Loading AI tools
réseau de tramway De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'ancien tramway de Dijon est un réseau de tramway à voie métrique concédé à la Compagnie des tramways électriques de Dijon (TED), qui a desservi l'agglomération de Dijon (Côte-d'Or) de 1895 à 1961. S'y rajoutaient des lignes suburbaines exploitées par les Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or (CDCO)
Ancien tramway de Dijon | ||
Tramway de la ligne 1 (Gare-Parc), Place du Théâtre | ||
Situation | Dijon, Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté | |
---|---|---|
Type | Tramway | |
Entrée en service | 1895 | |
Fin de service | 1961 | |
Lignes | 6 | |
Écartement des rails | voie métrique | |
Propriétaire | Ville de Dijon | |
Exploitant | Tramways électriques de Dijon | |
Réseaux connexes | Trolleybus de Dijon, Divia | |
modifier |
Avant cette exploitation, Dijon disposa d'un service d'omnibus dès 1888.
À la fin de l'exploitation, les TED mirent en service le réseau de trolleybus de Dijon et un réseau d'autobus, ancêtre du réseau de Transports en commun de Dijon, plus connus sous leur marque, Divia.
La communauté d'agglomération du Grand Dijon a décidé en 2008 de se doter d'un nouveau réseau de tramway. Ses deux lignes sont mises en service au second semestre 2012.
Alors que les autorités locales évoquaient sans succès depuis plusieurs années la création d'un réseau de tramway, la ville autorisa, par arrêtés des et la création de deux lignes d'omnibus à chevaux du type dit « cars Rippert » devant être exploités par MM. Levy et Vertin, qui créèrent à cet effet la Compagnie des omnibus-tramways de Dijon (ODT).
Les ODT exploitèrent les itinéraires suivants :
Le Département de la Côte-d'Or obtient le la concession d'un réseau de tramways, à traction vapeur, et destiné au transport des voyageurs et des marchandises, comprenant plusieurs lignes, dont celle de Dijon à Fontaine-Française, par Mirebeau, et en rétrocède la réalisation ainsi que l'exploitation à M. Chassin[2]. La concession est transférée en 1889 à la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France[3].
La compagnie obtient la modification du tracé de sa ligne vers Fontaine Française à travers la Ville de Dijon par décret du [4].
Le réseau est déclaré d'utilité publique le au profit de MM. Grammont, Bellantan et Faye, dans le cadre des dispositions de la loi du sur les chemins de fer d'intérêt local et les tramways [5]. Cette concession, de 60 ans, prévoyait que les concessionnaires financeraient la réalisation de l'infrastructure et l'exploitation, et que la ville leur verserait une subvention pour l'entretien des voies publiques. Par contre, l'exploitant devra verser une redevance de stationnement pour chaque rame de tramway utilisée, ainsi que 10 % de ses recettes, au-delà d'un certain montant.
Les lignes à voie métrique prévues par la déclaration d'utilité publique devaient être les suivantes, selon la toponymie de l'époque :
Le décret précisait que la partie de la ligne 1 comprise entre la limite de la commune de Dijon, sur la route de Beaune, et le pont du canal pourra n'être construite que lorsque ce secteur en développement aura atteint le chiffre de deux mille cinq cents habitants, et que la section de la ligne 3 entre la place de la République et la place Saint-Étienne sera différée jusqu'à ce que la ville ait fait disparaître l'étranglement existant au coin des cinq rues (angle rues Saint-Martin et Jean-Jacques-Rousseau).
La traction devait se faire « par les moyens mécaniques autres que ceux produisant de la vapeur et du bruit », c'est-à-dire soit une traction électrique, soit par des locomotives à air comprimé ou à vapeur sans foyer (tel que le système Lamm et Francq.
Conformément aux termes de ce décret, les trois promoteurs du réseau devaient constituer une société pour sa réalisation et l'exploitation. Ils créèrent ainsi la Compagnie des tramways électriques de Dijon, et lui transférèrent la concession[6].
Contrairement à d'autres villes qui abandonnent le tramway dans les années 1930, la ville de Dijon modernise son réseau. Le matériel roulant est remplacé et de nouvelles sections de lignes sont construites[7].
Durant cette période le tramway est le seul moyen de transport et assure un trafic considérable.
Les lignes disparaissent de la façon suivante :
Le réseau était à voie métrique. Le gabarit, initialement fixé à 1,80 m de large par le décret de 1893[5], est porté à 2 m par le décret du [8], et la hauteur du matériel roulant est limitée à 3,20 m.
À l'origine le réseau comportait les lignes suivantes :
En 1911 après remaniement du réseau, les lignes étaient les suivantes :
À ces lignes urbaines s'ajoute une ligne suburbaine concédée aux TED en 1909.
Le dépôt et l'usine électrique sont situés rue des Trois-Forgerons, près du port du canal.
En 1921, la ligne suburbaine de Dijon à Gevrey-Chambertin initialement concédée au TED, est rétrocédée au département de la Côte-d'Or qui l'intègre dans le réseau départemental des CDCO.
Les TED reçoivent en 1932 la concession d'une nouvelle ligne vers Longvic et Ouges pour desservir la base aérienne
Deux prolongements sont réalisés sur la ligne 5
Matériel complémentaire :
En 1940 les véhicules subissent un changement dans leur numérotation :
Matériel complémentaire :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.