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Alexis Gritchenko (en ukrainien : Грищенко Олексій Васильович), né le à Krolevets dans le gouvernement de Tchernigov[1] (Empire russe) et mort le à Vence (France), est un peintre ukrainien, aquarelliste, écrivain et critique d'art.
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Alexis Gritchenko
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance |
Грищенко Олексій Васильович |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
| Membre de |
Asociația Artiștilor Ucraineni din Statele Unite ale Americii (d) |
|---|
Alexis Gritchenko étudie à Tchernigov, à Kiev, à Moscou dans l'atelier des peintres Constantin Youon et Ilia Machkov.
En 1911, séjournant à Paris, puis en Russie, sans s'inscrire dans un groupe déterminé, il participe à des expositions du Valet de Carreau, de l'Union de la Jeunesse et aussi aux débats relatifs à l'avant-garde russe.
Durant ses séjours en Russie il étudie l'art des icônes. Son ouvrage L'Icône russe au point de vue de la peinture est un des premiers sur le sujet.
En 1919, il quitte la Russie. D'abord pour Constantinople, qu'il décrira dans son livre : Deux ans à Constantinople. Journal d'un peintre.
À Paris, il arrive en 1921 et participe au Salon d'automne la même année. En France, on le retrouve dans le Lot à Menton, à Toulon et en 1932 en Bretagne à Audierne, Saint-Guénolé (Penmarc'h), Belle-Ile.
Participant à de nombreuses expositions d'art russe partout en Europe, il aime en même temps parcourir les pays du Sud : Grèce, Italie, Espagne.
Il se surnomme lui-même « le vagabond ukrainien ». Ses amis ukrainiens ont créé une « fondation Gritchenko » dans le cadre du musée ukrainien de New York [2].
La liste ci-après est très incomplète :
- Rochers à Belle-Île (huile sur panneau d'isorel), 1932, musée de la Citadelle Vauban, Belle-Île-en-Mer)
- Les aiguilles de Port Coton à Belle-Île (huile sur panneau d'isorel)[3]
- Baie de Douarnenez (huile sur panneau)[4]
- Le port d'Audierne (1933, Centre Pompidou, Paris)
- Mistra (1921, huile sur carton)[5]
- Les Pyrénées (1952, huile, musée ukrainien de Stamford, Connecticut)[6]
- Trois cyprès (1956, institut ukrainien d'art moderne, Chicago)[7]
- René-Jean et Paul Fierens, Alexis Gritchenko, Paris, Les Quatre Vents, 1948
- Alexis Gritchenko, L'Ukraine de mes jours bleus, Paris, La Colombe, 1957
- Ouvrage collectif: Alexis Gritchenko, Paris, Les Quatre Vents, 1964
- Alexis Gritchenko, Lettres à René-Jean, Réunies par Sylvie Maignan et Jean Bergeron, Paris, L'Harmattan, 2014
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