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instituteur, militant et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Meunier dit « Mureine »[N 1], né le à Neuvic (Dordogne) est un instituteur, militant et élu socialiste français. Arrêté pour ses activités de résistant à Bordeaux, il est déporté par les Allemands au camp de Hersbruck où il meurt le .
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Mureine |
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André Meunier est né le à Neuvic en Dordogne, dans une famille d’instituteurs. Il est le fils de Jean Meunier (1876-1962)[N 2] et de Jeanne Ménéchal (1877-1967)[N 3]. Il étudie au lycée à Bordeaux, puis à l’école normale à partir de 1921. En 1924 il est nommé instituteur à l’école du hameau de Cérillan, à Saint-Médard-en-Jalles[2].
Le service militaire l’oblige à partir pour l’armée du Levant, de 1925 à , au sein de laquelle il participe à la guerre en Syrie. À son retour, il est nommé à Pauillac, puis à Preignac et enfin à Bordeaux, dans une école de la rue du Hamel[2].
André Meunier épouse en 1929 Germaine Grenier (1906-2002), fille d’un vigneron et employée de commerce. Le couple a deux filles[3].
Depuis 1923 alors âgé de 18 ans André milite à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). À la scission de 1933 (exclusion des néo-socialistes, centristes, qui formeront le Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès et du courant d'extrême-gauche « Action socialiste »), il participe à la restauration de sa section girondine avec Fernand Audeguil, Robert Brettes, Gaston Cabannes, Edmond Costedoat, Raymond Guyon, Lucien Lerousseaux[4], Jean Meunier le père d'André, Bertrand Pinsolle[5] et André Texier[6]. Il succède à son père comme secrétaire de la Fédération socialiste de Gironde en 1936 puis partage le secrétariat fédéral avec Robert Vielle[N 4]. De 1937 à 1939 il est élu au Conseil général de la Gironde[2] dans 6e canton de la Gironde.
André Meunier est mobilisé le , quand éclate la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht repousse son régiment (le 12e Zouave) jusqu’en Suisse, et André est interné à Neuchâtel jusqu’à fin [2]. De retour à Bordeaux, il est l’un des premiers résistants et l’un des fondateurs du groupe « Libération-Nord » de l'Armée secrète qui organise des parachutages et diffuse des tracts clandestins[8].
Les Allemands l’interpellent le au titre des « mesures préventives d’ordre politique » et l’enferment au fort du Hâ, mais le relâchent faute de preuve le . Il poursuit ses activités de résistance, notamment en organisant dans tout le département des groupes armés. La Gestapo l’arrête à nouveau le dans le prolongement de l’affaire Grandclément[3]. Après avoir été torturé, il est déporté vers l’Allemagne. On trouve sa trace dans le camp de Dachau, à son annexe d’Allach, puis dans celui d’Hersbruck où il meurt le [2] probablement d’un œdème généralisé et est enterré dans la fosse commune du camp. Sa mort ne sera annoncée qu’en à la suite du témoignage d’un codétenu. À la Libération, sa femme Germaine participe à la reconstruction de la Fédération et est candidate aux élections cantonales de sur le canton de Bordeaux-6[9].
André Meunier reçoit à titre posthume la Médaille de la Résistance et est fait Chevalier de la Légion d'Honneur[2].
À la Libération, Bordeaux donne son nom à une place de la ville.
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