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explorateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Migot, né le à Paris 18e[1] et mort le [2] à Villejuif, est un biologiste, médecin, alpiniste, voyageur, explorateur, sinologue, tibétologue et écrivain français.
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Né à Paris en 1892, André Migot y prépare son doctorat de médecine et sa licence ès sciences naturelles[3].
Il soutient sa thèse en médecine intitulée La fièvre des tranchées en juillet 1918[4] sur la base d'observation dans le secteur du front de Champagne durant la Première Guerre mondiale[5].
Nommé assistant au laboratoire de biologie marine de Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), il participe à diverses missions en Méditerranée et en Afrique du Nord[3].
Membre fondateur du Groupe de haute montagne (G.H.M.), André Migot a réalisé de nombreuses « premières » dans les Alpes et dans les Pyrénées[1].
L'alpiniste a plusieurs courses et ascensions à son actif :
Un accident à l'aiguille des Pélerins lui mutile la main et le fait renoncer à l'escalade rocheuse. Dans les Alpes, en face nord de l'aiguille du Chardonnet, l'éperon André Migot perpétue son souvenir[8].
Dans les années 1930, André Migot s'installe comme médecin à La Grave (Hautes-Alpes) mais se lasse bientôt de cette vie casanière. En 1938, il se lance dans un vaste périple à bicyclette et sous la tente qui le mène de Paris à Calcutta en Inde[1],[3].
En Afghanistan, il séjourne auprès de Joseph Hackin, le conservateur du musée Guimet, et participe à ses recherches archéologiques[9]. Son voyage est interrompu en 1939 par la mobilisation qui l'envoie à Saïgon puis à Paris[3].
Après l'armistice de 1940, il reprend ses activités médicales à Paris et en profite pour obtenir plusieurs diplômes dans d'autres domaines : licence ès lettres (« philosophie et histoire des religions »), diplôme de l'école des hautes études (« philologie bouddhique ») et diplôme de l'École du Louvre (« arts et archéologie de l'Inde et de l'Asie centrale »)[3].
En , il retourne enfin en Indochine, passe une année au Cambodge comme médecin et y poursuit ses recherches sur le bouddhisme et l'architecture khmère[3].
En , il se dirige vers la Chine, chargé d'une mission par l'École française d'Extrême-Orient. Il reste trente mois en Chine et au Tibet[3], faisant de longs séjours dans des lamaseries. Après une vaine tentative vers Lhassa[3], il remonte vers le Koukou-Nor, la Mongolie et Pékin.
En essayant de visiter les tombeaux des Ming près de Pékin, il est arrêté par les communistes[10] puis relâché au bout de trois semaines[3].
Il revient vers Shanghaï, remonte le fleuve bleu et effectue un nouveau séjour de six mois au Tibet oriental (le Kham).
Traversant la Chine du Sud en pleine révolution, il gagne Hong Kong en juillet 1949 avec vingt caisses de documents et de livres tibétains et rentre en Indochine, où il reste encore trois ans avant de retourner en France[3].
En , il part une nouvelle fois, cette fois comme médecin de la mission française aux îles Kerguelen. Il y séjourne treize mois avant de rejoindre comme observateur l'expédition antarctique australienne en Terre de Mac. Robertson[11],[3].
Au début de 1956, le gouvernement cambodgien sollicite sa participation à la fondation de l’hôpital des bonzes de Phnom-Penh[11],[3].
En 1957, il prend contact avec la République populaire de Chine et passe six mois aux marches du Tibet, et rapporte le film et le livre Chine sans murailles[11].
Il épouse l'historienne Olga Wormser, rencontrée en 1955 et demandée en mariage en 1961. Le déjeuner de noces se déroule à l'auberge du Bas-Bréau à Barbizon[12], non loin de Chailly-en-Bière où André Migot avait acquis la Villa des Artistes[13].
En février 1967, il meurt d'une maladie cardiaque[12].
André Migot fit plusieurs voyages en Asie avant et après la Seconde Guerre mondiale, notamment dans le Tibet oriental, où il devint adepte et spécialiste du bouddhisme. Selon Pierre Chapoutot, comme Alexandra David-Néel, il contribua à populariser le thème du « Tibet secret » mais, alors que l'exploratrice en avait une vision très critique, Migot pour sa part y adhérait sans nuance[14].
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