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artiste et zoologiste russe (1884-1949) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Andrei Avinoff (en russe Авинов, Андрей Николаевич), né le et mort le , est un artiste, lépidoptériste, professeur, bibliophile et iconographe d'origine russe. Il a été directeur du Musée Carnegie d'histoire naturelle de Pittsburgh de 1926 à 1945. Tout au long de sa vie, il collabore avec d'éminents penseurs, explorateurs, auteurs, scientifiques et éducateurs du monde entier. Peut-être plus que tout autre émigré russe de son époque, il incarne la sophistication culturelle de la Russie impériale et pré-révolutionnaire. Il est reconnu par les conservateurs comme l'un des artistes les plus importants d'Amérique du mouvement artistique russe du début du XXe siècle, Mir iskusstva (Monde de l'art en russe)[1],[2],[3]. À l'ère de la spécialisation, Avinoff initia une approche interdisciplinaire à un large éventail de domaines, démontrant les liens entre la culture, la nature, la spiritualité et l'histoire de l'art. Avinoff rassembla la plus grande collection de papillons asiatiques au monde en découvrant plusieurs nouvelles espèces de papillons en Asie centrale, dont une qui porte son nom, le maharaja Parnassius Avinoff[4]. Avinoff est d’une génération plus âgée que le célèbre romancier d'origine russe Vladimir Nabokov, lui-même un lépidoptériste distingué. Dans son roman Dar (« Le cadeau »), Nabokov élabore le personnage de Konstantin Godunov-Cherdyntsev, son formidable collectionneur de papillons d'Asie centrale, en s’inspirant en partie d’Avinoff. Selon le livre de Kurt Johnson et Steve Coates, Nabokov's Blues (1999), Avinoff fut l'une des premières personnes que Nabokov contacta lorsqu'il arriva aux États-Unis[5]. Enseignant en tant que professeur adjoint dans les départements des beaux-arts et de biologie de l'Université de Pittsburgh, Avinoff est rapidement reconnu comme un expert des arts décoratifs, de l'art persan, des motifs naturels et de l'iconographie russe. Sa collection de livres, le plus grand recueil de volumes sur les arts décoratifs russes en dehors de la Russie, est aujourd'hui conservée au Hillwood Museum de Washington. Elle sert de référence à L'icône et la hache (1966), une étude approfondie de la culture russe par James Billington, alors bibliothécaire du Congrès.
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Andrei Avinoff est né à Toulchyn, dans l'actuelle Ukraine (appelée alors Petite Russie), dans une famille aristocratique russe remontant aux boyards de Novgorod. Il est le petit-fils de l'amiral Alexandre Avinoff, qui combattit à la bataille de Trafalgar (1805), et l'arrière-petit-fils de Vladimir Panaïeff (Panayev), ministre de la Cour impériale sous le règne du tsar Nicolas Ier (1825-1855), lequel missionna Panaïeff pour acquérir des œuvres d'art pour le musée de l'Ermitage et ce qui devint la collection du nouveau musée de l'Ermitage en 1852. Andrei, sa sœur Élisabeth et son frère Nicolas Avinoff apprirent parfaitement l'anglais, le français et l'allemand auprès de gouvernantes et de précepteurs[6]. Après avoir obtenu son diplôme de droit à l'Université d'État de Moscou (1905), Avinoff fut nommé secrétaire général adjoint du Sénat et, en 1911, il fut nommé gentilhomme de compagnie à la cour du tsar Nicolas II, servant dans le corps diplomatique en tant que directeur des cérémonies. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, Avinoff se rendit à New York en tant qu'émissaire de l'Union Zemsky, une organisation similaire à la Croix-Rouge, en mission pour acheter des fournitures militaires pour l'armée impériale pendant la Première Guerre mondiale[7]. Il était de retour à New York pour une deuxième mission, représentant le gouvernement provisoire, lorsque la révolution d'octobre 1917 éclata. Avinoff télégraphia à sa famille de quitter immédiatement la Russie. À l'exception de son frère aîné, Nicolas, et de son épouse, Marie Avinoff, toute la famille, y compris les gouvernantes, prit le dernier train du Transsibérien vers l'est à travers la Russie et traversa le Pacifique en bateau à vapeur pour se lancer dans une nouvelle vie aux États-Unis[8]. Nicolas Avinoff est alors ministre-adjoint de l'Intérieur au sein du gouvernement provisoire de Kerenski. Il fut ensuite emprisonné à plusieurs reprises et finalement exécuté en 1937 par la police secrète de Yezhov lors de la purge stalinienne. Il est décrit dans Memoirs of a British Agent (1932) de R. H. Bruce Lockhart. Marie Avinoff fut l'une des rares aristocrates russes à avoir survécu à la révolution bolchevique, à la Grande Purge de Staline et à l'invasion allemande pendant la Seconde Guerre mondiale ; elle raconta son calvaire dans Marie Avinoff: Pilgrimage through Hell (1968).
Laissés avec seulement ce qu'ils avaient pu emporter avec eux[9], la famille d'Avinoff acheta d'abord une ferme à Pine Bush, New York. La brève et peu fructueuse carrière agricole d'Avinoff prit fin à la fin de 1918 lorsqu'il fut appelé par le prince Georgy Lvov pour traduire pour lui, d'abord à Washington, lors de la réunion de Lvov avec le président Woodrow Wilson, puis à Versailles, où Avinoff aida à négocier le traité de Versailles pour le gouvernement provisoire russe à la conférence de paix de Paris[10],[11]. En février 1919, Avinoff retourna à Pine Bush, où sa famille était devenue des visiteurs fréquents à proximité de Yama Farms Inn, une station balnéaire à la mode des Catskills qui attirait Thomas Edison, Harvey Firestone, Henry Ford et John D. Rockefeller ainsi que des écrivains, musiciens et philosophes célèbres[12],[13]. Frank Seaman, le magnat de la publicité, fondateur de l'auberge Yama Farms Inn, contribua à lancer la carrière d'Avinoff en tant qu'artiste professionnel. Avinoff réalisa des illustrations publicitaires pour les produits de nombreuses grandes entreprises de l'époque, notamment pour le Cashmere Bouquet de Colgate-Palmolive et la première machine à écrire moderne pour la Underwood Typewriter Company[14]. Seaman encouragea également la sœur d'Avinoff, Elizabeth Shoumatoff, dans sa carrière de portraitiste en lui octroyant l’opportunité de peindre plusieurs de ses clients fortunés[15],[16]. La famille vendit la ferme en 1920 mais resta dans les environs, vivant dans un manoir colonial à Napanoch jusqu'en 1926, date à laquelle ils déménagèrent à Merrick, Long Island. Elizabeth Shoumatoff deviendra la célèbre portraitiste du Portrait inachevé de Franklin Delano Roosevelt réalisé à sa mort en 1945. Elle a peint plus de 3 000 portraits d'industriels, de dirigeants internationaux et de membres de certaines des familles les plus célèbres de la société américaine. Le mari d'Elizabeth, Leo Shoumatoff, était devenu le directeur commercial de la société d'avions d'Igor Sikorsky. Avinoff conçu le « S ailé », le premier logo de Sikorsky Aircraft, ainsi que d'autres premières illustrations promotionnelles pour la société alors naissante[17]. Sa réputation de lépidoptériste attira l'attention du zoologiste Dr William J. Holland, qui dirigeait à la fois les musées Carnegie de Pittsburgh et l'université de Pittsburgh. En 1923, Holland proposa à Avinoff un poste de conservateur au département d'entomologie du musée d'histoire naturelle de l'Institut Carnegie. Andrei n’accepta pas au début, mais travailla occasionnellement pour le département tout en poursuivant sa brillante carrière d'artiste commercial[18]. Cependant, en deux ans, Avinoff devient en 1926 le directeur du musée où il restera jusqu'à sa retraite en 1945. Ses réalisations comprennent des acquisitions, telles que le Tyrannosaurus rex du musée, ainsi que diverses contributions importantes dans les domaines de la botanique, de l'entomologie et de la biologie[19]. Il guida le musée pendant la Grande Dépression puis la Seconde Guerre mondiale, tout en contribuant au développement de la muséologie en tant que discipline[15],[20],[21],[22]. Enfin, il reçut un doctorat honorifique en sciences de l'Université de Pittsburgh en 1927[23]. Les associés de recherche d'Avinoff au Carnegie Institute Museum of Natural History comprenaient Childs Frick et le lépidoptériste Cyril F. dos Passos, ainsi que Vladimir Nabokov, dont il connu le père en Russie. Avinoff devient citoyen américain en 1928[24],[25].
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En Russie, Avinoff parraina plus de 40 expéditions de collecte de papillons en Asie centrale. Il voyagea personnellement lors d'expéditions ardues en 1908 au Turkestan russe et au Pamir, en 1912 à travers l'Inde et le Cachemire par le col du Karakoram jusqu'au Ladakh et au « Turkestan chinois » (le bassin du Tarim), avant que ces régions ne soient ouvertes aux explorateurs[26]. Avant les bouleversements politiques de 1917, il reçut la prestigieuse médaille d'or de la Société géographique impériale russe[27]. Lorsqu'il quitta la Russie pour la dernière fois en septembre 1917, Avinoff dut abandonner sa volumineuse collection personnelle de plus de 80 000 spécimens, la plus grande collection de papillons asiatiques au monde, y compris sa découverte d'une nouvelle espèce, le Parnassius maharaja Avinoff.
La collection de papillons d'Avinoff fut nationalisée par les bolcheviks et se trouve aujourd'hui au Musée des sciences zoologiques de Saint-Pétersbourg[28], qui devint propriété du gouvernement. Dans les années 1930, les autorités soviétiques lui permirent de cataloguer la collection ; les spécimens lui furent expédiés à Pittsburgh par groupes, puis renvoyés par lui[29]. Après la Seconde Guerre mondiale, la famille Mellon proposa de récupérer la collection, mais le gouvernement soviétique refusa[30]. En Amérique, en finançant des expéditions de recherche de lépidoptères, Avinoff réussit à constituer une collection quasi-identique de papillons asiatiques qu'il offre au Musée Carnegie d'histoire naturelle. Entre 1926 et 1940, il fait six voyages de collecte en Jamaïque, qu'il décrit comme un « pays de rêve de splendeur tropicale »[31],[32]. Son neveu Nicholas Shoumatoff (le fils de sa sœur Elizabeth) l'accompagna lors de cinq de ces voyages, pour qui Avinoff servit de figure paternelle après la mort de Leo Shoumatoff en 1928[33],[34]. Ils capturèrent plus de quatorze mille « bots », comme on appelle les papillons et les mites en patois jamaïcain, doublant le nombre d'espèces connues sur l'île à plus d'un millier[35],[36]. La collection d'Avinoff est exposée au Carnegie Museum of Natural History. Avinoff fut un membre éminent de la Entomological Society of America, dont il devint membre en 1939[37]. Les premières recherches d'Avinoff sur les effets de la situation géographique sur la spéciation des papillons étaient considérées comme fondamentales dans le domaine à l'époque[38]. Ses travaux révolutionnaires sur la biogéographie de la spéciation ont montré comment les membres du genre Karanasa ont évolué en de nouvelles espèces distinctes dans des vallées de montagne isolées de la chaîne du Pamir. Il a collaboré avec son collègue Walter Sweadner, conservateur d'entomologie au musée, sur The Karanasa Butterflies, A Study in Evolution. Cette monographie influente est finalisée par Sweadner et publiée en 1951, après la mort d'Avinoff et de Sweadner[29].
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Avinoff fait preuve d'une polyvalence équivalente dans son travail d'artiste[39], apportant son expertise de polymathe en art et en zoologie aux expositions, publications et dessins du Carnegie Museum of Natural History durant toute la période de sa direction. Après les horaires de travail, il peignait, souvent pendant la nuit[40]. L'artiste en Avinoff semble provenir du scientifique, car il croyait que l'art et la science étaient inextricablement liés. Le Dr Walter Read Hovey, directeur du département des beaux-arts de l'université de Pittsburgh, écrit dans l'introduction du catalogue d'exposition de la rétrospective de l'œuvre d'Avinoff, organisée par l'Institut Carnegie en 1953 : « Pour lui, l'art est un reflet de la nature. » Hovey ajouta : « Le génie du Dr Avinoff reflète toute la gamme de l'expérience humaine. ... Comme les maîtres de la Renaissance, il était doué dans de nombreux domaines, un scientifique distingué, un artiste, un spécialiste des musées, un mystique et un ami apprécié et populaire »[21] [21] La production artistique d'Avinoff est prodigieuse. Pastels, fleurs, paysages, gravures, folios, dessins scientifiques et illustrations semblaient tous apparaître sans effort[28]. Bien qu'il ait travaillé dans de nombreux médias, il était un maître de l'aquarelle[41],[42],[43]. Ses œuvres d'art sont remarquables par leur précision, leur exécution exquise et leur élégance sans pareille, qualités abondamment démontrées dans les 450 illustrations botaniques peintes à partir de spécimens vivants pour Wild Flowers of Western Pennsylvania and the Upper Ohio Basin d'O. E. Jennings, publié en deux volumes par l'University of Pittsburgh Press en 1953. La plupart des illustrations d'Avinoff pour cette œuvre monumentale ont été créées entre 1941 et 1943[44]. Ses autres œuvres d'après nature vont des arrangements de tulipes et de roses aux bouquets à la manière hollandaise. Ses peintures d'orchidées à partir de spécimens vivants de Planting Fields à Long Island, New York, sont devenues un folio. Avinoff vendait ses peintures à la manière hollandaise à des familles éminentes pour récolter des fonds afin de reconstituer sa collection de papillons asiatiques. De ces peintures, il dit : « J'ai transformé mes fleurs en papillons ! » Son expertise de l'art décoratif persan s'est exprimée dans des peintures rappelant les miniatures persanes. Et toujours présents, voletant à travers ses peintures, étaient ses papillons, représentant peut-être son propre esprit irrépressible et sa fascination pour la beauté de la nature et la nature éphémère de l'existence humaine[45]. Également connu pour son exploration visuelle des royaumes métaphysiques, Avinoff créa des œuvres fantastiques avec des qualités mystiques et symboliques. Des anges, des démons terrifiants et des images apocalyptiques inquiétantes étaient fréquemment représentés dans son travail. Sa série d'illustrations pour le poème de Lermontov, "Le Démon", raconte l'amour passionné et condamné d'un ange déchu pour la belle Tamara. L'une des séries d'illustrations les plus célèbres d'Avinoff, créée vers (1935-1938) pour La Chute de l'Atlantide (1938), un long poème en russe publié aux États-Unis par George V. Golokhvastoff. En 1944, Avinoff publia ces illustrations, réalisées à l'origine au fusain, à la craie, au pinceau, à la plume, par éclaboussures et par grattage sur papier, dans une édition limitée de photogravures. La plus connue est la dernière, le n° 17, La Mort du Grand Prêtre. De la destruction catastrophique de l'Atlantide, avec en arrière-plan la fumée fumante et la ziggourat en feu, la main desséchée du grand prêtre émerge des raz-de-marée tourbillonnants. Elle s'élève vers une constellation d'étoiles formant un ankh, symbole de la renaissance après la dévastation cataclysmique d'une culture arrogante[46]. Dans des extraits inédits d'un essai sur son grand-oncle écrit pour le catalogue d'exposition Andrey Avinoff: In Pursuit of Beauty (2011), Antonia Shoumatoff remarque qu'Avinoff « avait l'intuition que le symbolisme de l'Atlantide et de l'apocalypse étaient métaphoriquement pertinents pour la civilisation moderne en tant que symboles de destruction et de renaissance. ... [Il] choisit d'illustrer les thèmes de la naissance et de la mort avec des images vives d'anges, de démons et de fantômes essayant de percer les voiles de la vie et de la mort, incluant souvent en réalité une bande de nuages, séparant les mondes visibles et invisibles. »[34] L'œuvre d'Avinoff fut exposée dans les années 1940 et 1950, notamment dans Flower Paintings by A. Avinoff, une exposition de 1947 à la Knoedler Gallery de New York, et An Exhibition of Andrey Avinoff: The Man of Science, Religion, Mysticism, Nature, Society and Fantasy .... Rétrospective de 1953 au Carnegie Institute. Après sa retraite en 1945, il entre dans sa période la plus prolifique de peinture, produisant des œuvres pour cinq expositions personnelles, un folio de 120 plantes d'orchidées et d'innombrables autres peintures.
À l’ère de la spécialisation, Avinoff adopte une approche interdisciplinaire dans un large éventail de domaines, démontrant les liens entre la culture, la nature, la science et l’art. Dans tous les domaines de son expertise, Avinoff fait appel à une approche expansive et inspirante, qui attire des auditoires combles aux conférences qu’il donnait dans les amphithéâtres de l’Université de Pittsburgh. Il était un orateur apprécié et ses conférences étaient diffusées à la radio à Pittsburgh[39]. Enseignant en tant que professeur-adjoint dans les départements des beaux-arts et de biologie, Avinoff fut reconnu comme expert en arts décoratifs, d’art persan, en motifs végétaux et animaux et de l’iconographie russe. Sa collection de livres, le plus grand recueil de volumes d’arts décoratifs russes en dehors de la Russie, est aujourd’hui conservée au Hillwood Museum de Washington. La collection est vendue dans les années 1930 aux libraires new-yorkais Simeon Bolan et Israel Perlstein[47]. Elle servi de base à The Icon and the Axe (1966)[48], une étude approfondie de la culture russe réalisée par James H. Billington, alors bibliothécaire du Congrès[43],[49].
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Avinoff a été présenté par Geoffrey T. Hellman dans The New Yorker[50] en 1948, et il avait été photographié pour la couverture d'un numéro du magazine Life qui devait paraître à l'automne 1949 lorsqu'il décède en juillet de cette année-là[51]. Igor Sikorsky prononça son éloge funèbre. Depuis la mort d'Avinoff, son art a été redécouvert et son statut comme l'un des plus importants artistes russes émigrés du XXe siècle a été fermement établi. L'exposition Out of Russia: The Art of Chagall, Tchelitchew, and Avinoff (2005), à l'Institut Kinsey de l'Université d'Indiana à Bloomington, situa Avinoff comme un peintre émigré important par rapport à d'autres artistes russes[52]. Il continua à recevoir une reconnaissance croissante en tant qu'artiste homosexuel, « un aspect de sa vie qu'il n'a jamais rendu public » de son vivant[53]. Andrey Avinoff: In Pursuit of Beauty, une exposition rétrospective de l'œuvre d'Avinoff au Carnegie Museum of Art en 2011, attira l'attention internationale sur son travail. La conservatrice Louise Lippincott résume l'héritage d'Avinoff dans le cadre du Mir Iskusstva (l'âge d'argent de l'art russe) dans le catalogue de l'exposition : « Avinoff devrait à juste titre être considéré comme l'un des plus importants survivants de l'âge d'argent de l'art russe à avoir atteint l’Amérique... Non seulement il exprima les idéaux et les pratiques de l'âge d'argent [dans] sa vie et son travail, mais il les a aussi inculqués à la génération suivante d'artistes et d'intellectuels basés à New York qui allaient faire de cette ville le prochain grand centre de la culture moderniste internationale. »[54] En avril-mai 1982, Avinoff et sa famille furent présentés dans le magazine The New Yorker dans une série en deux parties écrite par son petit-neveu Alex Shoumatoff (extrait de son livre de 1982 Russian Blood)[55]. Les archives d'Avinoff sont conservées dans les archives et collections spéciales de la bibliothèque Hillman de l'université de Pittsburgh et sont accessibles aux chercheurs et auteurs sérieux. En 1964, l'université reconnu les contributions scientifiques durables d'Avinoff en créant la chaire Avinoff de biologie[56].
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