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politicien suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Albert Meyer, né le à Fällanden (originaire du même lieu et de Zurich) et mort le , est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD).
Albert Meyer | |
Photographie officielle d'Albert Meyer. | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral Département de l'intérieur (1930-34) Département des finances et des douanes (1934-38) | |
– | |
Prédécesseur | Robert Haab |
Successeur | Ernst Wetter |
Président de la Confédération | |
– | |
Président du PRD | |
– | |
Prédécesseur | Eugen Dietschi |
Successeur | Hermann Schupbach |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 23e à 28e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fällanden |
Origine | Fällanden et Zurich |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Fällanden |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PRD |
Diplômé de | Université de Zurich |
Profession | Journaliste |
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Il est conseiller fédéral de 1930 à 1938, à la tête du Département de l'intérieur pendant quatre ans puis du Département des finances et des douanes. Il est président de la Confédération en 1936.
Albert Meyer naît le à Fällanden, dans le canton de Zurich. Il est originaire du même lieu et de Zurich. Il est le deuxième enfant[1] d'un agriculteur, Johann Jakob, qui a présidé sa commune et siégé au Grand Conseil du canton de Zurich[2].
Il fait ses écoles primaire et secondaire à Fällanden, puis le gymnase à Zurich. Il y entame des études de droit et d'économie à l'université, qu'il poursuit à Leipzig et à Berlin. L'Université de Zurich lui décerne un doctorat en droit et en économie politique en 1895[1].
D'abord secrétaire aux finances de la ville de Zurich, il devient rédacteur économique à la Neue Zürcher Zeitung (NZZ) en 1897, puis responsable de la rubrique économique et enfin rédacteur en chef du journal en 1915[2],[1]. Après sa démission du Conseil fédéral à la fin 1938, il est élu au comité d'administration de la NZZ et en reste membre jusqu'en 1944[1].
En 1900, il épouse Elisabeth von Orelli, fille d'un inspecteur forestier de Zurich[2]. Ils n'auront pas d'enfants. Elle meurt le , à 53 ans[1].
Il a le grade de lieutenant-colonel à l'armée[2].
Gravement malade à partir de 1946, il meurt le , à 83 ans[1]. Il est enterré au cimetière de Fluntern à Zurich[3].
En 1907, il est élu au parlement de la ville de Zurich. Il le préside en 1912 et y siège jusqu'en 1927[2],[1].
Il est élu au Conseil national en 1915. Réélu en 1918, 1922, et 1926, il y siège jusqu'à la fin de l'année 1929. Il préside par ailleurs le PRD de 1923 à 1929[2],[1].
Il est élu au Conseil fédéral le , au quatrième tour, contre le candidat radical officiel Oskar Wettstein (53e conseiller fédéral de l'histoire[réf. nécessaire]). Après un jour de réflexion, il accepte son élection et succède ainsi à Robert Haab au gouvernement. Réélu à deux reprises ( et ), il dirige d'abord le Département de l'intérieur jusqu'à fin , puis celui des finances et des douanes jusqu'à la fin 1938. Confronté à la Grande Dépression, il s'oppose à une dévaluation du franc, mais se la voit imposer par le collège le [2],[1].
Il est élu président de la Confédération le pour l'année 1936[1].
Il démissionne le pour la fin de l'année[1].
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