cénotaphe du général de Lamoricière.
Il meurt à Nantes le .
D'azur à la croix de calvaire d'argent soutenue d'une épée et d'une clef du même, aliàs d'or, en sautoir[4].
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