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journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre Auguste de Berruyer, né dans l'ancien 10e arrondissement de Paris le [1] et mort à Asnières-sur-Seine le [2], est un auteur dramatique et journaliste français.
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Fils de Jean-François Berruyer et frère de Pierre Marie-Auguste Berruyer, il se destine à une carrière militaire et entre le à Saint-Cyr en tant qu'élève de Louis XVIII. Sous-lieutenant de cavalerie (), il incorpore le de la même année la compagnie d'Havré chez les Gardes du corps du Roi comme garde de 3e classe le .
En 1827, il écrit une Épitre à M. le marquis de la Londe, maire de Versailles, ville où il est en garnison et obtient un premier succès. Dans cette épitre, il s'insurge, sous le pseudonyme de Munito, en hommage à un chien savant d'origine anglaise qui a été célèbre à Paris dans les années 1810, contre un arrêté municipal qui ordonne d'assommer les chiens errants. Berruyer reverse l’intégralité des ventes aux indigents[3].
Après une chute de cheval, il décide de se consacrer à la littérature et démissionne de l'armée le . Il s'installe alors au château de Gonneville puis, en 1831, à Cherbourg. L'année suivante, il fonde à Caen avec Léon Barbey d'Aurevilly, le Momus normand, une revue littéraire mensuelle qui ne paraîtra que jusqu'au . Il crée ensuite Le Journal de Cherbourg et du département de la Manche, qu'il dirige jusqu'au . En septembre de cette année-là, il s'installe à Paris et devient rédacteur dans de nombreux journaux tels L'Europe qui deviendra La Gazette de France et collabora à la fondation de La Gastronomie.
Ses pièces sont représentées, entre autres, au Gymnase enfantin, au Théâtre de la Porte-Saint-Antoine ou au Théâtre Comte.
En 1848, lorsque la République est réinstaurée, il tente de réintégrer l'armée mais le ministère refuse. Il prend alors le pseudonyme de Sirius lorsqu'il écrit dans des organes royalistes[4].
Membre de l'Académie ébroïcienne et de la Société du Caveau à Paris, il préside cette dernière à diverses reprises[5].
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