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personnalité politique canadienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Ambroise-Hilaire Comeau, né le à Rivière-Meteghan et mort le en Nouvelle-Écosse, est un cordonnier, commerçant et homme politique canadien. Il représente la circonscription provinciale de Digby (en) à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse de 1890-1907. Il est le premier sénateur canadien d'origine acadienne de la Nouvelle-Écosse.
Sénateur canadien | |
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Député à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 50 ans) |
Nationalité | |
Activités |
Homme politique, cordonnier, commerçant |
Parti politique |
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Ambroise-Hilaire Comeau naît le dans le village de Rivière-Meteghan (Meteghan River) en Nouvelle-Écosse[1],[2], fils de Hilaire Comeau et de Madeleine LeBlanc. Il étudie d'abord à La Butte, connu aussi sous le nom Meteghan River, puis fréquente l'école secondaire anglophone de Weymouth Bridge avant de devenir cordonnier[3].
Il ouvre une boutique de chaussures en 1876 à La Butte. Le commerce dans la région étant alors contrôlé par les Irlandais, il était parmi les premiers Acadiens à briser le monopole du commerce. En 1890, il installe une centrale téléphonique dans son magasin. Il triple la superficie de son commerce en 1892 et se lance aussi dans le commerce du transport du bois et la construction navale.
Il est conseiller municipal dans Clare de 1884 à 1890 et préfet de 1889 à 1890. Il est député libéral de Digby à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse de 1890 à 1907. En , il intègre le gouvernement de George Henry Murray à titre de ministre sans portefeuille, poste qu'il conservera pendant le reste de son mandat de député. Il est nommé par Sir Wilfrid Laurier au Sénat canadien en 1907, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1911[1].
Comeau fonde le Cercle Littéraire de Clare en 1880 avec plusieurs jeunes de la région. Deux de ses intérêts étaient la promotion de la langue française et de l'éducation. Avec le père Jean-Marie Dagnaud, il milite pour l'amélioration de l'enseignement du français dans les écoles acadiennes et pour la publication de manuels scolaires en français, pour l'embauche d'enseignants bilingues à l'École normale de Truro et à la nomination d'un surintendant au ministère de l'Éducation de la Nouvelle-Écosse, responsable de l'enseignement du français, en plus de participer à la fondation du Collège Sainte-Anne en 1890. Il présente un projet de loi en 1892 pour incorporer le Collège Sainte-Anne et accorder des diplômes de baccalauréat, de maîtrise et de doctorat. Son implication dans l'enseignement lui vaut le surnom d' « apôtre de l'éducation en Nouvelle-Écosse ».
Il publie trois journaux: L'Écho, journal acadien de la baie Sainte-Marie, à Meteghan River en 1884, L'Acadie libérale, à Meteghan de 1890 à 1893 et Le journal de l'Acadie, à Weymouth de 1900 à 1904.
En 1891, Ambroise-Hilaire Comeau épouse Louise d'Entremont de Pubnico Ouest[2]. Ils ont ensemble six enfants, une fille et cinq fils.
Ambroise-Hillaire Comeau meurt en fonction en Nouvelle-Écosse chez son frère, le père Comeau, le , de leucémie, trois semaines avant son 51e anniversaire. Il est inhumé au cimetière du Sacré-Cœur à Saulnierville en Nouvelle-Ecosse[4].
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