Alfred Flechtheim

Biographie
Naissance	1er avril 1878; Münster
Décès	9 mars 1937 (à 58 ans); Londres
Nationalité	allemande
Activités	Réfugié (à partir de 1933), collectionneur d'œuvres d'art, éditeur, historien de l’art, marchand d'art, journaliste
Conjoint	Bertha Flechtheim (d)
Parentèle	Rosi Hulisch (d)
Propriétaire de	Peupliers à Saint-Rémy (d) (1912), Les Deux Frères (1912), Nature-morte aux pommes de terre (d) (1912), Madame Cézanne en robe rouge (d) (1912), Self-portrait as a clown (d) (1929), Galerie Flechtheim (d) (jusqu'en 1933), Portrait of Quappi in Blue (d), Ma fiancée aux gants noirs (d), Violon et encrier (d), Marquis Joseph de Montesqui-Fezenac (d), The Watering Place (d), Un centenaire de l'Indépendance, Senecio, The Aviator (d), Woman with Pears (d), Violon et Raisins, Boy Holding a Blue Vase (d), The Duchess of Malvedi (d)
Conflit	Première Guerre mondiale
Archives conservées par	Mayor Gallery (en)

Alfred Flechtheim est un artiste, un marchand d'art, un éditeur et un collectionneur d'art allemand, né le 1^er avril 1878 à Münster et mort le 9 mars 1937 à Londres^[1].

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Flechtheim est né dans une famille de marchands juifs; son père, Emil Flechtheim, était un marchand de grains. Alfred d'abord est devenu un partenaire dans le commerce paternel, avec des relations d'affaires à Londres et Paris^[2].

Marchand, mais aussi éditeur et promoteur de l'art moderne, Alfred Flechtheim est, en 1912, le commissaire de la Sonderbund à Cologne : l'impact sur l'art moderne est important ; il croise durant l'été Walt Kuhn et le conseille pour le futur Armory Show.

Il fonde en janvier 1921, avec Hermann von Wedderkop rencontré à Paris en 1907, la revue Der Querschnitt qu'il revend en novembre 1924 à Hermann Ullricht ; il continue cependant à y écrire. La revue deviendra un important magazine culturel.

En 1932, il choisit d'émigrer du fait de l'arrivée des nazis au pouvoir. Il meurt lors de son exil londonien^[3].

Hanns Bolz, Portrait d'Alfred Flechtheim, 1910 (musée Reiff (de), Aix-la-Chapelle).
Jules Pascin, Alfred Flechtheim habillé en torero, 1927 (musée national d’art moderne, Paris).
Nils von Dardel, Portrait d'Alfred Flechtheim, 1913

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Le peintre Henrik Campendonk, qui n'était pas l'un des peintres les plus connus de l'expressionnisme allemand, vit sa cote bondir avant qu'au printemps 2011 n'éclate une affaire de faux tableaux censés provenir de l'ancienne galerie d'Alfred Flechtheim à Düsseldorf : quatre escrocs dont Wolfgang Beltracchi ont fabriqué et revendu pour plusieurs millions d'euros de fausses toiles en leur donnant comme origine le fonds de cette galerie dont les archives avait été dévastées par les nazis^[4].

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Notes

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Alfred Flechtheim » (voir la liste des auteurs).

Références

[1]
Malcolm Gee, Dealers, critics, and collectors of modern painting : aspects of the Parisian art market between 1910 and 1930, London, Garland, 1981.
[2]
Malcolm Gee, Dealers, Critics, and Collectors of Modern Painting: Aspects of the Parisian Art Market between 1910 and 1930, London, Garland, 1981 (ISBN 0-8240-3931-9)
[3]
D'après le texte de la plaque de la Bleibtreustraße.
[4]
« Vaste escroquerie aux faux tableaux en Allemagne », Le Monde du 1^er juillet 2011 : « Outre les malversations des quatre escrocs, l'enquête a mis en lumière le rôle d'intermédiaire joué par Henrik Hanstein, directeur de la maison de ventes aux enchères Lemperts, à Cologne. Ce dernier a vendu des toiles de la collection Jägers dont, en 2006, Tableau rouge avec chevaux, un faux Campendonk, pour 2,88 millions d'euros. »

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Bibliographie

Stephan von Wiese und Hans Albert Peters: Alfred Flechtheim – Sammler, Kunsthändler, Verleger. 1937, Europa vor dem 2. Weltkrieg. Ausstellungskatalog. Kunstmuseum, Düsseldorf 1987
Ralph Jentsch: Alfred Flechtheim – George Grosz. Zwei deutsche Schicksale. Weidle Verlag, Bonn 2008
Alfred Flechtheim: "Nun mal Schluß mit den blauen Picassos". Gesammelte Schriften (herausgegeben von Rudolf Schmitt-Föller, mit einem Vorwort von Ottfried Dascher), Weidle Verlag, Bonn 2010 (ISBN 978-3-938803-21-9)
Ottfried Dascher (de): Flechtheim und Dortmund. Eine Spurensuche, in: Verlust der Moderne. Kunst und Propaganda in Dortmund 1933/45. Dortmund 2008, Heft 2, 31-37.
Ottfried Dascher: "Es ist was Wahnsinniges mit der Kunst". Alfred Flechtheim. Sammler, Kunsthändler und Verleger. Nimbus Verlag, Wädenswil 2011 (ISBN 978-3-907142-62-2)
Eduard Plietzsch: "…heiter ist die Kunst", Erlebnisse mit Künstlern und Kennern. Mit Tafeln und Vignetten. Bertelsmann Verlag. Gütersloh 1955. S. 125-129
Reichshandbuch der Deutschen Gesellschaft. Das Handbuch der Persönlichkeiten in Wort und Bild. 1. Bd. Hg. Deutscher Wirtschaftsverlag Berlin 1930
(fr) Christian Zervos, Entretien avec Alfred Flechtheim, feuilles volantes, Paris, Revue des Cahiers d'art n^o 10, 1927.
Martin Schieder: "Franzosenhausse". Fernand Légers Ausstellung bei Alfred Flechtheim in Berlin (1928), in: Distanz und Aneignung. Relations artistiques entre la France et l’Allemagne 1870–1945. Kunstbeziehungen zwischen Deutschland und Frankreich 1870–1945, hrsg. von Alexandre Kostka und Françoise Lucbert, Berlin 2004, S. 139–158 (Passagen/Passages, Bd. 8)
Flechtheim Tagebuch 1913, abgedruckt in: Neue deutsche Hefte 135, 19. Jg. (1972), Heft 3
Christine Fischer-Defoy: Galerie Flechtheim, in: Gute Geschäfte - Kunsthandel in Berlin 1933-1945 (Ausstellungskatalog, herausgegeben von Christine Fischer-Defoy und Kaspar Nürnberg), Berlin 2011, (ISBN 978-3-00-034061-1)
Markus Stötzel: Ein jüdisches Kunsthändlerschicksal. Der verfolgungsbedingte Eigentumsverlust der Kunstsammlung Alfred Flechtheim, in: KUR - Journal für Kulturrecht, Urheberrecht und Kulturpolitik, 12. Jg. (2010) Heft 3/4, S. 102-120
Esther Tisa Francini/Anja Heuß/Georg Kreis (de): Fluchtgut - Raubgut. Der Transfer von Kulturgütern in und über die Schweiz 1933-1945 und die Frage der Restitution, Chronos Verlag, Zürich, 2001, S. 317-323

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Brockhaus
- Deutsche Biographie
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- IdRef
- LCCN
- GND
- Espagne
- Pays-Bas
- Israël
- NUKAT
- WorldCat
(de) « Publications de et sur Alfred Flechtheim », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
Jüdische Schriftsteller Westfalen
« Tobias Timm: „Er war sein bester Kunde – Die legendäre Sammlung Flechtheim wurde von den Nazis aufgelöst. Jetzt fordern die Erben Gerechtigkeit.“ », paru dans Die Zeit, Nr. 28/2010 du 8 juillet 2010

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[1] [1]
Malcolm Gee, Dealers, critics, and collectors of modern painting : aspects of the Parisian art market between 1910 and 1930, London, Garland, 1981.

[2] [2]
Malcolm Gee, Dealers, Critics, and Collectors of Modern Painting: Aspects of the Parisian Art Market between 1910 and 1930, London, Garland, 1981 (ISBN 0-8240-3931-9)

[3] [3]
D'après le texte de la plaque de la Bleibtreustraße.

[4] [4]
« Vaste escroquerie aux faux tableaux en Allemagne », Le Monde du 1^er juillet 2011 : « Outre les malversations des quatre escrocs, l'enquête a mis en lumière le rôle d'intermédiaire joué par Henrik Hanstein, directeur de la maison de ventes aux enchères Lemperts, à Cologne. Ce dernier a vendu des toiles de la collection Jägers dont, en 2006, Tableau rouge avec chevaux, un faux Campendonk, pour 2,88 millions d'euros. »

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