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fusilier marin de la France libre, compagnon de la Libération De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Morel, né le Grenoble, mort le à Toulon, est un sous-officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.
André Morel | |
Naissance | Grenoble |
---|---|
Décès | (à 63 ans) Toulon |
Allégeance | France libre |
Arme | Fusiliers marins |
Grade | Officier principal des équipages |
Années de service | 1932 – 1966 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | Bataille de Bir HakeimCampagne d'ItalieBataille d'Alsace |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationMédaille militaireCroix de guerre 1939-1945 |
Liste des compagnons de la Libération | |
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Il se distingue à Bir Hakeim, à El Alamein, lors des campagnes de Tunisie et d'Italie puis dans les combats pour la Libération de la France. Il est Compagnon de la Libération.
André Morel naît Grenoble le [1]. Il s'engage à seize ans à l'École des mousses sur le navire l'Armorique, puis il intègre en 1933 l'École des fusiliers marins[1].
Il embarque comme fusilier marin sur le croiseur Dupleix en 1934, sur le Foch en 1937, et retourne sur le Dupleix en 1939 où il est encore à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale ; il est nommé en mars 1940 au Dépôt des équipages à Toulon[1].
André Morel choisit de répondre à l'Appel du 18 Juin du général de Gaulle. Il passe en Angleterre et s'y engage dans les Forces françaises libres le , comme officier marinier, avec le grade de maître principal[1],[2].
Il est nommé au 1er bataillon de fusiliers marins et participe à l'expédition de Dakar en octobre 1940, puis à la campagne du Gabon le mois suivant, pour rallier ce territoire à l'Afrique française libre[1].
Il part ensuite avec le 1er BFM pour la Palestine et participe à partir du à la Campagne de Syrie, au cours de laquelle il est blessé à la poitrine le 18 juin 1941[1].
André Morel rejoint ensuite la Libye et prend part avec son bataillon aux combats de la France libre dans la guerre du Désert. André Morel se distingue à la bataille de Bir Hakeim du 27 mai au 11 juin 1942. Sa conduite à Bir Hakeim lui vaut la médaille militaire[1]. Il participe ensuite à la bataille d'El Alamein en octobre 1943, et l'année suivante à la campagne de Tunisie[1].
Avec son bataillon considérablement renforcé et devenu le 1er régiment de fusiliers marins, il se fait de nouveau remarquer en 1944 lors de la Campagne d'Italie puis dans les combats pour la Libération de la France, aux abords de Toulon puis d'Autun[1].
Avec quelques marins, le premier maître fusilier André Morel opère le à Nod-sur-Seine la jonction avec les éléments de la division Leclerc, débarquée en Normandie[3].
Il est plus tard blessé de nouveau, lors de la campagne d'Alsace en octobre 1944, devant Belfort[1]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].
Après la Seconde Guerre mondiale, André Morel part en Indochine, puis est affecté à la base amphibie d'Arzew en Algérie de 1947 à 1949, à Toulon de 1949 à 1951. Il participe ensuite à la guerre d'Indochine jusqu'en 1954. Il sert au Maroc de 1954 à 1956, puis à Toulon et Saint-Mandrier, et en Algérie de 1959 à 1962. Il est officier principal des équipages à la base aéronavale de Saint-Mandrier lors de sa fin de carrière en 1966[1].
André Morel reçoit les distinctions suivantes[1] :
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