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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Albert Bignon, né Albert Charles Louis Bignon le à Groix et mort le à Rochefort, est un homme politique français.
Albert Bignon | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (18 ans, 1 mois et 1 jour) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
Réélection | 25 novembre 1962 12 mars 1967 30 juin 1968 11 mars 1973 |
Circonscription | 2e de la Charente-Maritime |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) UD-Ve (1967-1968) UDR (1968-1976) RPR (1976-1977) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Jean-Guy Branger |
– (4 ans, 4 mois et 26 jours) |
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Élection | 17 juin 1951 |
Circonscription | Charente-Maritime |
Législature | IIe (Quatrième République) |
Groupe politique | RPF |
Conseiller général de Charente-Maritime | |
– (28 ans) |
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Circonscription | Canton de Rochefort-Sud |
Prédécesseur | Firmin Péroche |
Successeur | Michel Fort |
Maire de Rochefort | |
– (moins d’un an) |
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Prédécesseur | Ernest Larelle |
Successeur | Roger Gaborit |
Biographie | |
Nom de naissance | Albert Charles Louis Bignon |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Groix |
Date de décès | (à 66 ans) |
Lieu de décès | Rochefort |
Parti politique | RPF, RS, UNR, UDR |
Profession | Avocat |
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Il est scolarisé au Prytanée militaire de La Flèche et au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Il fait son droit à Rennes. En 1933, il se marie avec mademoiselle Dalmont et devient avocat à Rochefort. Il est six fois bâtonnier de l'ordre des avocats de La Rochelle et de Rochefort[1].
Entré dans la Résistance, il est chef de sous-secteur du réseau Navarre et chef de groupe de l'OCM de Rochefort. Arrêté le , il est emprisonné et torturé.
Il devient maire de Rochefort à la Libération, mais il démissionne pour s'engager dans le 6e régiment d'infanterie. Il participe aux derniers combats contre les forces allemandes[1].
De 1947 à 1971, il redevient conseiller municipal de Rochefort. En 1949, il est élu conseiller général du canton de Rochefort-Sud, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort[1].
Aux élections législatives de 1951, il est deuxième sur la liste RPF de Max Brusset, liste qui arrive en tête. Les deux hommes sont élus députés de la Charente-Maritime. À l'Assemblée, Albert Bignon devient membre de la commission de la marine marchande et des pêches, et vice-président de la commission des pensions[1].
Aux élections législatives de 1956, il est deuxième sur la liste RS de Max Brusset. Mais l'électorat s'émiette du fait de listes multiples et d'un assez fort courant poujadiste en Charente-Maritime. La liste où figure Albert Bignon régresse, et seul Max Brusset est réélu[1].
En 1958, Albert Bignon est élu député UNR de la 2e circonscription de la Charente-Maritime. Il conserve ce mandat sous les couleurs de l'UNR-UDT en 1962, de l'UD-Ve en 1967, puis de l'UDR en 1968 et 1973[2].
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