livre de André Malraux De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Antimémoires sont une œuvre d'André Malraux publiée pour la première fois en 1967, qui constitue la première partie du Miroir des Limbes.
Le genre des mémoires se rapproche de l'autobiographie. La différence réside dans le statut social des auteurs, qui ont souvent joué un rôle public. Les mémoires se signalent donc par une attention portée aux événements politiques majeurs auxquels leur auteur a pu se trouver mêlé.
André Malraux, dans l'ouverture des Antimémoires, se demande quel intérêt il y a à se souvenir. Dans les premières lignes du livre, il évoque l'aumônier des Glières, pour qui « il n'y a pas de grandes personnes ». Malraux pose alors la question de la réflexion sur la vie.
Marguerite Yourcenar porta sur les Antimémoires l’appréciation suivante :
« J’admire beaucoup Malraux, à certains points de vue, mais il ne m’a jamais donné l’impression d’un homme convaincu ; c’était un grand acteur. Et à la fin, cela sonnait un peu creux. On le sent dans les Antimémoires. On n’y distingue jamais le vrai du faux, il ne tient pas à ce qu’on l’y reconnaisse, et il ne le reconnaît plus lui-même. […] C’est Malraux partout et toujours, et d’ailleurs souvent superbe[2]. »
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