Annette Peulvast-Bergeal

	Annette Peulvast-Bergeal
	; Annette Peulvast-Bergeal en 2013.
Fonctions
Maire de Mantes-la-Ville
	juin 1995 – 21 mars 2008; (12 ans et 9 mois)
Prédécesseur	Jacques Boyer
Successeur	Monique Brochot
Députée française
	12 juin 1997 – 18 juin 2002; (5 ans et 6 jours)
Élection	1er juin 1997
Circonscription	8e des Yvelines
Législature	XIe (Cinquième République)
Groupe politique	SOC
Prédécesseur	Pierre Bédier
Successeur	Pierre Bédier
Biographie
Nom de naissance	Annette Denise Bergeal
Date de naissance	21 août 1946 (78 ans)
Lieu de naissance	Mantes-la-Ville (Seine-et-Oise)
Nationalité	Française
Parti politique	PS (1969-2008 et 2013); DVG (2008-2013 et depuis 2013)
Père	Aimé Bergeal
Profession	Enseignante agrégée d'histoire au collège les Plaisances à Mantes-la-Ville
	Maires de Mantes-la-Ville
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Annette Peulvast-Bergeal, née Annette Bergeal le 21 août 1946 à Mantes-la-Ville (Seine-et-Oise), est une femme politique française, membre du Parti socialiste.

Faits en bref Fonctions, Maire de Mantes-la-Ville ...

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Elle est députée de la 8^e circonscription des Yvelines entre 1997 et 2002 et maire de Mantes-la-Ville entre 1995 et 2008.

Biographie

Elle est la fille d'Aimé Bergeal, sénateur, maire de Mantes-la-Ville et conseiller général. Elle s'implique tôt en politique puisque son père lui demande de l’aider à faire ses discours^[1].

Annette Peulvast-Bergeal est agrégée d’histoire^[2].

Carrière politique

Elle devient membre du Parti socialiste en 1969. En 1977, elle se présente en politique sur la liste de Jacques Boyer et devient conseillère municipale PS de Mantes-la-Ville. Le maire élu est René Martin, membre Parti communiste français qui remplace André Peulvast. Martin lui confie la gestion des transports scolaires et l'objectif de faire venir le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) à Mantes-la-Ville. En 1983, elle est conseillère municipale PS du nouveau maire Georges Godin (PCF). En 1989, Annette Peulvast-Bergeal devient première adjointe ainsi que conseillère politique du maire Jacques Boyer (PS). Celui-ci est également président du district urbain de Mantes qui s’est transformé en communauté d'agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY).

En 1992, elle est élue conseillère régionale d'Île-de-France dans l'opposition PS. La majorité est présidée par Michel Giraud (RPR).

Enfin en 1995, elle est élue maire de Mantes-la-ville avec un score de 50,06 % face à la droite et au Front national. Elle succède à Jacques Boyer^[3].

Le 21 avril 1997, Jacques Chirac, élu depuis deux années à la présidence de la République, décide de dissoudre l'Assemblée nationale. Des élections sont prévues en mai et juin 1997. Annette Peulvast-Bergeal se présente sous l’étiquette du Parti socialiste. Elle se retrouve face au député sortant Pierre Bédier (RPR), Marie-Caroline Le Pen (FN). À l’issue du premier tour, trois candidats sont présents au second tour : le député sortant Pierre Bédier avec un score de 26,38% (RPR), Marie-Caroline Le Pen arrivée en tête avec un score de 28,48% et Annette Peulvast-Bergeal en troisième position avec un score de 24,56% (PS).

Entre les deux tours, Jean-Marie Le Pen vient soutenir sa fille Marie-Caroline le vendredi 30 mai 1997. Il plaque contre le mur la candidate socialiste, Annette Peulvast-Bergeal, portant son écharpe d’élue en tenant des propos injurieux^[4]. Jean-Marie Le Pen est condamné à deux ans d'inéligibilité (réduits à un an par la cour d'appel, qui ajoute 8 000 francs d'amende) et trois mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Versailles pour ces violences^[5]^,^[6].

Lors du deuxième tour du 1^er juin 1997, Annette Peulvast-Bergeal est élue avec un score de 40,29%. Pierre Bédier obtient 35,62%, Marie-Caroline Le Pen 24,09 %.

En 2002, elle se représente dans la 8^e circonscription où elle est battue par Pierre Bédier (UMP) dans un contexte national défavorable pour la gauche.

En 2008, elle se rapproche stratégiquement de Pierre Bédier^[7], son adversaire UMP. Elle est décorée de la Légion d'honneur en mars 2008 par ce dernier qui a voulu récompenser son « travail remarquable »^[8]. À l'élection municipale, elle ne se représente pas, après 13 années passées à la mairie.

Elle présente sa candidature à l'élection municipale de 2014 à Mantes. Le PS ayant investi une liste menée par la maire sortante Monique Brochot, avec laquelle les relations personnelles sont tendues, Annette Peulvast-Bergeal mène une liste sans étiquette mais marquée à gauche^[9]. Elle rend de nouveau sa carte du PS après avoir ré-adhéré à partir de janvier 2013 (elle a quitté le parti en 2008)^[10]. Finalement, au soir du second tour, la liste FN menée par Cyril Nauth remporte l'élection, avec soixante et une voix de plus que la liste de Monique Brochot sur laquelle figurent des membres d'autres partis de gauche, et devant la liste de M^me Peulvast-Bergeal qui arrive en troisième position^[11]^,^[12].

Mandats électifs

Conseillère municipale (PS) de 1977 à 1989 et depuis 2014
Première adjointe au maire (PS) de Mantes-la-Ville de 1989 à 1995
Conseillère régionale d’Île-de-France (PS) de 1992 à 1997
Maire de Mantes-la-Ville de 1995 à 2008
Vice-présidente de la communauté d’agglomération de Mantes en Yvelines (CAMY) de 1999 à 2008
Députée de la 8^e circonscription des Yvelines de 1997 à 2002

Distinction

Chevalière de la Légion d'honneur, par décret du 14 juillet 2007^[13]

Notes et références

[1]
Paris Mantes, 4 juin 1997 ^{[source insuffisante]}
[2]
« Annette Peulvast-Bergeal, treize ans difficiles à la mairie », Le Parisien, 25 février 2008
[3]
Le Courrier de Mantes, 20 juin 1995
[4]
[vidéo] Jean-Marie Le Pen se bagarre à Mantes-le-Jolie, extrait du JT de France 2, sur Dailymotion
[5]
« La cour d'appel de Versailles condamne Jean-Marie Le Pen à un an d'inéligibilité », « Le Monde », 19 novembre 1998
[6]
« Demi-clémence pour Le Pen », l'Humanité, 18novembre1998
[7]
« Annette Peulvast va recevoir la Légion d’honneur », Le Parisien, 25 février 2008
[8]
« Annette Peulvast décorée par Pierre Bédier », Le Parisien, 26 mars 2008
[9]
« Municipales : Annette Peulvast se présente à Mantes-la-Ville », Le Parisien, 24 décembre 2013
[10]
« A Mantes, le FN peut dire merci à la gauche et ses sketches à deux balles », Rue89, 27 mars 2014
[11]
« A Mantes-la-Ville, le naufrage du PS a offert la commune au FN », Le Monde, 2 avril 2014
[12]
« Résultats de l'élection municipale de 2014 », ministère de l'Intérieur
[13]
Décret du 13 juillet 2007 portant promotion et nomination (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Ressources relatives à la vie publique :
- Assemblée nationale
- Base Sycomore
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef

[1] [1]
Paris Mantes, 4 juin 1997 ^{[source insuffisante]}

[2] [2]
« Annette Peulvast-Bergeal, treize ans difficiles à la mairie », Le Parisien, 25 février 2008

[3] [3]
Le Courrier de Mantes, 20 juin 1995

[4] [4]
[vidéo] Jean-Marie Le Pen se bagarre à Mantes-le-Jolie, extrait du JT de France 2, sur Dailymotion

[5] [5]
« La cour d'appel de Versailles condamne Jean-Marie Le Pen à un an d'inéligibilité », « Le Monde », 19 novembre 1998

[6] [6]
« Demi-clémence pour Le Pen », l'Humanité, 18novembre1998

[7] [7]
« Annette Peulvast va recevoir la Légion d’honneur », Le Parisien, 25 février 2008

[8] [8]
« Annette Peulvast décorée par Pierre Bédier », Le Parisien, 26 mars 2008

[9] [9]
« Municipales : Annette Peulvast se présente à Mantes-la-Ville », Le Parisien, 24 décembre 2013

[10] [10]
« A Mantes, le FN peut dire merci à la gauche et ses sketches à deux balles », Rue89, 27 mars 2014

[11] [11]
« A Mantes-la-Ville, le naufrage du PS a offert la commune au FN », Le Monde, 2 avril 2014

[12] [12]
« Résultats de l'élection municipale de 2014 », ministère de l'Intérieur

[13] [13]
Décret du 13 juillet 2007 portant promotion et nomination (lire en ligne)

[1]

[2]

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[4]

[5]

[6]

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[8]

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