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théologien jésuite français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Manaranche, né le à Chatou et mort le à Lille, est un prêtre jésuite français, théologien et écrivain spirituel.
Naissance | |
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André François Manaranche |
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Institut catholique de Paris Théologat de Fourvière (d) |
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Ordre religieux | |
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De famille paysanne auvergnate émigrée dans la banlieue parisienne pour des raisons économiques, André Manaranche se sent très tôt appelé au sacerdoce. Entamant ses études au petit séminaire de Versailles en 1939 il est ordonné prêtre à Versailles le . Il est alors envoyé pour des études supérieures à l'Institut d'études sociales de l'Institut catholique de Paris et y soutient une thèse intitulée Communauté et société dans l’Eglise inspirée des travaux d'Ernst Troeltsch. Il est nommé vicaire à la paroisse d'Ermont puis à la paroisse Saint-Symphorien de Versailles.
En 1960, il entre au noviciat des jésuites de Saint-Martin-d’Ablois dans la Marne, puis rejoint la Faculté de Fourvière où il passe sa maîtrise en théologie, laquelle sera la source du livre Quel salut ? (Seuil, 1969). La même année il publie Y a-t-il une éthique sociale-chrétienne ?. Dedans, il se demande si la perception du Royaume ne se situe pas à « un niveau plus originaire que celui des décisions morales »[1], ce qui amène Henri Desroche à penser que cela aurait pu conduire à une théologie sociologisante, sans être a-théologique[2].
Il se tourne ensuite vers la dogmatique[3] et, pour fuir l’ambiance ouest-européenne, consacre de nombreuses années à l’Afrique francophone, notamment au Sénégal, au Niger, au Bénin, au Burundi, au Rwanda, Madagascar, La Réunion et Maurice, avec des interventions ponctuelles au Maroc et en Algérie, pour des enseignements, des retraites et des services pastoraux, que l’âge et la santé rendront peu à peu moins lointains. En 1973, Mgr Guy Bagnard requiert son aide au Séminaire de Paray-le-Monial puis au Séminaire d'Ars[4].
En 1986, l’abbé Edmond Barbotin, conseiller religieux national des Scouts d’Europe, et le Mouvement lui confie l’aumônerie nationale des Routiers, avec le pèlerinage annuel à Vézelay, qu'il fréquente toujours à la Toussaint. Il le sera durant dix ans.
À partir de 1984, il est membre de la communauté jésuite de la Rue de Grenelle à Paris, d'où il continue à assurer des services pastoraux divers et pas mal d'accompagnements spirituels de personnes individuelles ou de couples. Il a rédigé son autobiographie en 2009 (publiée aux éditions du Sarment-Jubilé sous le titre Prêtre. Genèse d’une réflexion), dont le propos est le récit de sa vocation et des œuvres théologiques qui ont marqué son parcours de prêtre en des temps difficiles. Il a écrit une préface à la réédition du livre de Pierre Rousselot, Les Yeux de la foi. Bernard Pottier avait déjà indiqué en 1984 l'importance de cet ouvrage [5].
Atteint par le Covid-19, André Manaranche meurt le à la Maison Saint-Jean de Lille, à l’âge de 93 ans[6].
Cette bibliographie émane des Jésuites de France[7].
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