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écrivaine et militante japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Karin Amamiya (雨宮処凛, Amamiya Karin ), née le à Takikawa dans la préfecture d'Hokkaidō, est une écrivaine et militante japonaise.
Naissance |
Takikawa Hokkaidô |
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Activité principale |
écrivain et militante politique |
Distinctions |
Prix du Congrès japonais des journalistes |
Langue d’écriture | japonais |
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Genres |
Œuvres principales
Laissez nous vivre! Les jeunes réfugiés (roman 2007)
Compléments
www3.tokai.or.jp/amamiya
Membre active d'un groupe d'extreme-droite et d'un groupe de punk ultra-nationaliste, elle connait un tournant politique majeur en 2001[1], elle milite depuis pour des organisations de gauche.
Au cours de ces dernières années, ses livres ont traité des questions de la précarité et du mal de vivre. Une de ses œuvres principales est le livre Laissez nous vivre! Les jeunes réfugiés qui a reçu le prix du congrès des journalistes japonais (JCJ). Elle est vice-présidente du réseau de lutte contre la pauvreté, membre du comité de rédaction de l'hebdomadaire du vendredi, membre du laboratoire de recherche du minimum national affilié au ministère du travail, de la santé, et des affaires sociales, consultante de l'académie des romans et membre d'honneur du festival des personnes cassées.
Amamiya Karin est née dans la ville de Takikawa à Hokkaidô. À partir de l'âge de un an, elle souffre d'atopie[2]. Lors de l'adolescence, elle est victime de violences scolaires, et à la suite de cela elle ne va plus à l'école, fugue, se mutile, et tente même de se suicider[3]. Lors de l'adolescence, elle suit attentivement les groupes de Visual kei. Elle rate par deux fois son entrée dans une école préparatoire d'art, et pendant cette période fait des emplois à temps partiel. À la suite de la perte d'un emploi, elle se mutile et fait une tentative de suicide par overdose médicamenteuse[4].
Elle est admiratrice des créations de poupées à articulations sphèriques d'Amano Katan et devient disciple de Yoshida Ryô, un ami d'Amano Katan. Cependant, l'argile qu'elle utilise pour créer des poupées ne fait qu'empirer son atopie. Elle continue alors de s'auto-mutiler.
À 20 ans, après avoir ressenti, d'après sa propre difficulté de vivre, l'étrange sensation que le « Japon était étrange ». Elle rejoint le groupuscule ultrationaliste et violent Ultra-nationalist movement "Alliance of the People's Will" (ja). Plusieurs événements de 1995 viennent alimenter sa décision[5]. Tout d'abord l'attentat du métro de Tokyo, du perpétué par la secte Aum. Pour Amamiya Karin, c'est une véritable révolution, elle s'enthousiasme pour cet “armageddon” annonçant la fin d'une période[5].
Elle s'intéresse de près aux valeurs anti-capitaliste et anti-mamoniste prônées par cette secte. Puis le grand séisme de Kôbé de lui fait réaliser que le capitalisme a ses limites: même si l'on a économisé toute une vie, tout peut s'effondrer en quelques minutes. Enfin, en 1995, on commémore les 50 ans des bombes atomiques lancées lors de la Seconde Guerre mondiale par les Américains le sur Hiroshima puis le sur Nagasaki. À la suite de ces événements, Amamiya Karin s'intéresse à l'histoire de la guerre, mais surtout à la société japonaise d'après guerre. Pour cela, elle achète d'abord des livres, puis décide de se rendre à des réunions politiques. Elle se rend d'abord dans une réunion d'un parti de gauche, mais se perd dans les explications trop difficiles des spécialistes qui prennent la parole. Elle décide donc de se rendre en 1996[5] à une réunion d'un groupe de droite. Convaincue par le discours des participants, elle décide d'en devenir membre. Elle est intéressée par les mangas révisionistes de Yoshinori Kôbayashi, tout particulièrement ceux qui paraissent dans la rubrique “Déclaration de l'orgueillisme” du magazine SAPIO.
En parallèle de ses activités dans le groupuscule ultranationaliste, elle devient chanteuse dans différents groupes de rock identitaire et nationaliste : "Princesse Karin" (姫処凛, hime karin ) , "Terreur du grand Japon" (大日本テロル, dai nippon teroru ). En 1995, elle rejoint le groupe punk ultranationaliste “"Ishin sekisei juku" (維新赤誠塾, Ishin sekisei juku ) en tant que chanteuse, et n'hésite pas à monter sur scène vêtue d'un uniforme militaire et munie d'un sabre japonais ainsi que d'une réplique d'un fusil AK-47[5].
Elle rencontre Kunio Suzuki (ja), fondateur de l'organisation nationaliste et révisionniste issuikai. Elle devient par ailleurs disciple de l'écrivaine Chiren Misawa (ja), conseillère de cette organisation. En 1999, Amamiya Karin soutient Kakizawa Kôji (alors expulsé du Parti Libéral Démocrate japonais). Grâce à ses liens avec les différentes organisation d'extrême droite, elle se rend plusieurs fois en Corée du Nord où elle rencontre Shimi Takaya, un membre de la nouvelle gauche japonaise qui a participé à la prise d'otage de 129 personnes dans un avion 350 de la flotte Japan airlines le . De la même façon, elle a fait plusieurs voyages avec les membres de l'Issuikai en Irak et rencontré des membres de la famille Hussein[6].
D'après sa propre expérience personnelle, Amamiya Karin écrit son premier livre intitulé L'enfer et le paradis de vivre[7] qui traite des problèmes de violences scolaires et du suicide des adolescents. De plus, elle devient la protagoniste du documentaire “le nouveau dieu” réalisé par Tsushiya Yutaka en 1999[8].
Après avoir lu le préambule de la Constitution japonaise, Amamiya Karin commence à avoir des doutes sur les idées de droite. Elle profite de la dissolution de son groupe “la terreur du grand Japon” en 2001 pour se mettre en retrait, estimant qu'elle ne se veut plus se sentir dépendante uniquement de l'empereur et du pays.
Puis, après avoir déclaré que le libéralisme était une des raisons majeurs du “mal de vivre”, elle a annoncé qu'elle se sentait appartenir à la gauche.
Ayant adopté un look punk dans son groupe “la vérité révolutionnaire”[9], Amamiya Karin s'est tourné vers la mode gothique lolita et se considère à présent comme une autrice gothique lolita[10].
À présent, elle publie des articles dans différents journaux et dans des revues de sensibilité progressiste. Par exemple elle écrit dans “Ronza”, un magazine édité par le journal Asahi, ainsi que pour l'hebdomadaire du journal sur la politique et la société “Vendredi”, mais également dans le Shinbun Akahata, le quotidien du parti communiste japonais). Ses articles mentionnent notamment les comptes rendus du parti sociale-démocrate. Elle rédige également de nombreux articles sur le précariat et son origine dans le néolibéralisme. Elle participe également à des rassemblements et des manifestations pour défendre la cause des freeter. Son œuvre Laissez nous vivre! Les jeunes réfugiés[11] est né dans cette optique, pour défendre les travailleurs précaires.
En 2008, Amamiya Karin a critiqué le fait que le premier ministre japonais de l'époque Tarō Asō possédait une dizaine de complets à plus de 300 000 yens pièce. Elle a donc participé avec les personnes qui soutenaient Yuasa Makoto le secrétaire général du réseau contre la pauvreté, à un rassemblement non autorisé devant la résidence privée d'Asô[12]. Lors de ce rassemblement, trois personnes ont été arrêtés pour violation de la loi sur la circulation routière. Cependant, Kamei Shizuka, représentant du nouveau parti du peuple, et Suzuki Moneo, représentant du nouveau parti de la grande terre, lors d'une réunion, ont exhorté la police de libérer les trois personnes arrêtés car ils estimaient cette arrestation injustifiée[13]. Amamiya Karin est devenu reporter[14] lors de la manifestation intitulée « Pour la chute du cabinet d'Asô » qui s'est déroulée le . Elle fait alors campagne pour faire tomber le cabinet gouvernemental d'Asô.
Amamiya Karin a soutenu le cabinet gouvernemental de Yukio Hatoyama[15] membre du parti démocrate du Japon et premier ministre du Japon du au . Yukio Hatoyama a tenu tête à Shigeru Ishiba en soutenant que « aire du Japon le pays le plus travailleur, revient à condamner les morts de karôshi »”.
Lors des élections du gouverneur de Tôkyô de 2012 et 2014, elle a soutenu Utsunomiya Kenji, notamment parce qu'il prônait une politique anti-nucléaire, et garantissait la réalisation de mesures contre la pauvreté.
L'union, sauterelles ((ja)yunion kirigirsu ユニオン・キリギリス ) Kodansha
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