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linguiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre François, né le à Levallois-Perret, est un linguiste français spécialisé dans la description des langues océaniennes du Vanuatu et des îles Salomon. Directeur de recherche au CNRS, il appartient au laboratoire Langues, textes, traitements informatiques, cognition (LATTICE) associé à l’École normale supérieure et au CNRS.
Directeur Langues et civilisations à tradition orale | |
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- | |
Samia Naïm (d) Lameen Souag (d) | |
Chercheur des établissements publics scientifiques et technologiques français | |
depuis | |
Directeur de recherche au CNRS |
Naissance | |
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Nationalité | |
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Membre de | |
Directeur de thèse |
Alain Lemaréchal (d) |
Distinction |
Après des études en classes préparatoires littéraires au Lycée Louis-le-Grand, Alexandre François entre à l’École normale supérieure en 1992, avant d’obtenir l’agrégation de grammaire en 1995. Spécialisé par la suite en linguistique théorique et descriptive, il obtient le doctorat de linguistique de l'université Paris Sorbonne-Paris IV en 2001. Il entre au CNRS en 2002, où il obtiendra la médaille de bronze en 2004[1].
De 2002 à 2018, François a appartenu au LACITO, laboratoire qu'il a dirigé de 2015 à 2018[2],[3].
De 2009 à 2012, il a été Visiting Fellow à l’Université nationale australienne (ANU) de Canberra, département où il est aujourd'hui Honorary Associate Professor[4].
François concentre son travail de recherche dans les îles du nord du Vanuatu. Après avoir publié plus particulièrement sur le mwotlap (2003), la langue la plus parlée dans cette région, il mène des recherches comparatives sur les dix-sept langues parlées dans les îles Torres et Banks. Ses travaux de linguistique historique -- le modèle de glottométrie historique -- remettent en cause la pertinence du modèle arborescent en phylogénétique des langues[5].
En 2002, il publie une monographie sur l’araki, une langue menacée, parlée dans un îlot au sud d’Espiritu Santo.
En 2005, François participe à une expédition scientifique à Vanikoro (îles Salomon) organisée par Alain Conan, pour mieux interpréter le naufrage de Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse en 1788. Il y explore également les trois langues parlées dans l’île : le teanu, le lovono, et le tanema.
En 2012, il se rend à nouveau à Vanikoro avec l'IRD, occasion pour lui d'en étudier les deux langues les plus menacées, le lovono, et le tanema. La rencontre inattendue de deux habitants de l'île voisine d'Utupua, l'un parlant le tanibili (200 locuteurs) et l'autre l’asubuo (40 locuteurs), lui permet également de recueillir des données dans ces deux langues, très différentes des trois langues de Vanikoro[6].
En 2013, il publie, en collaboration avec l’ethnomusicologue Monika Stern, le disque Musiques du Vanuatu : Fêtes et Mystères, sur les traditions musicales et poétiques au nord du Vanuatu.
L'année 2015 voit la publication, en libre accès, de l’Atlas linguistique de la Polynésie française, ouvrage de référence qu'il a coécrit avec Jean-Michel Charpentier.
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