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homme de lettres De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Gillois, né Maurice Diamantberger le à Paris et mort le dans la même ville, est un écrivain, dramaturge, réalisateur, scénariste et dialoguiste français.
Nom de naissance | Maurice Diamantberger |
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Alias |
Maurice Diamant-Berger D. B. Maurice |
Naissance |
Paris 9e |
Décès |
(à 102 ans) Paris 16e |
Nationalité | Française |
Activité principale | |
Distinctions | |
Famille |
Langue d’écriture | français |
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Genres |
Roman, roman policier, théâtre, cinéma |
Œuvres principales
125, rue Montmartre
La Corde raide
Pionnier de la radio, il a été pendant la Seconde Guerre mondiale le porte-parole du général Charles de Gaulle à Londres. Il est parfois crédité sous les noms de Maurice Diamant-Berger et D. B. Maurice.
Maurice Diamantberger naît le dans le 9e arrondissement de Paris[1]. Fils du docteur Mayer Saül Diamantberger et de Jenny Birman, sans profession, il a 4 frères – Henri, Marcel, Lucien et Paul – ainsi qu'une sœur, Germaine.
Avant la guerre, André Gillois travaille au cinéma, avec René Clair et son frère Henri, mais aussi dans l'édition, avec François Bernouard : il édite Jules Renard, Georges Courteline, Émile Zola. Il exerce aussi ses talents à la radio, comme journaliste et producteur au Poste parisien, avec Jean Nohain, fréquentant Henri Bergson, Georges Courteline, Tristan Bernard ou Sacha Guitry.
En 1940, il quitte Paris et passe deux ans dans le Midi, alors que s'établissent les premiers réseaux de la Résistance, et les liens avec les Britanniques. Le , il part de nuit sur la felouque Seadog de Cannes à Gibraltar, puis par avion vers Londres.
Du au , il est l’animateur quotidien d’Honneur et Patrie, le poste de la résistance française, qui créa Le Chant des partisans et qui s’annonce ainsi chaque soir : « Ici Londres, les Français parlent aux Français ». Le , il remplace Maurice Schumann comme porte-parole du général de Gaulle.
Après la guerre, André Gillois se consacre à l'écriture de pièces de théâtre et de romans, ainsi qu'à des émissions à la télévision et à la radio. Dans les années 1950, il anime, en compagnie d'Emmanuel Berl, de Maurice Clavel et de Roger Stéphane, l'émission jeu radiophonique Qui êtes-vous ? En 1954, il crée un des premiers jeux de la télévision française, Télé Match, avec Jacques Antoine et Pierre Bellemare. En 1958, un jury, où figure notamment Georges Simenon, lui remet le prix du Quai des Orfèvres pour un roman policier, 125, rue Montmartre, dont Gilles Grangier tirera un film.
En 1973, André Gillois publie Histoire secrète des Français à Londres de 1940 à 1944. En 1980, ses mémoires sont publiés sous le titre Ce siècle avait deux ans.
Âgé de 102 ans, André Gillois meurt dans la nuit du 18 au dans le 16e arrondissement de Paris[2]. Il est inhumé au cimetière de Passy (division 9) auprès de son épouse, morte en 1978.
Le 24 mai 1922, André Gillois épouse Cécile Suzanne Dreyfus à la mairie du 16e arrondissement[1]. Le couple aura une fille, Monique Éliane (1924-1998) dite Monique André-Gillois.
Par décret du 21 septembre 1950 et ordonnance du 4 janvier 1952 du Tribunal de la Seine, il est autorisé à à son nom de naissance celui de Maurice-André Gillois[1].
Il a pour neveu le poète Jean-Claude Diamant-Berger (1920-1944), fils d'Henri, et pour petit-neveu le réalisateur et producteur Jérôme Diamant-Berger.
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