Famille de Quengo de Tonquédec
famille de noblesse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La famille de Quengo de Tonquédec est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de Bretagne. Sa filiation est suivie depuis 1390[1].
Famille de Quengo de Tonquédec | |
![]() Armes | |
Blasonnement | D'or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules |
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Branches | Tonquédec Crénolle |
Période | XIVe siècle - XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Bretagne |
Fiefs tenus | Quengo, Tonquédec |
Demeures | Château du Rochay Château de Tonquédec |
Fonctions militaires | Lieutenant général |
Récompenses militaires | Ordre du Porc-Épic, ordre du Saint-Esprit, ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Preuves de noblesse | |
Réformation de la noblesse | 1669 à Rennes |
Admis aux honneurs de la Cour | 1765 et 1782 |
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Elle compte parmi ses membres un commandant de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc, un inspecteur de l'arrière-ban de l'évêché de Vannes, deux lieutenants-généraux des armées du roi (dont un grand-croix de l'ordre de Saint-Louis) et un acteur contemporain.
Histoire
La famille de Quengo tire son nom de la terre éponyme, située dans le duché de Rohan, près de Pontivy (Morbihan)[2].
Elle remonte sa filiation suivie à Alain, seigneur de Quengo, allié avant 1390 à Aliénor de Quenesguen. Cette famille comparut à la réformation de 1427, à celle de 1513 et aux montres de 1462 et 1475[3].
Elle a été admise à l'ANF en 1949.
Possessions
La famille de Quengo a possédé les seigneuries suivantes : Quengo, L'Indreuc, Le Rochay, Tonquédec (ancienne vicomté), Crenolle[3].
René de Quengo, seigneur du Rochay (ou Rocher), à Langast (Côtes-d'Armor), acquiert les ruines du château de Tonquédec en 1636, déjà démantelé vers 1626. Ses descendants le revendent en 1801, puis le rachètent en 1828, avant de le revendre à un marchand de pierres en 1878[4].
Personnalités
Résumé
Contexte

La lecture des registres de l'état civil (depuis le XVIIIe siècle ainsi que les informations confirmées de la base Roglo[5], permettent de préciser les filiations entre les personnalités :
- Jean de Quengo ( - 1562 au château du Rocher à Langast), commandant d'une compagnie de gentilhommes, inspecteur de l'arrière-ban de l'évêché de Vannes en 1553.
- François de Quengo, seigneur du Rochay (1520-1594), seigneur du Rochay, chevalier de l'ordre du roi[3] ou ordre de Saint-Michel. Il épouse Jacqueline de Bourgneuf.
- Louise de Quengo (1584-1656), noble bretonne dont la dépouille a été retrouvée en 2014 lors de fouilles archéologiques à Rennes, ré-inhumée au cimetière communal de Tonquédec en 2015.
- René de Quengo de Tonquédec ( à Langast - 1644), gouverneur de Corlay, député de la noblesse de Bretagne, chevalier des ordres du roi[3]. Il acquiert les ruines du château de Tonquédec en 1636. Le au château de Beaumont à Guitté, il épouse Sylvie d'Espinay, dame de Longaulnay.
- René de Quengo de Tonquédec (1625 - à Langast), , maintenu noble en 1669, député de la noblesse de Bretagne en 1683. Le , il épouse Simone de Perefixe de Beaumont, de ce mariage naissent 4 enfants. Veuf, il épouse en secondes noces le à Dinan, Françoise Sylvie d'Espinayde Vaucouleurs, de ce mariage naissent 16 enfants.
- (1) Joseph de Quengo de Tonquédec, chevalier. Il épouse sa cousine Julie de Quengo de Tonquédec (fille de Sylvestre de Quengo de Tonquédec (1621- ) et de Marie Anne du Plessis de Genouville.
- Joseph de Quengo de Tonquédec, capitaine au régiment du roi, chevalier. Il épouse Thérèse Charlotte Dorothée de Beauvau de Tigny.
- Anne louis de Quengo de Tonquédec (1737-1824), lieutenant-général des armées du roi, grand-croix de Saint-Louis, mestre de camp des Régiments d'Île-de-France et de Béarn, admis aux honneurs de la Cour en 1765, marquis de Crénolle par lettres patentes de 1779.. Il épouse Françoise Marguerite Mégret d'Etigny.
- Guy Auguste Ange François de Quengo de Tonquédec ( à Paris - à Morlaix), 2e marquis de Crénolle, lieutenant général des armées du roi, chevalier de Saint-Louis.
- Anne louis de Quengo de Tonquédec (1737-1824), lieutenant-général des armées du roi, grand-croix de Saint-Louis, mestre de camp des Régiments d'Île-de-France et de Béarn, admis aux honneurs de la Cour en 1765, marquis de Crénolle par lettres patentes de 1779.. Il épouse Françoise Marguerite Mégret d'Etigny.
- Joseph de Quengo de Tonquédec, capitaine au régiment du roi, chevalier. Il épouse Thérèse Charlotte Dorothée de Beauvau de Tigny.
- (2) René de Quengo de Tonquédec (1672-1749). Il épouse Catherine Revel.
- René de Quengo de Tonquédec ( à Lamballe - à Lannion). Le à Paris, il épouse Marie Anne Potor.
- René André de Quengo de Tonquédec ( à Tonquédec - 1829 à Paris), page de la petite écurie du roi. Il épouse Colette Nicole Marie du Rosel puis divorce et se remarie avec Madeleine Coulomb.
- Joseph Scholastique de Quengo de Tonquédec (1727-1787), admis aux honneurs de la Cour en 1782. Il épouse Marie Madeleine Calloet de Lanidy.
- Joseph Marie de Quengo de Tonquédec (1771-1838). Il épouse Augustine Marie Le Gac de Lansalut.
- Auguste Marie de Quengo de Tonquédec ( à Morlaix - à Morlaix). Le à La Martyre, il épouse Marie Agathe Françoise de Saisy de Kerampuil.
- Henri Antoine Marie de Quengo de Tonquédec ( à Morlaix - à Morlaix). Le à Nantes, il épouse Henriette Angèle Adrienne Marie de Kernafflen de Kergos.
- Joseph de Quengo de Tonquédec (1868-1962), jésuite, théologien, exorciste du diocèse de Paris.
- Henri Antoine Marie de Quengo de Tonquédec ( à Morlaix - à Morlaix). Le à Nantes, il épouse Henriette Angèle Adrienne Marie de Kernafflen de Kergos.
- Etienne de Quengo de Tonquédec ( à Morlaix - à Morlaix). Le à Saint-Urbain, il épouse Cécile de Goesbriand.
- Ferdinand Marie de Quengo de Tonquédec ( à Saint-Urbain - 1907). Le à Glénac, il épouse Eugénie Angélique Marie de Gouyon de Coipel.
- Aymar Armand Joseph Marie de Quengo de Tonquédec ( à Glénac (Morbihan) - à Sousse (Tunisie)), officier d'infanterie coloniale et propriétaire des mines de fer de Sourdéac (en Glénac). Il reçut en 1898 la mission de traverser l'Afrique du Congo jusqu'au Nil blanc avec une quinzaine de tirailleurs sénégalais, afin d'établir un poste sur le Haut Nil, en amont de Fachoda ; quand le capitaine Marchand reçut l'ordre d'évacuer Fachoda le , le lieutenant de Tonquédec, n'ayant pas reçu l'information, se maintint à son poste pendant près d'un an. Le 4 août 1900 à Vannes, il épouse Claire de La Rochebrochard d'Auzay.
- Louis de Quengo de Tonquédec ( à Fort-de-France - à Paris 15e). Le à Clisson, il épouse Jeanne Odile Dumont.
- Pierre Edmond Marie de Quengo de Tonquédec (1929-2023), général de corps d'armée.
- Patrick de Quengo de Tonquédec ( aux Houches), ingénieur. Il épouse Marie-Christine Courtois.
- Guillaume de Quengo de Tonquédec (1966), acteur.
- Louis de Quengo de Tonquédec ( à Fort-de-France - à Paris 15e). Le à Clisson, il épouse Jeanne Odile Dumont.
- Aymar Armand Joseph Marie de Quengo de Tonquédec ( à Glénac (Morbihan) - à Sousse (Tunisie)), officier d'infanterie coloniale et propriétaire des mines de fer de Sourdéac (en Glénac). Il reçut en 1898 la mission de traverser l'Afrique du Congo jusqu'au Nil blanc avec une quinzaine de tirailleurs sénégalais, afin d'établir un poste sur le Haut Nil, en amont de Fachoda ; quand le capitaine Marchand reçut l'ordre d'évacuer Fachoda le , le lieutenant de Tonquédec, n'ayant pas reçu l'information, se maintint à son poste pendant près d'un an. Le 4 août 1900 à Vannes, il épouse Claire de La Rochebrochard d'Auzay.
- Urbain de Quengo de Tonquédec ( Saint-Urbain - Plougourvest), maire de Plougourvest entre 1882 et 1925. Le à Plougonven, il épouse Marie-Pauline de Torquat de la Coulerie.
- Alain de Quengo de Tonquédec ( à Plougourvest - à Cellettes, maire de Plougourvest entre 1925 et 1927.
- Guy Joachim Marie De Quengo de Tonquédec ( à Glénac - au Chemin des Dames à Craonne), sous-lieutenant de tirailleurs sénégalais, mort pour la France. Le à Saint-Léonard-de-Noblat, il épouse Elisabeth Marie Dd Chalard.
- Guy Alain Marie de Quengo de Tonquédec ( à Saint Léonard de Noblat - à Saint-Priest-sous-Aixe). Le à Angers, il épouse Marie Madeleine Neveu.
- Alain de Quengo de Tonquédec (1948-2022), secrétaire général de l’Association française de l’ordre souverain de Malte et président de l’Hospitalité[6].
- Yves de Quengo de Tonquédec épouse Odile Filhol.
- Guillaume de Quengo de Tonquédec épouse Béatrice de La Boulaye.
- Guy Alain Marie de Quengo de Tonquédec ( à Saint Léonard de Noblat - à Saint-Priest-sous-Aixe). Le à Angers, il épouse Marie Madeleine Neveu.
- Ferdinand Marie de Quengo de Tonquédec ( à Saint-Urbain - 1907). Le à Glénac, il épouse Eugénie Angélique Marie de Gouyon de Coipel.
- Auguste Marie de Quengo de Tonquédec ( à Morlaix - à Morlaix). Le à La Martyre, il épouse Marie Agathe Françoise de Saisy de Kerampuil.
- Joseph Marie de Quengo de Tonquédec (1771-1838). Il épouse Augustine Marie Le Gac de Lansalut.
- René de Quengo de Tonquédec ( à Lamballe - à Lannion). Le à Paris, il épouse Marie Anne Potor.
- (1) Joseph de Quengo de Tonquédec, chevalier. Il épouse sa cousine Julie de Quengo de Tonquédec (fille de Sylvestre de Quengo de Tonquédec (1621- ) et de Marie Anne du Plessis de Genouville.
- René de Quengo de Tonquédec (1625 - à Langast), , maintenu noble en 1669, député de la noblesse de Bretagne en 1683. Le , il épouse Simone de Perefixe de Beaumont, de ce mariage naissent 4 enfants. Veuf, il épouse en secondes noces le à Dinan, Françoise Sylvie d'Espinayde Vaucouleurs, de ce mariage naissent 16 enfants.
- François de Quengo, seigneur du Rochay (1520-1594), seigneur du Rochay, chevalier de l'ordre du roi[3] ou ordre de Saint-Michel. Il épouse Jacqueline de Bourgneuf.
Personnalités non rattachées :
- Guillaume de Quengo, décoré de l'ordre du Porc-Épic en 1438
- Jean de Quengo, commandant de la noblesse de l'évêché de Saint-Brieuc en 1462 et 1465
Titre
- Marquis de Crénolle (1779) dans la branche de Crénolle, désormais éteinte.
Armoiries
Alliances
Les principales alliances de cette famille sont : de Quenesguen (alias Querescan), Le Proust (alias Le Prévost), de Bruc, Madeuc, Bogier, de Lignière, de Bourgneuf, d'Espinay, de Préfixe de Beaumont, d'Espinay de Vaucouleurs, de Beauvau-Tigny, d'Etigny, Paris de La Brosse, de La Fare, Revel de Belouan, Potor, du Rosel, Coulomb, Reverdy, de Callouet de Ladigny, Le Gac de Lansalut, Larraton de Lagonde, Thomas des Essarts, de Saisy de Kerampuil, de Kernafflen de Kergos, de Goësbriand, de Gouyon-Coypel, de Torquat, de La Motte-Ango de Flers, de Montgolfier (1937), de Châteaubodeau (1966), de Vasselot de Régné (1968), Beaure d'Augères, Rioult de Neuville (1976), Georgette du Buisson de La Boulaye (2018), etc.[3]
Notes et références
Pour approfondir
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