Dans un autre contexte, les personnels de restauration et de service en salle en particulier disent allô ou allo avant d'annoncer la commande au comptoir ou en cuisine[1].
Les dictionnaires français, à la fois le dictionnaire Larousse[2],[3] et le dictionnaire Robert[4] font remonter l'origine de ce mot à la déformation du mot d'origine anglo-américaine utilisé pour la mise en relation entre personnes: hallo venu de halloo, salutation prononcée au début des conversations dans le pays d'origine du téléphone. Ce hallo perdit ensuite son «h» pour devenir allô ou allo, la francisation de ce mot en «allô» datant de 1890[5].
Hallo signifie également « bonjour » en allemand.
L'origine du mot «halloo» anglais est incertaine. Plusieurs explications en ont été données.
Il remonterait aux bergers normands installés en Angleterre après l'invasion de Guillaume le Conquérant au XIesiècle, bergers qui s'appelaient ou rassemblaient leurs troupeaux par des halloo (l'anglo-normand halloer signifiait «poursuivre en criant»)[6].[sourceinsuffisante]
Selon d'autres sources, le mot «Allô!» viendrait de l'expression hongroise hallom, qui signifierait «J’entends», employée par Tivadar Puskás, pionnier du téléphone et inventeur du central téléphonique, lors de l'entrée en service de la première ligne téléphonique, en [7]. Il était ainsi possible de dire: «Hallod?» (Entendez-vous?), «Hallom!» (Je t’entends!) et «Halló...» (Bonjour...)[8].
Allemagne: Après avoir décroché, l’appelé énonce son nom de famille: il n'y a pas d'interjection spécifique. Cependant, l’appelant peut répondre par « hallo », puisque ce mot signifie bonjour en allemand.
Belgique: Allô (en Flandre et aux Pays-bas, la coutume est de répondre au téléphone en se présentant, par exemple: «met Peter» (Pierre à l'appareil) ou parfois «met Peter, met wie spreek ik?» (Pierre à l'appareil, à qui je parle?)